Cuenca

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Depuis Tumbes, il nous faut une petite demi-heure de minibus pour rejoindre la ville frontière d’Aguas Verdes.  De là, nous traversons à pied le pont sur la rivière qui fait office de frontière. D’un côté, le Pérou, de l’autre, l’Equateur, facile n’est-ce pas? Ben non, pas tant que ça car nous sommes entrés clandestinement sur le territoire équatorien vu qu’il n’y a pas de bureau d’immigration. Pour avoir un joli tampon sur notre passeport, c’est à 3 km du centre-ville de Huaquillas (la ville frontière côté Equateur) sur la Panaméricaine au milieu de nulle part. Heureusement, il y a des collectivos (bus urbains) qui nous y emmènent. Le passage de l’immigration est une simple formalité et il n’y avait qu’une dizaine de personnes en attente. Quelle ne fut donc pas notre surprise de croiser un autre couple avec le même passeport rouge à croix blanche que nous! C’étaient deux Zurichois qui avaient embarqué leur van avec, ils ont du coup bien plus galéré que nous pour passer la frontière!

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Cuenca

Depuis Huaquillas, il faut environ 4 heures de bus pour arriver à Cuenca, la troisième ville du pays. Cette fois, nous avons définitivement laissé le désert derrière nous et nous roulons à travers une végétation luxuriante et des champs de bananes, l’Equateur étant le premier exportateur mondial de bananes. Mais nous prenons vite de l’altitude et les montagnes bien vertes de pâturages remplis de vaches nous font penser à certains paysages du Jura Vaudois ou des Préalpes fribourgeoises et ça ne nous enchante pas vraiment puisque nous cherchons de l’exotisme. Mais c’est bon signe car si ça nous ennuie encore de voir des paysages « à la Suisse« , c’est que nous n’allons pas rentrer de sitôt!

Cuenca se situe sur un plateau à 2350 mètres d’altitude. Et oui, fini les chaleurs tropicales (😭), ici c’est journées tempérées et nuit très fraîches. Mais malgré ces petits inconvénients météorologiques, la ville vaut le détour pour son patrimoine colonial incroyable (d’ailleurs inscrit à l’UNESCO) dont la cathédrale la plus grande du pays. Mais, pas de bol pour nous, une bonne partie du centre historique était en travaux de restauration donc la visite fut un peu restreinte.

Rio Tomebamba

Le Tomebamba est la rivière qui passe à Cuenca. La municipalité a laissé ses rives à la nature et c’est sympa pour éviter le trafic de la ville. Il y a même un parc naturel protégé où les habitants se promènent au milieu d’une forêt d’eucalyptus.

Notre première étape équatorienne fut assez sympa même si nous commençons à en avoir un peu assez des changements d’altitude. Une chose que nous avons particulièrement apprécié c’est que, contrairement au Pérou, nous ne nous sommes pas fait rabattre une seule fois!

Pour la suite nous allons gentiment redescendre mais de l’autre côté des Andes cette fois afin de nous rendre en Amazonie.

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