Hong Kong, Kowloon et Devil’s Peak, nos premiers pas en terre asiatique

Ça y est! Nous avons enfin traversé le Pacifique! Ça fait plusieurs mois que nous préparons cette partie orientale du voyage et, même si nous avons trop kiffé notre aventure en Amérique Latine, nous nous réjouissons de passer du temps sur ce continent qu’on adore, surtout en termes gastronomiques!

Si le vol s’est parfaitement bien déroulé, la gestion du jetlag fut un autre problème! En effet, avec un départ à midi en direction de l’est nous volons uniquement de jour pour arriver à 18 heures… le jour d’après! Il nous a manqué une nuit! C’est un voyage digne de Retour vers le Futur sauf que dans la version 2018, la fameuse DeLorean est remplacée par un Airbus A350 flambant neuf de la compagnie Hong Kong Airlines. Du coup nous sommes sur le pied de guerre à quatre heures du matin, nous qui ne sommes absolument pas des lève-tôt! Mais ça nous a permis d’assister aux cours de tai-chi avec les vieux du quartier dans le parc.

Pour nous remettre du décalage horaire, nous commençons par explorer gentiment Kowloon, le quartier le plus proche de la cage à poule qui nous sert de logement. C’est ça Hong Kong, il manque tellement de place que les gens s’entassent dans des minuscules chambres dans des gratte-ciels hors d’âge. Kowloon se situe au nord de l’île de Hong Kong, sur la partie continentale, et concentre la plus grande densité de population de la ville, jusqu’à 40’000 habitants au km2! Tout est donc construit en hauteur. C’est aussi le quartier le plus populaire avec ses petites échoppes et ses étals de street food.

Kowloon Park

Hong Kong était une colonie anglaise jusqu’en 1997 et ce qui est bien avec les Anglais, c’est qu’ils adorent les jardins et qu’ils ont doté leurs villes coloniales d’immenses parcs urbains. Kowloon n’échappe donc pas à la règle avec son parc de plus de treize hectares! C’est une vraie oasis de verdure tropicale au milieu des gratte-ciels. C’est ici que les habitants du coin qui habitent dans des appartements minuscules manque de place oblige, viennent se ressourcer en pratiquant le tai-chi, le yoga ou profitent simplement de se promener.

Temple de Yau Ma Tei

C’est un temple taoïste parmi les centaines que compte la ville. Les taoïstes sont super tolérants et acceptent sans problème les étrangers dans leurs temples. Les fidèles y brûlent des bâtons d’encens pendant qu’ils effectuent leurs prières.

East Tsim Sha Tsui Promenade

A l’extrémité de la péninsule de Kowloon, se trouve East Tsim Sha Tsui, une promenade connue pour son splendide panorama sur la skyline de Hong Kong. Malheureusement, elle est en travaux et il faudra s’en contenter d’une toute petite partie. Ici se trouve également la tour de l’horloge, de style typiquement anglais, à l’emplacement de l’ancienne gare de l’express Canton – Hong Kong.

Randonnée sur Devil’s Peak

Sortir des sentiers battus à Hong Kong c’est facile! Il suffit de prendre le métro! Et pour prendre le métro, il faut se munir d’une carte Octupus et la charger avec quelques dollars (de Hong Kong les dollars, of course!) au Seven Eleven du coin. Pour ceux qui connaissent Londres, c’est exactement le même système que la Oyster Card. L’Octopus Card peut également être utilisée comme moyen de paiement dans quelques magasins ou restaurants hongkongais.

Les transports publics sont tellement modernes et bien organisés que même les coins les plus improbables du territoire sont desservis au moins par un bus. Nous n’avions vraiment pas été habitués à ça sur le continent américain!

Lei Yue Mun

Après environ quarante minutes de métro, l’ambiance change totalement de Kowloon et nous avons l’impression d’avoir voyagé dans le temps d’au moins cinquante ans. Les gratte-ciels sont certes toujours présents de l’autre côté de la baie, manque de place oblige mais nous débarquons à Lei Yue Mun  dans un village de pêcheurs figé dans le temps. Les fruits de mer et poissons pêchés sont directement apportés au marché local qui approvisionne les restaurants des alentours. Les habitants vivent modestement, mais contrairement à la majorité de la population hongkongaise, ils ont le privilège de posséder leur propre maison d’un seul étage.

Wilson Trail et Devil’s Peak

Aussi fou que ça puisse paraître, nature et Hong Kong sont deux mots qui ne sont pas incompatibles. Comme nous en avons un peu marre de rester « coincés » entre d’immenses tours de béton, nous décidons de randonner un peu en nature en empruntant le Wilson Trail, un sentier qui part juste à la sortie de Lei Yue Mun de au milieu d’une végétation très luxuriante, de papillons, d’oiseaux et de libellules. Nous avons même dérangé deux petits phacochères qui passaient par là!

Le but du jour est de rejoindre le sommet du Devil’s Peak, culminant à 222 mètres d’altitude. C’était un repaire de pirates puis de l’armée britannique afin de surveiller le passage de navires en mer de Chine Méridionale. Le sommet porte bien son nom (pointe du Diable) car, avec un taux d’humidité approchant les 100% et une chaleur torride, la montée était presque digne de l’enfer! Mais ce pacte avec le diable valait le coup pour la vue depuis le sommet, même si une brume persistante était au rendez-vous, comme souvent à Hong Kong, à cause de cette fichue humidité de l’air.

Ce qui est fascinant à Hong Kong, c’est que malgré une densité de population énorme, une des plus importantes du monde, il y a toujours des endroits où se retrouver en pleine nature! Les trails sont faciles d’accès et super bien balisés. Si la brume gâche un peu la vue, elle permet d’avoir une végétation très luxuriante, ce qui permet à la ville de respirer et d’échapper au pics de pollution.

Nous sommes super contents d’avoir atterri à Hong Kong! Certes, ça nous plombe un peu le budget surtout pour le logement mais nous avons vraiment l’impression d’être arrivés au cœur de l’Asie avec sa street food, ses sonorités exotiques, ses sourires et sa technologie un peu kitch. Nous allons bien sûr traverser la baie pour aller découvrir ce qui se trouve sur l’île de Hong Kong!

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