Bilan de l’Indonésie

Voilà, l’Indonésie c’est fini, du moins pour l’instant, donc nous vous proposons notre traditionnel bilan.

Durée du séjour : 24 jours

Budget14’298’000 roupies indonésiennes (929,90 CHF / 811,80€) soit une moyenne de 38,75CHF (33,80€) par jour, avec un vol interne! C’est grâce au niveau de vie très bas que nous sommes amplement dans notre budget.

Distance parcourue : 2203,2 km de la frontière malaisienne jusqu’à Pontianak, puis Surabaya – Banywangi, détroit de Bali, Permuteran, toute la côte nord et est de Bali jusqu’à Padang Bai, Ubud et Kuta. Tout ça en bus, avion, train, ferry, bemo, Grab et shuttle bus.

Extrêmes d’altitude : le niveau de la mer sur les côtes balinaises, 400 mètres à Ubud.

Extrêmes de températures : 31 degrés à Ubud, 36 degrés à Pemuteran. Nous qui aimons le chaud, nous avons été servis!

Mots d’indonésien appris : Une bonne vingtaine. A part les habituels bonjour et merci, tous les autres mots que nous connaissons concerne la nourriture! (Gourmands nous?)

J’aime/J’aime pas

Comme d’habitude, nous commençons par le pire pour finir par le meilleur!

Les moins

  • Le désastre écologiquedes montagnes de déchets, un trafic congestionné partout, l’absence de transports publics, l’utilisation du plastique à outrance, pollution atmosphérique, etc! Derrière les paysages de carte postale, l’Indonésie est une poubelle géante! La faute à un manque d’éducation de la population et à un gouvernement ultra corrompu qui préfère s’occuper à toucher des pots de vin que de protéger l’environnement.
  • Les rabatteurs : Ce n’est pas les premiers rabatteurs que nous croisons mais ce sont les plus pénibles, surtout à Bali. Certains n’ont pas hésité à nous suivre jusque dans les toilettes pour nous vendre une course de taxi ou nous cracher un chewing-gum sur les pieds quand nous avons refusé leur « offre ». C’est un vrai fléau et ça donne une mauvaise image de la population indonésienne.
  • Les transports à Bali : Il y a deux problèmes à Bali : le tourisme de masse et l’accès au crédit pour les Balinais qui s’achètent tous leur propre véhicule. Du coup, le service de transports publics est très réduit. Même l’application Grab (l’équivalent d’Uber) ne fonctionne pas à Bali. Nous sommes donc obligés de nous rabattre sur les shuttle bus spécial touristes, à prix spécial touriste également.
  • Le tourisme de masse à Kuta et Ubudmais nous y avons été en connaissance de cause…

On a kiffé!

  • Le snorkeling : Nous avons été à Bali spécialement pour ça et nous n’avons pas été déçus. Tous les spots que nous avons faits étaient faciles d’accès depuis la plage et surtout, il n’y avait pas besoin de contracter un tour!
  • L’hôtellerie : Même avec un petit budget, il est facile de se loger dans des endroits sympas, parfois avec piscine et petits-déjeuners pour une quinzaine de francs (13€) la chambre double. En plus, les Indonésiens ont vraiment le sens du service.
  • Les douaniers : Nous décernons la palme des douaniers les plus sympas aux Indonésiens! Nous avons passé la frontière au milieu de nulle part dans la jungle  et nous étions les seuls blancs donc ça a sûrement aidé pour les contacts
  • La bouffeNous ne sommes pas très originaux dans nos bilans asiatiques, mais nous n’y pouvons rien, c’est vraiment délicieux partout, en Indonésie également! L’ingrédient principal est la cacahuète avec laquelle ils font de délicieuses sauces.

Bizarreries indonésiennes

  • Les paparazzis : Dans les coins non touristiques d’Indonésie, nous sommes de vraies stars car, souvent, les seuls blancs. Les gens n’hésitent pas à user de subterfuges pour nous prendre en photo avec leur smartphone, même depuis leur scooter! Les plus téméraires d’entre eux surmontent leur timidité pour nous demander de poser avec eux pour un selfie, exercice auquel nous nous prêtons de bonne grâce!

Un séjour un peu en demi-teinte mais nous ne regrettons pas d’être venu. Nous avons quand même découvert des coins sympas. Nous sommes conscients d’avoir visité une toute petite partie de cet immense archipel qui compte plus de 18’000 îles. D’ailleurs, il n’est pas impossible que nous décidons d’en découvrir une autre dans un futur plus ou moins proche…

Pour la suite, retour en Malaisie. Il nous reste un mois avant de retrouver les parents de Fabien en Thaïlande et nous ne savions pas trop comment préparer un itinéraire qui tienne la route sans trop prendre l’avion. Pour nous simplifier la vie, nous avons décidé de nous poser trois semaines à Malacca où nous remettrons nos casquettes de volontaires avant de rejoindre la Thaïlande.

DSC06456

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :