
Nous retournons à un moyen de transport plus traditionnel, c’est à dire le bus ou plutôt une vieille carcasse sur pneus servant de transport public. Sachant que le nord du Laos est très montagneux, nous redoutions un peu le trajet et le fait qu’on nous distribue des sacs à vomi lors de l’embarquement, n’est pas pour nous rassurer. Mais finalement, ça ne s’est pas trop mal passé, le chauffeur, n’ayant aucun lien de parenté avec les kamikazes équatoriens, conduisait très lentement. La preuve : nous avons bouclé 225 km en… 8 heures!! La faute a un relief très mal plat où il fallait refroidir le moteur du bus à presque chaque virage. Mais nous avons traversé de superbes paysages de montagnes et c’est de ce dernier point dont nous allons nous souvenir.
Vang Vieng

C’est un petit village dans la plaine de la Nam Song entouré de magnifiques montagnes et de pitons karstiques. Le village en lui-même n’a rien d’intéressant et serait connu des touristes pour la possibilité de trouver des drogues récréatives en vente libre. Nous n’avons pas été vérifier, notre seul vice étant la BeerLao (la bière locale). Petite anecdote amusante : la place du marché de nuit se trouve sur une piste d’atterrissage qui servait de base aérienne aux Américains durant la guerre du Vietnam.




Mais si nous nous sommes arrêtés à Vang Vieng, c’est pour la nature environnante et aussi pour couper le trajet en deux entre Luang Prabang et Vientiane.








Pha Poak

C’est un petit piton rocheux dont le sommet est accessible à pied. Il n’en faut pas plus pour nous motiver. Mais la montée s’avère bien plus compliquée que prévu. Ça s’apparente bien plus à de l’escalade qu’à de la randonnée. Il faut grimper des échelles en bois aux marches très espacées ou grimper sur des cailloux et, malgré les garde-fous, les normes de sécurité sont assez aléatoires. Donc si vous êtes sujet au vertige, n’êtes pas un bon marcheur et n’avez pas de bonnes chaussures, oubliez tout de suite l’idée d’y monter! Mais malheureusement, la difficulté de la marche n’est indiquée nulle part. Heureusement, nous sommes bien équipés, en bonne forme physique et surtout un peu tarés, nous avons donc poursuivi l’ascension.






Une fois au sommet, nous sommes récompensés de nos efforts, la vue est superbe! Nous ne regrettons aucunement d’y être montés, malgré le fait que nous avons fait travailler des muscles dont nous ne soupçonnions même pas l’existence. Finalement, il s’avère que l’escalade est un sport bien sympa et il n’est pas impossible que nous chercherons d’autres spots à l’avenir.
Ventiane

C’est la capitale et la plus grande ville du Laos, mais surtout un bon point de chute pour retourner en Thaïlande, la ville se situant à la frontière. C’est une grande ville anarchique, polluée au trafic infernal, typique en Asie et c’est sans grand intérêt. Quel contraste avec le reste du Laos très calme et peu urbanisé!






Le bouddhisme

Comme partout au Laos, le bouddhisme est très présent à Vientiane et la ville est jalonnée de temples et de monuments dédiés à Bouddha.







Le Patuxai

Il nous rappelle l’Arc de Triomphe à Paris pourtant, paradoxalement, ce monument commémore les combats menés contre la France pour l’indépendance du Laos. Il a été bâti entre 1957 et 1969 et les détails architecturaux sont typiquement laotiens.





Le palais présidentiel

Ouvert en 1986, ce n’est pas la résidence du président mais seulement le bâtiment servant aux rencontres entre chefs d’états et aux cérémonies officielles de la république démocratique populaire lao qui n’a de démocratique que le nom, le Laos étant un des cinq derniers pays communistes au monde.



Vientiane n’est pas la ville la plus extraordinaire d’Asie, loin de là, mais nous avons réussi à occuper notre journée.
Voilà, notre périple au Laos s’arrête ici. Il nous faut songer à retourner en Thaïlande si nous voulons honorer nos rendez-vous.
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