Notre petite incursion au Laos est terminée, il est l’heure de vous livrer notre traditionnel bilan.
Durée du séjour : 9 jours
Budget : 3’230’700 kips soit 374,80 CHF (331,55€) ce qui fait une moyenne de 41,65 CHF (36,80€) par jour. Nous sommes donc totalement dans notre budget.
Distance parcourue : 635 km de Houay Xai – Pak Beng – Luang Prabang – Vang Vieng à Vientiane en tuk-tuk, bus et slow boat. A noter que de naviguer sur le Mékong entre Houay Xai et Luang Prabang nous a fait économiser près de 170 km.
Provinces traversées : 4 : Bokeo, Oudonsay, Luang Prabang et Vientiane
Extrêmes d’altitude : 166 m. à Vientiane et 1895 m. sur le col sans nom qui fait office de frontière entre les provinces de Luang Prabang et de Vientiane.
Extrême de températures : 24 degrés à Vang Vieng sous la pluie et 33 degrés lors d’une journée ensoleillée à Luang Prabang.


J’aime / J’aime pas
Les moins
Nous sommes encore en train de chercher….
On a kiffé!!
- La bouffe : Ce n’est pas très original de dire que la nourriture est excellente en Asie, mais le Laos ne fait pas exception à la règle. Grâce à la terre fertile des plaines du Mékong, il existe une très grande variété de fruits et de légumes. En plus, à l’époque du protectorat, les Français ont laissé une influence culinaire comme le pain, le café et les crêpes.
- Les gens : Il est de notoriété publique que les Laotiens sont froids et peu accueillants. Certes, ils n’ont pas le sourire des Malaisiens ni la spontanéité des Thaïs mais une fois la glace (très facilement) brisée, ce sont des gens affables, ouverts avec qui il est agréable de discuter, surtout que leur anglais est, en général, très correct. Le rabattage ne fait pas partie de leur culture donc ils nous laissent une paix royale et ça c’est vraiment agréable!
- Les paysages : Nous avons été fascinés par les paysages du nord du Laos, nous nous en sommes pris plein les yeux, notamment avec les pics karstiques de la cordillère annamitique. C’est un pays encore peu urbanisé qui laisse une grande place à la nature.
Bizzareries laotiennes
- Les investisseurs chinois : Ce sont les chinois qui investissent pour les grands travaux, notamment routiers, au Laos. A croire qu’ils veulent racheter le pays!
- Les vaches qui traversent la route : Ici les vaches paissent en liberté. Donc si elles trouvent que l’herbe est plus verte de l’autre côté, elles traversent la route sans se soucier du trafic. Parfois, il y a aussi des cochons et c’est beaucoup plus traître car ils sont beaucoup moins visibles.






French touch
La Laos était sous protectorat français entre 1893 et 1949 et il en reste quelques petites traces encore aujourd’hui :
- Le pain, le café et les crêpes
- Les bornes kilométriques blanches et rouges au bord des routes
- Les brasseries parisiennes et les boulangeries françaises
- Les bâtiments administratifs sont indiqués en français même si dans la rue la langue de Molière n’est que très peu pratiquée.
- La circulation à droite. Ce qui nous a valu quelques frayeurs pour traverser la route! Nous nous étions si bien habitués à la circulation à gauche!




C’était un tout petit séjour prévu au départ pour pouvoir prolonger notre visa thaïlandais mais finalement ce fut un véritable coup de cœur. D’ailleurs, nous sommes gentiment en train de penser à visiter le sud du pays d’ici quelques mois.
Pour la suite ce sera retour en Thaïlande, nous descendrons gentiment vers le sud où nous retrouverons un pote à Fabien à Koh Phi Phi puis nous passerons les fêtes de fin d’année en Malaisie où des amis viennent nous rejoindre.
Une réflexion sur « Bilan du Laos »