Rio de Janeiro

Si nous avons atterri à Rio, c’est simplement parce-que nous avons trouvé l’offre aérienne la plus intéressante pour rejoindre le continent sud-américain. D’ailleurs, le Brésil n’était même pas sur notre liste, à tort peut-être. De plus, ce n’est pas la bonne période : la saison des pluie approchant sous les Tropiques de l’hémisphère sud. Il nous faudra donc assez vite prendre la direction du sud afin de profiter de l’été austral des zones tempérées.

Mais en attendant, puisque nous sommes à Rio, autant en profiter!!

La ville est vraiment agréable, la nature est vraiment omniprésente partout, c’est assez inhabituel pour une métropole de cette ampleur. Le premier jour nous avons pu apercevoir 2 perroquets, un écureuil, 2-3 varans et des dizaines de ouistitis tout ça sans quitter le périmètre urbain. Nous ne savons pas si c’est suite aux JO, mais les piétons et les cyclistes ont la part belle : grands trottoirs larges, pistes cyclables, vélibs, facilités pour traverser la routes, etc. Du coup, nous en marchons des kilomètres et notre podomètre s’affole!

Qui dit Rio pense obligatoirement aux célèbres plages de Copacabana et d’Ipanema. En effet, elles sont vraiment belles. Nous avons même assisté à un dimanche sans voitures dans ces deux quartiers ou tous les Cariocas sortent leurs baskets, leurs rollers, leur vélo et leur maillot de bain et se réapproprient la ville avec la mobilité douce et donnent au coin un vrai air de station balnéaire vraiment cool. Mais ça reste l’océan Atlantique battu par les vents. La température de l’eau reste très froide et seuls les plus courageux osent s’y baigner.

Vu la configuration particulière de la baie de Rio, la ville disposait de plusieurs forts aux endroits stratégiques afin de se protéger. Ils font encore aujourd’hui office de base militaire et sont encore gardés par l’armée brésilienne.

Ville coloniale

Pour l’architecture coloniale, c’est au centre-ville qu’il faut se rendre pour admirer quelques vieux bâtiments, d’une restauration inégale, ainsi que le théâtre, l’ancienne cathédrale et quelques palais de l’époque portugaise, sans oublier les célèbres mosaïques noires et blanches au sol.

Par contre, si vous voulez voir quelque-chose de vraiment moche, rendez vous à la cathédrale : une hérésie des années 1970 (1976 pour être précis) et même pas restaurée en plus! Pourtant, l’idée de base était de rendre hommage aux peuples indigènes de l’époque précolombienne avec cette forme pyramidale mais ça a vraiment mal vieilli.

Escalier Selaron

Une attraction majeure du centre de Rio reste l’escalier Selaròn, 215 marches ornées de carreaux de faïence de 120 pays différents (même notre petite Suisse y a participé!). Il a été construit à l’occasion de la coupe du monde de 1994.

Dans l’ensemble, Rio nous a plutôt enchantés, surtout que nous n’en attendions pas grand chose. Pour utiliser une expression bien de chez nous : nous avons été déçus en bien! Nous n’avons pas ressenti une once d’insécurité mais nous sommes restés prudents en évitant les favelas et de montrer tout signe extérieur de richesse.