
Nous nous sommes vite rendus compte que les transports à Bali sont une vraie galère. Les prix sont prohibitifs sous le seul prétexte que nous sommes blancs, ce n’est pas confortable et c’est très mal organisé. Depuis Pemuteran, nous négocions un trajet en Chicken Bus. Nous ne comprenions pas pourquoi les transports étaient affublés de ce surnom (bus poulet en français) jusqu’à ce qu’un gars embarque avec une vingtaine de poules de son élevage. Vu la qualité des transports, nous scinderons notre tour de Bali en petites étapes dont la première sera Lovina Beach.
Lovina Beach

C’est une petite station balnéaire relativement tranquille, ce n’est pas trop blindé de touristes et le rabattage reste anecdotique, nous nous attendions à pire. Le seul attrait du coin est de se lever au milieu de la nuit, de prendre un bateau et de se retrouver au lever du soleil avec des dizaines d’autres bateaux à touristes à attirer avec de la nourriture de pauvres dauphins qui n’ont rien demandé. Nous n’avons pas été vérifier par nous-mêmes si ça se passait vraiment comme ça mais les différents retours que nous avons eu de ces excursions ont suffi à nous dissuader d’y participer.
La Playa

Il y a une jolie plage de sable noir volcanique, la mer y est tranquille est chaude. C’est moins impressionnant qu’à Pemuteran mais ici, aucun risque de se blesser avec du corail! Nous y avons passé deux jours tranquilles à profiter de la playa, de la gastronomie locale et surtout de la piscine, c’est tellement rare qu’un logement avec piscine soit dans notre budget que, quand c’est la cas, nous en profitons à fond! Surtout que Lovina Beach n’offre pas beaucoup d’autres activités.





Comme partout à Bali, les temples hindous sont partout et la population locale les remplissent d’offrandes.





Sunset

Comme la plage est bien dégagée, il y a une superbe vue sur l’ouest donc sur les couchers de soleil, quand les nuages ne viennent pas trop jouer les trouble-fête!
Singaraja

Nous nous sommes arrêtés à Singaraja uniquement car c’est un carrefour de transports publics avec un vrai terminal de bus où nous pourrons négocier plus facilement la suite de notre trajet. Sinon, Singaraja est juste la grande ville de la côte nord de Bali avec son trafic infernal et son urbanisme anarchique.




Pura Agung Jagatnatha

C’est le plus grand temple du nord de Bali avec une architecture typique de la région, bien que de construction récente. (1993). La tour centrale mesure 15 mètres de haut. Les conditions d’entrée sont strictes : tenue correcte exigée, mais pas de panique, on nous prête des sarong! Sachez qu’une femme qui a ses menstruations ou une personne en deuil n’ont pas le droit de pénétrer dans le temple. Alors que tout autour, c’est le chaos de la ville, à l’intérieur de l’enceinte du temple, c’est le calme absolu. Tout est symétrique, calculé, chaque détail compte. On ne dirait pas que c’est la même population qui construit les temples et les villes! Comme le coin n’est pas vraiment touristique, nous sommes les seuls à visiter et c’est très agréable!






Ils sont partout!

C’est moins marqué en Indonésie qu’ailleurs, mais chaque pays d’Asie a sa diaspora chinoise. Il y a environ 1600 ressortissants chinois à Bali, dont environ 500 à Singaraya. Le temple Ling Gwang Kiong sur le front de mer, regroupe sous le même toit les trois principales philosophies chinoises : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. La couleur rouge prédominante représente le bonheur et les lions à l’entrée, la richesse.







Le front de mer

Il y a quand même un front de mer qui ressemble à quelque-chose et qui s’éloigne un peu du brouhaha de la ville. Il y a une petite promenade, des maisons sur pilotis, un petit temple hindou. Il y a la traditionnelle plage de sable noir mais, pour Bali, c’est juste une plage quelconque, mais il est quand même agréable de s’y promener loin du trafic et de la pollution.






Un peu de farniente et un peu de culture au menu de ces étapes balinaises, ça nous change un peu et ça fait du bien. Nous allons continuer notre route vers l’est au gré des transports, et nous verrons bien où le destin nous mènera.
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