La vie est faite de hauts et de bas et de galères à gérer. En tant que backpackers, nous n’échappons pas à la règle. Nous avons eu notre lot de petits tracas à résoudre. Mais avec le recul, nous nous apercevons que rien n’était vraiment grave et que chaque problème a sa solution.
Nous vous partageons quand même quelques-unes de nos expériences. La liste est loin d’être exhaustive car nous avons oublié la plupart de nos petites déconvenues pour nous concentrer sur le positif.
La vitre du bus cassée par une pierre en partant de Montevideo

Nous étions bien installés dans notre bus de nuit qui reliait Montevideo à Cordoba, entre l’Uruguay et l’Argentine quand, à peine sorti de la ville, nous entendons un gros boum et une vitre qui vole en éclats.
Comment avons-nous réagi? Une fois le premier choc passé et avoir constaté qu’il n’y avait, heureusement pas de blessés, nous avons, comme tous les passagers, rassemblé nos affaires et attendu que la compagnie affrète un bus de remplacement. Nous sommes quand même arrivés à bon port et, en prime, on nous a offert l’apéro!

Se sauver d’un champ de lavande au milieu de la Patagonie Argentine

Notre volontariat dans un champ de lavande au milieu de nulle part ne nous convenant pas vraiment, nous avons donc décidé, d’un commun accord avec nos « patrons », d’écourter l’expérience. Mais comme ils étaient partis pour la journée, nous avons dû nous débrouiller pour retrouver la civilisation.
Comment avons-nous réagi? Nous nous sommes traînés avec nos sacs jusqu’à la route principale située à un kilomètre de la ferme et nous avons essayé l’autostop. Heureusement, c’est une pratique courante en Argentine et, même sur cette route peu fréquentée, nous avons trouvé un véhicule en moins de 15 minutes qui nous a amené au centre de Puerto Madryn. Malgré les fêtes de fin d’année, nous avons trouvé un logement sans trop exploser le budget et nous avons participé à un asado de Noël vraiment sympa!

Etre bloqués à Uyuni sous la pluie à cause d’une grève

Notre court séjour en Bolivie aura été très humide. Après la visite du salar d’Uyuni, nous avions prévu de passer par Potosi et Sucre et ensuite d’entrer au Pérou par le lac Titicaca. Mais voilà, Madame la pluie en a décidé autrement. Donc nous avons planché sur un plan B, mais des gréviste très en colère contre le gouvernement bloquaient toutes les routes. Impossible de sortir du village d’Uyuni!
Comment avons-nous réagi? Nous n’avons pas eu le choix de rester en stand by une journée à Uyuni à manger de la soupe de poulet pour nous réchauffer. Nous avons trouvé un départ pour le Chili pour le lendemain à 4h du matin. Après avoir attendu quatre heures à la douane chilienne, nous arrivons enfin dans un endroit sec aux températures plus clémentes. Après un long trajet, nous sommes enfin à Arica avec sa plage et ses otaries. Grâce à ce changement de plan, nous avons découvert la ville d’Arequipa au Pérou qui est un vrai bijou!

Madame Turista s’invite à Arica

Après la modestie bolivienne, le Chili paraît vraiment riche et propre et nous avons sûrement relâché notre attention sur les risques sanitaires. Mais la turista nous a vite remis à l’ordre!
Comment avons-nous réagi? Nous avons prolongé notre séjour en nous nourrissant de galettes de riz et de bananes et nous avons attendu d’être en forme pour repartir sur de nouvelles aventures. Mais comme nous avions le temps de nous reposer, aucun impératif de date et aucun stress, la convalescence s’est déroulée assez rapidement.

La route de montagne entre Cuzco et Ica au Pérou

Les Andes sont vraiment très belles et majestueuses mais, pour s’y déplacer, il faut emprunter des routes de montagnes bien sinueuses et comme nous souffrons tous les deux du mal des transports, les trajets sont rarement agréables. Cerise sur le gâteau, lors de ce fameux trajet Cuzco – Ica, la personne derrière nous était vraiment malade et nous avons eu droit à de jolis bruitage de vomissements.
Comment avons-nous réagi? Contre le mal de transport, notre meilleur remède est le sommeil et contre le bruit, nous avons des écouteurs et de la bonne musique. Nous avons quand même fini par arriver à bon port, en relativement bon état, même s’il a fallu enjamber les sacs plein de vomi qui étaient transparents pour sortir du bus!

En panne en pleine nuit sur la Panaméricaine au Pérou

Nous étions partis pour un trajet de nuit de Lima à Trujillo. Mais, en pleine nuit et au milieu de nulle part, le bus s’arrête. Verdict : grosse panne et impossible de continuer avec ce véhicule. Il nous a fallu attendre trois heures un bus de remplacement et nous n’avons pas pu avertir notre hôte à Trujillo de notre retard.
Comment avons-nous réagi? En fait, Van ne s’est aperçue de rien car qui dit panne, dit air conditionné hors service et il faisait enfin assez chaud pour qu’elle dorme d’un sommeil profond. C’est quand Fab l’a réveillée pour changer de bus qu’elle a compris que quelque-chose ne tournait pas rond. Quant à notre hôte qui a quand même dû se résoudre à ne pas nous attendre et partir travailler, ce sont les voisins qui l’ont averti de notre arrivée et il est passé nous ouvrir la porte.

Le trajet en bus Cuenca – Baños en Equateur

Il y a aussi les Andes en Equateur avec leurs routes de la mort, comme au Pérou. Mais, en plus, il y a des chauffeurs kamikazes qui menacent de nous tuer à chaque virage à cause de leur conduite dangereuse.
Comment avons-nous réagi? Là, nous avons vraiment flippé et nous avons vraiment été soulagés d’arriver vivant à Baños!

Nous avons été refusé à l’embarquement pour notre vol pour les Galapagos

Avec le recul, cette mésaventure est, pour l’instant, notre plus grosse galère de notre périple! Lors du check-in à l’aéroport de Guayaquil, on nous refuse l’embarquement au prétexte que nous n’avons pas payé le bon prix alors que nous avions bien coché la case « étranger » lors de la réservation. La compagnie admet que l’erreur vient de son site internet mais ne veut faire aucun geste.
Comment avons-nous réagi? Très mal! Mais après une heure à parlementer avec la responsable des ventes, nous réussissons quand même à embarquer en payant le supplément étranger mais au prix plancher (A la base, elle voulait nous faire payer 400$ par tête car c’était le prix du jour) et nous avons été surclassé en Business Class pour la peine. Finalement, l’expérience des Galapagos était tellement grandiose que cet incident n’a plus vraiment d’importance.

Van qui perd son téléphone à Guayaquil

A force de se promener partout avec nos smartphones, il fallait bien qu’arrive un jour où nous devions en perdre un…
Comment avons-nous réagi? Avec une flopée de jurons que la décence nous interdit de retranscrire ici. Puis finalement, ce n’est que du matos et ça se remplace. Du coup, Van a fait du tri dans ses contacts et elle possède un numéro équatorien dont elle n’est pas fichue de se souvenir du moindre chiffre!

Dormir dans un quartier craignos de la Nouvelle-Orléans

Notre budget de backpacker ne nous permettant pas de dormir dans le Vieux Carré, il fallait bien se rabattre sur la périphérie. Mais nous ne sommes pas du tout rassurés par l’insécurité ambiante du quartier.
Comment avons-nous réagi? En faisant profil bas et en rentrant avant la nuit

Van qui attrape une pneumonie à Mérida, Mexique

Avec les sargasses et l’épidémie de grippe, les chances de tomber malade étaient quand même élevées. Mais Van, étant vraiment mal, s’est quand même résignée à consulter un médecin. Verdict : pneumonie!
Comment avons-nous réagi? Il faut savoir que le système médical mexicain est très correct. Nous avons rapidement été pris en charge et Van a bénéficié de médicaments adéquats. Nous avons exceptionnellement augmenté le budget logement afin d’avoir une chambre vraiment confortable et reposante. Après une semaine à se reposer et à suivre les recommandations médicales, nous avons pu reprendre notre route en pleine forme!

Le bus Campeche – Palenque est complet

Depuis Campeche, notre but était de prendre le bus qui va directement à Palenque. Mais pas de chance, c’est complet.
Comment avons-nous réagi? Comme la version directe ne fonctionnait pas, nous avons pris la version par étapes. Et finalement ce fut une bonne surprise! Nous avons débarqué à Ciudad del Carmen, une petite ville coloniale vraiment sympa au bord du Golfe du Mexique. Et, cerise sur le gâteau, nous avons pu apercevoir quelques dauphins au coucher du soleil!

Se retrouver dans un bled perdu en Malaisie avec un bus complet pour Mersing

Cette galère, nous la devons en partie à Fabien qui voulait absolument prendre le train! Nous nous sommes arrêtés dans la petite ville sans intérêt de Kluang afin de prendre un bus pour Mersing dans le but de rejoindre l’île de Tioman. Arrivés à la gare routière, on nous apprend que le bus est complet…
Comment avons-nous réagi? En Malaisie, tout le monde parle tellement bien anglais qu’il est super facile de communiquer même dans un bled complètement improbable. En regardant la carte, nous nous sommes aperçus que nous étions déjà bien au sud de la péninsule malaise et qu’il fallait moins de deux heures de trains pour rejoindre Singapour. Comme il restait des places, nous avons sauté sur l’occasion et profité des food courts locaux pour nous restaurer en attendant le train.

Essayer de se déplacer à pied à Pontianak, en Indonésie.

Pontianak, c’est un peu l’enfer : c’est moche, pollué et le trafic y est vraiment infernal! Comme nous étions juste de passage, nous en avons profité pour aller voir le monument qui symbolise la latitude zéro. sur la ligne équatoriale. Pour y aller, pas de problème, nous avions du wifi et l’application grab, par contre pour le retour, il a fallu se frayer un chemin entre les scooters et les déchets.
Comment avons-nous réagi? En redoublant de prudence. Mais finalement, l’expérience fut très sympa! Comme nous étions les seuls blancs, beaucoup de gens ont arrêté leurs scooters pour nous demander de poser pour des selfies.

Se faire virer d’un volontariat à Malacca

Nous étions en volontariat dans une guesthouse à Malacca quand, suite à diverses incompréhensions et à des différences culturelles, les relations avec notre « patronne » ont commencé à se dégrader. Un beau matin, elle a demandé à tous les volontaires de prendre leurs sacs et de dégager!
Comment avons-nous réagi? Comme elle nous l’avait demandé, nous avons pris nos sacs et nous sommes partis. Nous sommes entrés dans le premier Starbucks afin d’avoir du wifi pour nous trouver un logement pour le soir même. Avec le temps libre que nous avons gagné, nous avons été découvrir les Cameron Highlands.

Notre vol pour Phuket a presque trois heures de retard

Nous étions à KL et nous étions attendus de pied ferme par les parents et le parrain de Fab à Phuket. Mais, en arrivant à l’aéroport, c’est la cohue et notre vol est annoncé avec presque trois heures de retard!
Comment avons-nous réagi? Sereinement, car ce n’est pas vraiment une galère. Nous avons quand même été demandé un dédommagement au comptoir d’Air Asia, sans trop y croire. Et ça a payé! Nous avons réussi à obtenir le repas! Et nous avons réussi à atteindre Patong avant le dernier bus! Les parents et le parrain de Fab ont juste dû prendre leur mal en patience en buvant des verres au bar du coin!

Les trains en Inde

Prendre le train en Inde, c’est une sacrée aventure! Ce n’est jamais à l’heure et c’est blindé de monde!
Comment avons-nous réagi? En nous adaptant. En nous asseyant par terre ou sur le porte bagage et en prenant notre mal en patience. Avec le recul, ça reste quand même une expérience incroyable!

Se retrouver à Jakarta avec le centre-ville bouclé

Mauvais timing! Nous avons débarqué à Jakarta pendant les émeutes faisant suite aux élections présidentielles controversées. Pour éviter les débordements, le centre-ville a été complètement bouclé et gardé par des centaines de représentants des forces de l’ordre.
Comment avons-nous réagi? En suivant les consignes de la police, il ne faut pas trop rigoler avec les forces de l’ordre! Mais se retrouver devant un mur de policiers armés jusqu’au dents mais qui te lancent des « Hello! » en souriant juste parce-que tu es blanc, c’est assez hallucinant!

La mort de notre appareil photo à Singapour

Lors de notre deuxième séjour à Singapour, notre appareil photo a décidé de rendre l’âme! C’était à prévoir, il avait déjà quelques années, nous lui avons fait subir le chaud, l’humidité, le froid, l’altitude, le sable, etc et il commençait à montrer des signes de faiblesse.
Comment avons-nous réagi? Une chose était sûre, vu les prix pratiqués dans la cité-état, il était hors de question que nous remplaçons un quelconque matériel à Singapour! Nous avions un moment pensé à nous contenter de notre téléphone portable pour prendre des photos mais, après réflexion, nous ne pouvions pas concevoir d’illustrer ce blog avec des photos de smartphone! (Et pourtant nous sommes encore très amateurs en photographie!) Nous avons donc fait un détour par KL avant de rejoindre la côte est afin de trouver un appareil qui nous convienne à prix raisonnable.

Après avoir lu tous ces paragraphes, vous vous êtes sûrement aperçus que, finalement, nos petites galères n’étaient pas si graves et que nous avons, à chaque fois, trouvé une solution. Il y a sûrement une multitude de ces petits tracas qui nous attendent sur la route, mais ça ne va pas nous arrêter et nous trouverons, encore une fois, sûrement une solution!
Vraiment sympa cet article. Finalement, ce ne furent que de petits tracas , sans vol ni accident heureusement.
Quant à moi, je citerais une colite néphrétique au fin fond de l’Indonésie, une dent de sagesse extraite à Bombay, un saut impressionnant à Fidji dans une rivière en crue d’une hauteur de 6 mètres au moins …, Une chute de moto sans gravité au Vietnam, et en Corée du Sud, le bol de changer de programme à la dernière minute ( avion au lieu de bateau ) pour aller d’incheon à jeju : le ferry a coulé, entraînant la mort de 140 passagers….
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Oh waw! Il faut croire que ce n’était pas ton heure pour le ferry! On te souhaite moins de galère pour la suite de ton périple!
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