Durée du séjour : 20 jours. Nous avons demandé un visa de 30 jours afin de bien profiter du pays, mais il est possible d’en obtenir un juste pour 10 jours.
Budget : 393,630 rials omanais (1018,80 CHF / 912,40€) ce qui fait une moyenne de 50,95 CHF (45,60€) par jour. Nous ne sommes juste pas arrivés à notre budget des 50 francs mais, comme Oman est un pays très cher, nous avions prévu un budget journalier de 60 CHF (53,75€). Nous avons pu rogner sur le logement grâce à Couchsurfing mais nous avons loué une voiture durant 6 jours et nous avons dépensé 108 CHF (96,70€) juste pour les visas.
Distance parcourue : 4627 km de Al Wajajah (frontière avec les Emirats) – Mascate – Al Amarat – Wadi Dayqah Dam – Wadi Shab – Quriyat – Mascate – Salalah – Mascate – Nakhal – Rustaq – Mascate – Nizwa – Misfah – Bahla – Mascate – Sour – Ras al Hadd – Jalad Bani Buali – Mascate – Sohar – Mascate. En bus, en voiture avec des locaux et en voiture de location
Gouvernorats traversés : 7 Al Buraimi, Al Batina, Mascate, Al Dakhiliya, Ach-Charqiya, Al Wusta et Dhofar.
Extrêmes d’altitude : le niveau de la mer à Sohar, Mascate, Salalah, Sour et sur les côtes, 700 mètres à Misfah, rien de bien impressionnant
Extrêmes de température : 26 degrés à Mascate quand c’était encore l’hiver, 39 degrés au milieu du désert sur la route de Salalah et à Sour.
Mots d’arabe appris : quelques-uns à Mascate mais quand nous essayions de les répéter ailleurs, on nous répondait : « ah mais il n’y a qu’à Mascate qu’ils disent ça! »



J’aime/ J’aime pas
Comme d’habitude nos coups de gueule et nos coups de cœur et toujours le négatif en premier, histoire de finir positivement!
Coups de gueule
- L’air sec du désert : Ce n’est pas spécifique à Oman mais c’est là où nous en avons le plus souffert. (surtout Van!) Après des mois passés sous une humidité ambiante dépassant les 75%, se retrouver dans un climat aride provoque un vrai choc thermique : la gorge, le nez et les sinus qui brûlent, la peau qui pèle et un mal de tête permanent! Les sensations de sécheresse extrême s’atténuent un peu en bord de mer mais nous nous réjouissons quand même de retrouver nos tropiques!
- La dépendance à la voiture : Les Omanais vivent une vraie histoire d’amour avec leur voiture, ce qui est assez typique des pays producteur de pétrole. Tout est fait pour faciliter l’accès à son propre véhicule (assurances, voiture et essence très bon marché), malheureusement, au détriment des transports publics qui sont peu nombreux et pas toujours pratiques.
Coups de cœur
- La population locale : Nous avions déjà mis la barre très haut en terme d’accueil des habitants, notamment en Malaisie et en Argentine, mais avec les Omanais, nous atteignons un niveau difficile à égaler. Il est très facile de trouver à se faire héberger par Couchsurfing tant les gens sont prêts à nous accueillir, ça fonctionne tellement bien que nous avons été obligés de décliner une bonne dizaine d’invitations! Les gens ont un excellent niveau d’anglais, ont en général un très bon niveau d’éducation et beaucoup d’entre eux ont déjà pas mal voyagé donc il est facile d’échanger sur une multitude de sujets. Nous avons été agréablement surpris sur leur ouverture d’esprit par rapport à notre grande différence de culture car à Oman, les traditions sont rigoureusement respectées.
- La modestie : Oman est autant riche que ses voisins les Emirats et l’Arabie Saoudite mais le montre moins. Evidemment, à Mascate, tout est étincelant et les bâtiments administratifs sont beaux et modernes mais ça s’arrête là. Il n’y a pas de gratte-ciels comme à Dubaï et tout le monde se fiche d’avoir la plus haute tour du monde. Toute cette humilité déteint sur le caractère des gens et c’est assez plaisant.
- Les paysages : c’est surtout pour ça que nous sommes venus à Oman et nous n’avons pas été déçus. Grandes étendues désertiques, dunes de sable et montagnes façonnées par l’érosion nous ont enchantés. Mention spéciale pour les côtes : les plages sont immenses, magnifiques et la mer est transparente! Mais l’eau est encore froide en ce début de printemps et de toute façon, la baignade ne fait pas partie de la culture omanaise.
Bizarreries omanaises
- L’argent : Il faut être super vigilant car le rial omanais, ça vaut une blinde! (1 OMR = 2,60 CHF ou 2,30€). Les montants paraissent dérisoires mais vu le taux de change, c’est trompeur! Le rial est tellement fort qu’ils ont été obligés de le diviser en 1000 au lieu des centimes habituels, un millième s’appelle un biaza. Et afin de ne pas encombrer les poches de petites pièces de monnaie, ils ont dû imprimer des billets de 100 et de 500 biazas. Donc finalement, nous nous retrouvons avec presque autant de petits billets sans valeur qu’avec des roupies indonésiennes!
- Le drive-thru à l’Omanaise : tu es au volant de ta voiture, tu t’arrêtes devant un resto qui fait des plats à emporter, tu klaxonnes, un employé indien ou philippin vient t’apporter le menu, tu commandes ce que tu veux et tu attends qu’on t’apporte ton repas, le tout sans bouger tes fesses de ta voiture! Quand nous disions que les Omanais étaient mariés à leur voiture!
- La bise : Les hommes se font la bise entre eux « nez à nez ».
- L’activité phare d’un week-end branché : c’est de parcourir les dunes en 4×4 et, souvent, de rester planté dans le sable!







C’était une très jolie découverte d’un pays qui gagne à être connu! C’est sûrement le pays où nous avons connu les plus grands chocs, thermique et culturel! Nous avons eu de la peine avec certaines coutumes mais nous nous y sommes quand même habitués. Les rencontres avec les gens sont tellement extraordinaires et riches qu’elles nous font vite oublier les petits tracas de la vie quotidienne très conservatrice.