Notre top 10 de nos plages préférées

Comme nous sommes irrésistiblement attirés par la mer, nous avons passé pas mal de temps le long des côtes et sur les plages. Nous avons vu des paysages côtiers vraiment extraordinaires et ce fut un vrai challenge de ne choisir que dix plages pour notre classement car chacune possède son charme! Mais comme nous aimons les défis, nous nous sommes prêtés au jeu des dix plus belles plages selon Van&Fab.

C’est parti pour des paysages de rêve!

: Ipanema, Rio de Janeiro, Brésil

Il est rare qu’une plage urbaine fasse rêver mais Rio de Janeiro est une exception grâce à Ipanema, une plage de sable blanc avec une eau transparente en pleine ville. Les montagnes découpées de la baie recouvertes de forêt tropicale ne gâchent en rien le paysage! Seul bémol : le paysage urbain derrière la plage n’est pas top.

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: Turtle Beach, Oman

Turtle Beach se trouve dans la localité de Ras al Had, au sud de la ville de Sur sur la côte est du sultanat d’Oman. Sa particularité est d’avoir une quantité de petits coquillages qui donnent au sable une couleur rose. Les paysages désertiques et l’eau turquoise renforcent le côté paradisiaque. Dommage que l’eau soit très froide et que les courants soient trop forts pour que ce soit propice à la baignade.

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: Varkala, Kerala, Inde

Impossible d’établir ce classement sans parler des plages du Kerala donnant sur la mer d’Arabie, sur la côte sud-ouest de l’Inde! Nous avons adoré celle de Varkala au pied d’immenses falaises de roches rouges recouvertes de végétation tropicale. En plus, la station balnéaire est très calme et c’est un bon endroit pour se ressourcer avant d’affronter la frénésie de l’Inde.

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Oasis Beach, Salalah, Oman

Cette plage se mérite car elle est assez isolée mais une fois enfin sur place, c’est le paradis! Surtout qu’il n’y a personne! Elle se trouve à quelques kilomètres de la ville de Salalah, dans le sud du sultanat d’Oman. Il y a également un petit promontoire rocheux sur lequel il est possible de grimper afin d’observer la vue magnifique sur la mer d’Arabie.

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Blue Lagoon Beach, Padang Bai, Bali, Indonésie

Même si nous avons trouvé Bali gangrené par le tourisme de masse, nous avons tout de même trouvé notre bonheur avec la plage de Blue Lagoon située à l’extrême est de l’île de Bali, dans la localité de Padang Bai. Les touristes viennent ici pour prendre le ferry pour Lombok et ne s’y attardent pas, donc cette plage est peu fréquentée, surtout qu’il faut s’y rendre à pied. Cerise sur le gâteau, le lieu est propice au snorkelling!

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Teluk Padok, Similajau National Park, Bornéo, Malaisie

A ceux qui aiment les endroits sauvages et isolés, cette plage est pour vous! Elle se trouve dans le parc national de Similajau, dans l’état du Sarawak, dans le nord de l’île de Bornéo. Elle n’est accessible qu’à pied en traversant une magnifique forêt équatoriale peuplée d’animaux incroyables. La végétation luxuriante s’avance d’ailleurs jusqu’à la mer. Si l’eau est assez chaude, la baignade est toutefois déconseillée à cause de la présence de crocodiles.

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#4 Haffa Beach, Salalah, Oman

Décidément, le sultanat d’Oman est à l’honneur dans ce classement! Pourtant, nous nous y sommes rendus pour beaucoup de choses, mais pas pour la plage! Ce fut donc une bonne surprise de notre séjour omanais. La ville de Salalah possède une longue plage de sable blanc donnant sur la mer d’Arabie et s’étendant sur des kilomètres. Comme la baignade ne fait pas partie de la culture locale, on n’y croise quasiment personne, si ce n’est quelques sternes et quelques mouettes.

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Pandai Cremin, Cabo Rachado, Malaisie

Le Cabo Rachado, exlave de l’état de Malacca près de Port Dickson, est sûrement un des plus beaux endroits de la Malaisie péninsulaire… et un des moins touristiques! C’est vrai qu’il se mérite : il est difficilement accessible en transports publics et, avant d’accéder au phare et à la plage, il faut effectuer une bonne randonnée dans la forêt tropicale. C’est exactement ce que nous aimons! C’est déjà un vrai bonheur de marcher dans une végétation idyllique en observant les animaux alors, quand après l’effort tu débarques sur une plage paradisiaque et déserte, tu es au nirvana!

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Mirissa, Sri Lanka

Le Sri Lanka regorge de plages paradisiaques. En ce qui nous concerne, la plus belle est Mirissa, sur la côte sud du pays. Le sable est fin, la mer est turquoise et chaude! Il y a un promontoire rocheux sur lequel on peut y grimper et admirer le lagon. Eh oui, il y a un magnifique petit lagon directement sur la plage où il est possible de s’adonner aux joies du snorkelling!

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Tortuga Bay, îles Galapagos, Equateur

Les Galapagos sont vraiment le point d’orgue de notre tour du monde! C’était tellement énorme que ce sera vraiment difficile de trouver quelque-chose de mieux! Il est donc logique que Tortuga Bay, sur l’île de Santa Cruz, figure en première place de notre classement! Non seulement c’est une plage paradisiaque avec eau turquoise et sable fin, mais aussi, de magnifiques pierres volcaniques donnent un peu de relief au paysage. Mais le plus incroyable, c’est la présence d’animaux terrestres et marins qui ne se trouvent nulle part ailleurs!

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Rassurez-vous, ce classement ne signifie pas la fin de nos aventures! Au contraire, ça nous motive encore plus à trouver des endroits tout aussi paradisiaques. D’ailleurs, nous nous dirigeons gentiment vers la côte est malaisienne réputée pour ses plages de rêves, ses îles et ses spots de snorkelling!

En attendant, nous espérons vous avoir fait rêver un peu en piochant dans nos souvenirs…

Bali : Tulamben, Amed & Padang Bai cap sur l’est

A Singaraja, il y avait effectivement un terminal de bus/bemo/taxi où nous avons tenté, toujours aussi difficilement, de négocier notre transport. Mais les chauffeurs s’organisent en véritables gangs afin de tondre au mieux les touristes. Heureusement, nous avons trouvé un petit vieux avec son bemo (une sorte de minibus) qui se tenait à l’écart et qui a accepté de nous emmener à bon prix. Il s’est fait littéralement lyncher par ses collègues mais lui a eu la course!

Nous continuons gentiment notre route toujours sur la côte nord de Bali en direction de l’est où nous nous arrêtons dans la petite station balnéaire de Tulamben.

Tulamben

Tulamben est une station balnéaire entièrement dédiée à la plongée sous marine ou au snorkelling et c’est tout. C’est d’ailleurs la seule activité possible du lieu, tu ne peux même pas profiter de la playa car ce sont d’énormes galets et ce n’est pas très confortable pour la bronzette. Les fonds marins sont sympas  et il y a une quantité non négligeable d’espèces de poissons mais c’est assez la galère pour y accéder et les courants sont forts. Il faut être de relativement bons nageurs pour vraiment bien profiter du spectacle. Bref, en ce qui nous concerne, ce n’est de loin pas le meilleur spot de snorkeling.

Amed

C’est également une station balnéaire tournée exclusivement vers la plongée sous marine et le snorkeling, mais pour les Français! Il y a effectivement quelques Français qui ont ouvert des écoles de plongée dans le coin et, du coup, tout est écrit dans la langue de Molière. C’est assez bizarre après avoir baigné pendant onze mois dans les langues étrangères. Les coraux sont plus faciles d’accès qu’à Tulamben même si la plage est plutôt caillouteuse. Il faut juste faire attention de ne pas abîmer les coraux et de ne pas se blesser car les récifs sont vraiment peu profonds.

Le village est situé en hauteur par rapport à la plage, ce qui permet d’avoir une jolie vue sur la baie. L’eau est tellement transparente qu’il est possible d’apercevoir parfaitement les récifs depuis en haut.

Parenthèse culturelle : il y a du vin à Bali!

Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant des bouteilles de vin made in Bali dans les supérettes locales! Les vignes ne poussent pas sous un climat tropical! Et pourtant… Un Australien en a fait l’essai en plantant des ceps originaires de son pays sur le versant nord du volcan. Il faut dire que la côte nord de Bali est très aride et, même pendant la mousson, elle ne reçoit que très peu de pluie. Avec la terre fertile volcanique, c’est un cocktail gagnant. D’ailleurs les ceps s’y plaisent tellement qu’ils donnent des grappes trois fois par année! Seul point négatif : les vendanges trisannuelles épuisent les ceps qui ont une espérance de vie qui dépasse à peine dix ans et le raisin est d’une qualité moyenne.  Nous avons goûté un cabernet sauvignon assemblé avec 25% de syrah et, bien que fruité, il était vraiment léger pour ce genre de cépage et très peu tannique. Mais pas mauvais pour autant!

Padang Bai

Nous avons failli zapper cette étape. Il était assez difficile de glaner des infos et le peu de commentaires que nous avons trouvés sur la destination étaient mitigés. Mais notre instinct nous soufflait d’y aller quand même. Nous avons pris cette fois un bus shuttle spécial touristes pour nous y rendre. Les prix y sont relativement corrects même s’ils sont gonflés pour les étrangers et surtout, ils sont fixes, pas besoin de se casser la tête à négocier avec la mafia des transports, ce qui devient usant à la longue. En plus, ils possèdent quand même un minimum de confort! Pour rejoindre Padang Bai, il faut passer par une route de montagne où les paysages de rizières en terrasse sont magnifiques.

Padang Bai nous surprend en bien. C’est un village de pêcheurs où vivent les Balinais et qui n’est pas entièrement tourné vers le tourisme.  Comme nous avons changé de versant, nous sommes maintenant plein est, le climat se fait plus humide et la végétation plus luxuriante. Au lieu des habituels resorts, il y a une promenade sur le front de mer d’où nous pouvons apercevoir au loin, l’île de Lombok.

La plage du port

C’est d’ici que partent les ferries pour les îles Gili et Lombok et les touristes passent souvent en coup de vent à Padang Bai juste pour traverser le détroit. Il y a une jolie plage également. Comme nous nous sommes éloignés du volcan, le sable est passé du noir au doré mais ce n’est pas du sable fin, ce sont de gros grains qui te font un gommage gratuit et te donnent la peau toute douce!

White Sand Beach

Comme son nom l’indique, c’est une belle plage de sable blanc digne de la mer des Caraïbes! Mais elle se mérite, il faut suivre un petit sentier dans la forêt pour la rejoindre. Si la plage est le paradis de la bronzette, la baignade s’avère difficile en raison des forts courants marins.

Blue Lagoon Beach

A un petit quart d’heure de marche depuis le centre de Padang Bai, se trouve un véritable petit paradis sur terre. Côté plage, c’est du sable blanc et fin mais avec quelques pierres noires qui te rappellent que le volcan n’est pas si loin finalement. Côté mer, c’est un magnifique spot de snorkelling avec une mer transparente, des coraux incroyables et des espèces variées de poissons. Côté terre, c’est une forêt tropicale côtière et des mangroves avec des papillons et des oiseaux multicolores. Et pour enfoncer le clou, la température de l’eau est très agréable. En plus, il n’y a pas trop de monde! Et dire que nous avons vraiment failli zapper ça!! Comme quoi, il faut toujours écouter son instinct!

Nous ne prendrons pas le ferry, ni pour Lombok, ni pour les Gili. Nous sommes un peu limites avec le timing à cause de notre visa et nous voulons profiter à fond de Bali. Lombok nous aurait bien plu mais nous allons laisser le temps à la population de se remettre des séismes du mois d’août. Et qui sait? Nous comptons rester en Asie un bon moment, nous risquons fort d’y aller ces prochains mois.

Permuteran, notre arrivée sur Bali

Avant d’entamer cet article, nous tenons à remercier toutes les personnes qui, par différentes voies de communication, se sont inquiétées ou tout simplement nous ont demandé de prendre soin de nous suite au séisme puis au tsunami qui ont dévasté la région de Palu, à Sulawesi vendredi. MERCI A VOUS! Merci également à ceux qui le font régulièrement sans raison particulière. Nous sommes vraiment très touchés. En ce qui nous concerne, nous avons toujours été assez éloignés de l’île des Célèbes donc hors de danger. Il nous semble d’ailleurs qu’à l’heure de la catastrophe, nous étions dans l’avion.

C’est un deuxième gros coup dur pour l’Indonésie, juste deux mois après qu’un terrible tremblement de terre ait terrassé l’île de Lombok. Nous sommes profondément attristés par la nouvelle et de tout cœur avec les victimes, leurs proches, ainsi qu’avec les sauveteurs et les ONG qui œuvrent dans des conditions vraiment pas top. Nous profitons d’écrire quelques lignes afin de leur rendre un petit hommage…

Ce qui est embêtant avec l’Indonésie, c’est que nous n’avons qu’un visa de trente jours pour visiter un immense pays éclaté en plusieurs milliers d’îles. Il faut donc faire des choix. Notre première idée était de rejoindre l’île de Belitung par voie maritime mais la tâche était plus compliquée que prévu. Nous devions donc nous rabattre sur l’avion. Nous avons trouvé un chouette vol de Pontianak à Surabaya au nord-est de l’île de Java et de là, nous avions la possibilité de visiter Java ou de rejoindre Bali par voie terrestre et maritime. Fabien commençant à se languir du snorkeling, nous choisissons donc Bali en premier lieu. Le reste dépendra du temps qu’il nous restera sur notre visa.

Le train

Surabaya. deuxième ville d’Indonésie, est autant bordélique et bouchonnée que Pontianak, nous ne nous y attardons pas et nous rendons directement à la gare acheter des billets de train, que nous obtenons facilement. Si les faubourgs de la ville sont inintéressants, le paysage de campagne qui défile ensuite est beaucoup plus sympa avec des rizières, parfois en terrasses s’il y a du relief. Les plantations de riz sont beaucoup plus structurées que les villes dans ce pays!

Le ferry

Après six heures de train au milieu des paysages javanais, nous arrivons avec une ponctualité irréprochable à Banyuwangi, sur le détroit de Bali. C’est ici que nous prenons le ferry pour rejoindre l’île des Dieux. Le trajet est relativement court, mais nous n’avons pas vraiment le temps de nous rendre compte de grand chose, pratiquement tous les passagers nous ont sollicités pour les traditionnels selfies, vu que nous étions les seuls Occidentaux à bord. C’est toujours un exercice auquel nous nous plions avec plaisir. Quoi de plus gratifiant que d’offrir un petit instant de joie à quelqu’un?

Le paysage côté Java
Le Paysage côté Bali

A peine arrivés à terre, nous sommes harcelés, comme toujours, par les chauffeurs de taxi qui viennent te chercher alors que tu n’as même pas encore débarqué! Une fois débarrassés de ces enquiquineurs, l’ambiance change totalement. Nous laissons l’islam pour l’hindouisme balinais et son architecture spécifique. La végétation change aussi : après trois mois de saison sèche, nous avons plus l’impression d’être au bord de la Méditerranée au mois d’août pendant une canicule que sur une île tropicale. Quel contraste après la végétation très luxuriante de Bornéo!

Pemuteran

Les étapes balinaises ont été décidées selon les spots de snorkelling. Nous commençons par Permuteran, au nord-ouest de l’île. C’est un petit village de pêcheurs qui n’a encore pas trop cédé aux sirènes du tourisme de masse et les locaux te lancent des « Hello » par plaisir et non pas pour te vendre n’importe quoi. Comme partout à Bali, à Permuteran l’hindouisme est partout, même dans les jardins des maisons! Il y a des temples, des statues, des offrandes dans chaque coin du village et nous trouvons ça super joli.

La Playa

C’est une longue plage de sable noir typique des îles volcaniques et l’eau a une température plus qu’agréable. Le corail avait quasiment disparu du coin à cause du phénomène El Niño et de la pêche à la dynamite qui a été interdite depuis. Mais bonne nouvelle dans ce pays écologiquement catastrophique, il y a des « jardiniers du récif » qui pratiquent la reforestation des coraux avec le procédé Biorock. C’est un procédé qui consiste à fixer des coraux morts sur des structures en métal et d’y injecter des électrolyses à faible voltage afin que du calcaire se forme pour solidifier le corail. Et ça ne fonctionne pas trop mal. Certes, les coraux n’ont pas vraiment récupéré de jolies couleurs par contre la faune recommence à peupler les récifs. Il n’y a pas une énorme population mais par contre, les espèces sont très variées. Il faut faire très attention car le récif est à très faible profondeur et il est possible de l’abîmer par inadvertance en posant le pied dessus. Il faut aussi faire attention à nous car, nous avons testé pour vous, le corail ça coupe! Et après la coupure démange pendant des semaines! Si le paysage sous-marin est très beau, la surface n’a pas beaucoup à lui envier avec sa superbe plage surplombée par de magnifiques montagnes!

La colline

Comme l’air marin nous a filé la pêche, nous décidons de grimper la colline qui, à notre connaissance, n’a pas de nom afin de prendre de la hauteur et d’observer le paysage. C’est une petite montée qui dure à peine une heure et nous sommes accompagnés par des poules, des hirondelles et même des vaches (pas touche! Elles sont sacrées ici!) pour nous motiver.

Au milieu du parcours, nous ne coupons pas traditionnel temple hindouiste!

Ceci n’est PAS une croix gammée!

En fait oui, c’en est une mais elle n’a pas une sombre signification comme on a tendance à le penser en Europe suite à notre histoire. C’est une swastika, le symbole du bien-être et de la chance pour les Hindous et ceci depuis les millénaires, bien avant que les nazis se l’approprient comme symbole de leurs sombres desseins.

Le sommet

Il y a une jolie vue sur la baie depuis le sommet et théoriquement, un superbe coucher de soleil. Mais les nuages étaient au rendez-vous donc pas terrible le sunset. Mais nous ne regrettons pas d’être montés, c’était sympa de prendre un peu de hauteur.

Très belle découverte pour cette première étape balinaise. Nous redoutons un peu la suite car nous savons pertinemment que l’île est très touristique et que nous risquons de ne plus trouver des petits havres de paix tels que Pemuteran.