Les Keys et la mythique route 1

Vu que nous étions en Floride, il fallait que nous empruntions la mythique Route 1 jusqu’au bout! La route 1 traverse l’est du pays du nord au sud depuis la frontière canadienne dans le Maine jusqu’à Key West à l’extrême sud de la Floride. Vu que le climat de la Nouvelle Angleterre est beaucoup trop tempéré à notre goût, nous avons choisi l’option sud!

Nous voici donc au volant de notre bolide de location à parcourir les 156 km qui séparent notre base, Key Largo, la première îles des Keys depuis le continent, à Key West. La route est spectaculaire, surtout sur les ponts reliant les keys entre elles. Nous parcourons des paysages d’îlots, de mer turquoise et de mangroves même si nous trouvons que les keys sont très urbanisées avec des zones commerciales toutes moches qui s’étendent sur des kilomètres.

Après environ 2 heures de route, ou de ponts plutôt, c’est la fin de la route 1. Nous voici arrivé à Key West, le point le plus méridional des Etats-Unis continentaux. Oui, d’accord, nous ne sommes plus vraiment sur le continent mais les Keys sont quand même le prolongement de la Floride, contrairement à Hawaï qui est un archipel complètement isolé dans le Pacifique et qui est également bien plus au sud.

A 90 miles (environ 144 kilomètres), c’est Cuba! Aujourd’hui c’est une information qui peut paraître sans importance mais imaginez en 1962, en pleine crise des missiles, les gars ont bien dû flipper, les pauvres, en sachant « l’ennemi » si près. Heureusement, sur ce coup là c’est la diplomatie qui a gagné sur les armes et tout est rapidement rentré dans l’ordre et Key West a vite retrouvé sa douceur de vivre toute caribéenne.

Key West est affreusement touristique mais le centre-ville bordé de maisons coloniales typiques du sud des Etats-Unis et de pubs animés possède un certain charme auquel même nous, très critiques, avons succombé.

Lors d’un voyage en Floride, il vaut vraiment la peine de faire ce petit road-trip sur la route des Keys, les paysages valent le coup d’œil.  Mais nous déplorons fortement l’urbanisation anarchique de ce qui étaient des paradis naturels.

Pour la suite, nous devrions être dans un vrai paradis naturel cette fois…