Ambiance balnéaire à Playa del Carmen et Isla Cozumel

Nous faisons un break avec les Etat-Unis, autant pour la santé de notre budget que pour notre santé digestive! Nous y retournerons en août, en Californie, et profiterons de vous partager notre bilan à ce moment-là.

Le Mexique ne nous est pas totalement inconnu puisque nous en avons visité une partie il y a un peu plus de deux ans et nous avons adoré! Il était donc logique que ce magnifique pays ait une place de choix dans notre tour du monde!

Cancún

Oui Cancún c’est moche, c’est plein de gros immeubles super moches en béton abritant des hôtels ou des infrastructures touristiques et oui, c’est une vraie enclave américaine. Le seul avantage, c’est qu’il y a un aéroport bien desservi et c’est une bonne porte d’entrée pour visiter la péninsule du Yucatán. Et puis Cancun, c’est la plage, une vraie plage de rêve avec de l’eau claire et du sable blanc! Malheureusement, cette année, il y a des sargasses en quantité à cause de l’eau trop chaude. Ce sont des algues invasives qui donnent une couleur brunâtre à l’eau, qui se déposent en nombre sur le sable et qui ont une odeur nauséabonde quand elle se décomposent! Malgré ce gros bémol, les couleurs ne trompent pas : nous sommes bien dans les Caraïbes!

Playa del Carmen

Après trois mois intensifs composés de volontariats, visites, randonnées, road-trip, etc, il était temps de nous poser une petite semaine avant de repartir sur les chapeaux de roues. Nous avons choisi Playa del Carmen car, malgré son côté (hyper, méga!) touristique, il y a une vraie ville mexicaine avec des petits stands où nous pouvons nous régaler de tacos pour presque rien! C’est également plus facile à trouver des logements de backpackers qui ne soient pas trop éloignés de la plage et des restos.

Côté plage

Bien sûr l’attrait reste la plage. Franchement, ce n’est pas top. C’est encore plus bétonné qu’à Cancun et presque tout est privé appartenant à des resorts, de gros mastodontes de béton super moches construits directement sur le littoral. La présence des sargasses n’arrange rien. Nous sommes vraiment de tout coeur avec les employés municipaux qui passent leur journée en plein cagnard à essayer de nettoyer la plage de ce fléau en étant en contact direct avec l’odeur toxique et nauséabondes de ces algues.

Côté nature

L’avantage sous les Tropiques, c’est que la végétation est luxuriante. Les locaux ont su en tirer parti en laissant des hectares de forêt au milieu de la ville. C’est une vraie bouffée d’air frais lors des grandes chaleurs et, comme les touristes préfèrent la plage, nous pouvons déambuler tranquille sans croiser âme qui vive (sauf bien sûr des oiseaux, des papillons, des agoutis, des coatis et des iguanes!)

Côté culture

Il y a quelques vestiges de l’ancienne cité maya Xaman Ha qui subsistent encore à Playa del Carmen. Bien sûr, ce n’est rien comparé aux sites alentours comme Tulum et Chichen Itza, que nous avons visités il y a deux ans, mais c’est un joli but de promenade et ça change de la Quinta Avenida, la grande rue piétonne super touristique bordée de boutiques et de restaurants! Ce serait le premier site maya que les Espagnols rencontrèrent lors de leur accostage sur les côtes du Yucatan.

Nous ne savons pas si nous avons fait le bon choix avec Playa del Carmen mais ça nous a permis de profiter un peu de la riviera Maya sans trop plomber le budget. Nous avions trouvé un logement avec piscine qui nous a permis de nous reposer un peu avant de repartir à l’aventure!

Isla Cozumel

Au large de Playa del Carmen, à environ 19 kilomètres à l’ouest, se trouve la petite île de Cozumel qui est quand même la troisième du pays. Nous n’y avons pas été lors de notre séjour dans la station balnéaire mais à la fin de notre séjour mexicain, pour profiter une dernière fois de la mer des Caraïbes avant notre départ. Cette petite île de calcaire de 647 kilomètres carré est accessible en ferry depuis le débarcadère de Playa del Carmen. L’UNESCO l’a nommée comme réserve de biosphère. Espérons d’y trouver moins de béton que sur le continent!

San Miguel de Cozumel

C’est la seule urbanisation de l’île. Il n’y a rien de bien intéressant : bars, restaurants, boutiques de souvenirs, etc. Au moins, tout est concentré en un seul endroit et le reste de l’île peut être dédiée à la nature. Les Espagnols s’y établirent au XVIe siècle mais, avec le passage de plusieurs ouragans, il ne subsiste plus rien de cette période aujourd’hui.

Juste en dehors de la ville, il y a un petit récif où il est sympa d’y faire du snorkelling. L’accès y est un peu scabreux à cause des rochers mais une fois sous l’eau, c’est un véritable paradis marin. C’est une bonne alternative aux tours organisés qui sont très limites avec la protection de la nature. Par contre, c’est réservé aux bons nageurs.

Nous décidons de louer un scooter pour aller faire le tour de l’île. Plus précisément, le demi-tour de l’île. Toute la partie nord est inaccessible et laissée à l’état sauvage, d’où la réserve de biosphère. Dans un Mexique complètement à la ramasse pour les questions écologiques, cette mesure fait office de très bonne nouvelle!

Côte occidentale

C’est la côte la plus urbanisée de l’île. C’est de ce côté que se trouvent la ville San Miguel de Cozumel ainsi que quelques resorts installés en bordure de plage. Mais il y a aussi quelques belles mangroves et de superbes plages. Ici, on trouve des récifs coralliens extraordinaires près des côtes. Fabien s’est d’ailleurs découvert une vraie passion pour le snorkelling! Il est vrai qu’observer tous ces poissons multicolores dans leur milieu naturel reste une des meilleures expériences de voyage!

Punta Sur

C’est l’extrémité sud de l’île et c’est également une petite réserve naturelle appelée également Punta Sur. Avec le cap et ses vents à décorner des bœufs, nous ne sommes plus tellement dans l’ambiance Caraïbes. Avec ses plantes grasses résistantes au vents et ses pierres façonnées par l’érosion, la punta nous rappelle quelques endroits du Portugal. Mention « so cute » pour la petite chapelle trop mignonne qui veille sur le cap.

Côte orientale

Ici la nature est reine et le paysage change complètement. La côte est balayée par les vents venus directement de l’Atlantique. Malheureusement, comme rien ne protège le littoral du large, des tonnes de sargasses viennent s’échouer sur les plages.

C’était une très jolie découverte pour notre dernière étape latino-américaine et une occasion supplémentaire de profiter de la mer des Caraïbes. Nous pensions trouver beaucoup plus de touristes. Cozumel reste principalement une destination journalière depuis Playa del Carmen. Nous nous sommes restés sur l’île presque une semaine. Ça nous a laissé le temps d’explorer les endroits où les voyageurs de passages ne vont pas.