Top 20 de nos villes préférées

Après vous avoir fait rêver avec des plages paradisiaques, nous changeons un peu de registre avec le classement de nos villes préférées. Malgré notre côté backpakers un peu roots fans de randonnées, nous avons également un côté très citadin et adorons découvrir la culture de certaines villes.

En préparant cet article, nous nous sommes vite rendus compte qu’il nous était impossible de ne choisir que dix villes! Nous en avons visité tellement, chacune ayant un charme différent.

Voici donc nos vingt villes préférées de ce tour du monde

 #20 La Nouvelle-Orléans, Etats-Unis

Une des conditions requises par Van pour qu’elle accepte de se rendre aux Etats-Unis était un passage par la Nouvelle-Orléans. Et ce fut un bon choix. L’ambiance jazzy du Vieux-Carré est incomparable. Le côté vielle France est également vraiment sympa. Lors de notre passage, le temps était très chaud et très humide, renforçant l’impression de sud profond. Il y a juste un gros bémol : l’insécurité constante une fois franchie les limites du Vieux-Carré et du Garden District.

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Lima, Pérou

Lima est la ville dont nous avions le plus entendu parler en mal. Oui, c’est vrai, c’est une immense mégapole étouffée par le trafic infernal mais en prenant le temps de la visiter, nous avons découvert des trésors comme le magnifique centre historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et le quartier de Miraflores situé sur une falaise surplombant l’océan Pacifique. En plus, c’est l’endroit où nous avons trouvé les Péruviens les plus ouverts et les plus sympas.

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Buenos Aires, Argentine

Nous avons été à Buenos Aires à reculons, sachant que c’est une mégapole de quinze millions d’habitants. Mais finalement, ça ne se ressent pas tellement. Buenos Aires est la ville la plus européenne du continent américain avec ses différents quartiers rappelant Madrid ou Barcelone et ses quelques bâtiments haussmanniens très parisiens.

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Quito, Equateur

En arrivant dans les faubourgs de Quito, nous ne voyons qu’une jungle de béton dans les montagnes et ce n’est pas très avenant. Mais une fois dans le centre historique, nous sommes fascinés par ses ruelles en pente aux maisons colorées. Autre fait intéressant : à treize kilomètres au nord du centre ville, se trouve la « Mitad del Mundo », la latitude zéro.

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Trujillo, Pérou

Trujillo est une petite ville du nord du Pérou, moins connue que d’autres de ses consœurs péruviennes, mais bourrée de charme avec son centre colonial très coloré et son climat agréable toute l’année. Aux alentours, il y a Huanchaco, au bord du Pacifique avec ses embarcations emblématiques ainsi que le site archéologique de Chan-Chan inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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San Cristobald de las Casas, Mexique

Nous partons maintenant au Mexique où un petit joyau du nom de San Cristobald de las Casas se niche dans les montagnes du Chiapas. Malgré qu’elle ait vendu son âme au tourisme, la ville vaut le détour avec ses ruelles et ses maisons colorées ainsi que son église de la Guadalupe surplombant la ville.

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Salta, Argentine

Salta tient une place particulière dans notre périple puisque nous y sommes restés un mois dans le cadre d’un volontariat dans un hostal. Salta est la plus belle ville coloniale d’Argentine. Elle est entourée de collines verdoyantes et surtout, c’est le point de départ des boucles du nord-est andin avec ses paysages époustouflants!

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Mascate, Oman

Nous délaissons quelques instant les villes coloniales espagnoles en Amérique latine afin de nous retrouver au Moyen-Orient, dans la capitale omanaise : Mascate. C’est une petite ville modeste au bord du golfe d’Oman mais son ambiance des Mille et Une Nuits ainsi que les montagnes désertiques qui la surplombent en font un coin incontournable de la région. A visiter absolument : la mosquée du Sultan Qaboos, une des plus belles mosquées qu’il nous ait été donner de visiter.

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Arequipa, Pérou

Arequipa fut une bonne surprise, surtout que ce n’était pas du tout prévu au programme. Nous aurions dû rentrer au Pérou par le lac Titicaca mais la météo déplorable et les grèves en Bolivie nous ont fait changer nos plans et nous sommes rentrés au Pérou par le nord du Chili. Le centre historique, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est une pure merveille.

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Ciudad del Carmen, Mexique

Encore un coin où nous n’avions absolument pas prévu de nous arrêter! Mais comme le bus pour Palenque depuis Campeche était complet, il a bien fallu que nous fassions autrement. Voilà comment nous avons débarqué dans cette petite ville avec un petit centre historique coloré et un front de mer sympa sur le Golfe du Mexique. Cerise sur le gâteau : la visite des dauphins au coucher du soleil!

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Rio de Janeiro, Brésil

Rio tient aussi un place à part dans notre tour du monde, c’était notre toute première étape et notre point de départ pour la découverte de l’Amérique du Sud! La situation de la ville est exceptionnelle entre plages paradisiaques, montagnes majestueuses, forêts luxuriantes et centre colonial portugais! Nous avons commencé très fort! Et, contrairement aux rumeurs et mises en garde, nous n’avons pas vraiment ressenti d’insécurité.

Pour lire l’article sur Rio, notre tout premier, c’est ici

Valladolid, Mexique

Valladolid est une petite ville de province un peu endormie au milieu de la péninsule du Yucatan et pourtant, elle recèle de véritables trésors. Un centre historique coloré, un couvent historique et, fait unique, un cénote en plein centre ville!

Pour lire l’article sur Valladolid, c’est ici

Hong Kong, plus ou moins en Chine

Quand nous sommes arrivés sur le continent asiatique après notre traversée du Pacifique, c’est à Hong Kong que nous avons atterri. C’est le coût du billet d’avion qui avait motivé ce choix. Mais nous avons découvert une ville vraiment fascinante. Il y a sept millions d’habitants totalement zens au milieu d’immenses gratte-ciels dans une ville trépidante et en même temps, nous sommes rapidement en pleine nature dans une jungle luxuriante. Tout ça sur un territoire grand comme un mouchoir de poche. Nous y avons été quand tout était vraiment calme, avant les récentes manifestations contre le pouvoir pro-Pékin en place.

Nous avons différents articles sur Hong Kong : pour Kowloon, c’est ici, pour Hong Kong, c’est ici et nous avons même un bilan ici

Galle, Sri Lanka

Le Sri Lanka n’est vraiment pas connu pour ses villes, elles sont en général moches et infernales. Heureusement, Galle fait exception à la règle!  C’est une ville fortifiée donnant sur l’océan Indien où se sont succédé Portugais, Hollandais puis Anglais donnant à la ville son charme colonial unique.

Pour lire l’article sur Galle, c’est ici

Singapour

Oui Singapour c’est très cher et c’est super aseptisé mais c’est une ville fascinante qui vit déjà dans le futur. Ses différents quartiers coloniaux sont agréables et bien conservés. Nous sommes assez sensibles à son côté écolo et nos estomacs se régalent de sa gastronomie savoureuse. Vaut amplement le détour!

Pour lire l’article sur Singapour, c’est ici et il y a même un bilan ici

Campeche, Mexique

C’est sûrement la ville la plus colorée que nous ayons visité. C’est une des seules villes d’Amérique dont les fortifications ont été conservées jusqu’à aujourd’hui. C’est une petite ville tranquille sur le Golfe du Mexique dont le centre historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, vaut amplement le détour.

Pour lire l’article sur Campeche, c’est ici

#4 Kuala Lumpur, Malaisie

Nous ne pouvions pas faire ce classement sans y mettre la ville que nous considérons comme notre maison. Kuala Lumpur n’est pas la ville la plus pittoresque mais elle est sympa, très verte avec ses nombreux jardins, relativement bon marché et facile à vivre. Chaque fois que nous avons besoin d’un refuge, nous y retournons quelques jours.

Pour lire notre article sur Kuala Lumpur, c’est ici

Cuzco, Pérou

Cuzco est un véritable joyau au milieu des Andes. Elle a une architecture particulière car les Espagnols ont bâti leurs maisons coloniales sur les fondations Incas déjà existantes. Malgré le côté très touristique, la visite du centre historique est un incontournable du Pérou.

Pour lire notre article sur Cuzco, c’est ici

Luang Prabang, Laos

Si nous avons passé par le Laos, c’était juste pour renouveler notre visa thaï et comme en tant que citoyens suisses nous bénéficions, au Laos, de l’exemption de visa gratuite pour quinze jours, nous avons sauté sur l’occasion. Nous avons donc découvert Luang Prabang un peu par hasard et nous sommes tombés sur un vrai bijou! Les temples bouddhistes sont magnifiques, le paysage avec le Mékong est à couper le souffle et la French Touch de la ville coloniale est vraiment sympa. Ce petit périple nous a donné envie d’en découvrir plus sur ce pays et nous projetons de découvrir le sud du Laos pour l’automne

Pour lire l’article sur Luang Prabang, c’est ici

Malacca, Malaisie

Nous avons passé plus de trois semaines à Malacca dans le cadre d’un volontariat, il est donc logique qu’elle tienne une place de choix dans notre classement. Si Malacca arrive en tête c’est parce-que, à nos yeux, aucune ville n’arrive autant à conjuguer une culture européenne, une dolce vita méditerranéenne, une frénésie chinoise, des sourires malais et une zénitude asiatique. La gastronomie tient une place de choix dans la ville, notamment avec les fameuses « Portuguese egg tarts » dont la recette a été laissée par les premiers colons portugais.

Pour lire notre article sur Malacca, c’est ici

Il n’a vraiment pas été facile de ne choisir que vingt villes, car toutes celles que nous avons visitées ont leur propre charme!

Nous nous réjouissons d’ailleurs de poursuivre notre périple pour aller en découvrir d’autres, mais en attendant, nous profitons du calme de notre plage et de l’ambiance de notre petit bar avant de reprendre les sacs.

Campeche : une des seules villes fortifiées d’Amérique et les pyramides d’Edzna

Quand on pense à la péninsule du Yucatan, on pense en premier à Cancun et à la côte de la mer des Caraïbes avec ses plages de rêve. Ensuite on pense à quelques sites historiques comme Mérida et Chichen Itza. La partie située sur le Golfe du Mexique est un peu la grande oubliée des voyageurs. C’est vrai que c’est un peu isolé du reste des highlights de la région et qu’il faut effectuer un détour de presque 500 kilomètres pour s’y rendre. C’est un peu compliqué d’insérer ça dans un circuit logique depuis la Riviera Maya surtout si le but est de continuer vers le sud sur le Belize ou Palenque. Comme vous le savez déjà, nous ne faisons presque rien de logique et absolument rien comme tout le monde donc ce détour, nous l’avons fait! De notre plein gré en plus! La première fois par simple curiosité car ce que nous avions trouvé sur le net avait l’air vraiment cool, les trois fois suivantes en connaissance de cause! Mais qu’a donc Campeche de si bien pour que nous y retournions à chaque fois? Réponse dans l’article ci-dessous.

Les remparts

Campeche peut se targuer d’être une des seules villes fortifiées des Amériques et d’avoir encore une partie de ses remparts ainsi que ses bastions d’une conservation irréprochable. Deux points d’accès sont encore debout aujourd’hui, la « Puerta del Mar » (porte de la mer) qui se situe côté mer (Sans blague!) et la « Puerta de Tierra » (porte de la terre) qui se situe côté terre. (Qui l’eût cru?) Les deux portes sont reliées par la Calle 59, une rue piétonne qui est le cœur du centre historique mais également le coin le plus touristique. La muraille a été construite entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle afin de protéger la ville des pirates qui sévissaient à cette époque là dans le golfe du Mexique.

Le centre colonial

Le nom Campeche nous vient directement du Maya « Kaanpech » qui signifie lieu de serpents et de tiques. Euh, ça ne donne pas vraiment envie de s’y attarder tout ça! Depuis la ville s’appelle officiellement San Francisco de Campeche car son fondateur, un sévillan, (nous le mentionnons uniquement par pur chauvinisme andalou!) s’appelait Francisco de Montejo y León qu’on surnommait « El Mozo », le jeune. C’est vrai qu’il n’avait que 32 ans quand il fonda la ville en 1540 sur ordre direct du roi d’Espagne de l’époque Charles Quint. La ville ne connut jamais un vrai âge d’or. Elle vivotait du commerce maritime tout en essayant de repousser les incessantes attaques de pirates. Pourtant, le centre historique que nous voyons aujourd’hui et qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est d’une richesse incroyable! Nous en sommes tombés amoureux dès les premières minutes passées à arpenter les ruelles en damier bordées de petites maisons colorées toutes plus belles les unes des autres.

Plaza de la Independencia

Campeche n’échappe pas à la règle de la fameuse place centrale, ici appelée Plaza de la Independencia ou plus communément « zocalo » petit nom typiquement mexicain pour désigner la grand place. Elle a été construite également en 1540 comme le reste de la ville sur une place qui était restée vide pendant l’ère précolombienne. Si le centre historique nous a subjugué, cette place nous a carrément laissés sans voix! Elle est bordée de superbes bâtiments coloniaux dont un magnifique cabildo de couleur rouge. Elle est surplombée par la stupéfiante cathédrale de Nuestra Señora de la Purísima Concepción construite à la fin du XVIIe et début du XVIIIe siècle dans le plus pur style baroque – néoclassique espagnol.

Baluarte de San Carlos

C’est le bastion situé au sud-est de la ville fortifiée. Il doit son nom au roi Carlos II d’Espagne. Il date du XVIIe siècle comme le reste des fortifications. Aujourd’hui, il abrite un petit musée gratuit sur l’histoire de la ville. On y trouve une maquette du Campeche du XVIIIe siècle, la clé de la ville, les cachots où on emprisonnait les pirates ainsi que des infos intéressantes sur l’histoire de la conquête espagnole et de la vie quotidienne entre colonisation et piraterie.

Barrio de San Roman

Situé au sud-ouest du centre historique, en dehors de la muraille, le quartier de San Roman est l’ancien quartier de pêcheurs de Campeche. La mer se trouve d’ailleurs à proximité. Aujourd’hui, c’est le quartier le plus populaire de la ville et clairement le dernier à recevoir les fonds de l’UNESCO pour sa restauration. Mais nous avons vu des chantiers se mettre en place, ça sera sûrement pour ces prochains mois ou prochaines années. Le centre du quartier est marqué par l’église du même nom datant du XVIe siècle et qui, bien que magnifique, mériterait une belle cure de jouvence.

Le Malécon

Bien que la ville ne soit pas tournée vers la mer à cause des fortifications, il existe tout de même un malécon qui longe le Golfe du Mexique. Vu que la température est de 37 degrés et qu’il n’y a pas un coin d’ombre, nous ne nous y attardons pas, préférant l’ombre des remparts.

Barrio San Francisco

C’est un quartier qui se situe à l’ouest du noyau historique, en dehors des remparts. C’est le plus ancien quartier de Campeche et il était le plus peuplé pendant l’époque Maya. Pendant l’époque coloniale, ce sont les franciscains qui s’y établirent, d’où le nom et y bâtirent un petit couvent dans le but de convertir les indigènes au culte catholique. Le couvent existe encore aujourd’hui et il est reconnaissable grâce à sa superbe façade rouge tirant sur le bordeaux. Si le centre de Campeche n’est déjà pas étouffé par les touristes, le quartier de San Francisco est carrément boudé. Certes, il n’est pas restauré comme le centre et possède moins d’attraits touristiques mais il fait moins « musée » et est resté dans son jus. Il mérite amplement une visite surtout qu’il n’est qu’à quelques minutes à pied de la Plaza de la Independencia.

Baluarte de Santiago

Il marque la limite entre le quartier de San Francisco et le centre historique. C’est le plus récent de tous les bastions construits à Campeche durant l’époque coloniale puisqu’il ne date que du début du XVIIIe siècle. Mais ce fut un des plus actif dans la défense de la ville contre les attaques de pirates. Aujourd’hui, il abrite un petit jardin botanique. (entrée 15 pesos soit 0,80€ ou 0.75CHF) Il se compose de plantes qu’on trouve dans l’état de Campeche. Ce n’est pas le jardin le plus fou que nous ayons vu et il est assez petit mais nous trouvons l’idée de réaménagement du bastion assez originale.

Edzna

Puisque nous sommes de retour dans le monde maya, nous décidons d’aller visiter quelques pyramides. Le site d’Edzna se situe à 61 kilomètres de Campeche en direction du centre de la péninsule du Yucatan. Il y a des colectivos qui partent du marché et qui nous déposent directement à l’entrée du site (45 pesos par personne et par trajet soit 2,40€ ou 2,35 CHF). L’entrée du site, quant à elle, coûte 90 pesos (4,80€ ou 4,70 CHF).

La ville d’Edzna fut fondée aux environs de 400 avant notre ère par la sous-ethnie des Itza, ceux de Chichen Itza, pour être totalement abandonnée en 1450 à cause des conquistadors, des maladies et de la surpopulation. A son apogée, elle compta plus de 25’000 habitants. Elle survécut pendant ces mille ans grâce à un ingénieux système d’irrigation qui récupérait les eaux de pluie. La cité aurait une surface de près de 25 kilomètres carrés mais il n’y a que la partie centrale qui a été mis au jour. Le site se paie une belle campagne de fouilles et il est peuplé d’archéologues qui fouillent, nettoient des objets, font des moulages, prennent des mesures, débattent entre eux, etc. Tous ces travaux sont autant fascinant à observer que le site en lui-même!

La place centrale

Comme toute cité maya qui se respecte, Edzna possède sa place centrale bordée des bâtiments les plus importants de la ville. Nous avons pu tester encore une fois en tapant des mains que les Mayas savaient gérer l’acoustique, elle est irréprochable. Parmi les édifices les plus notables il y a le palais des Ambassadeurs, le terrain de pelote maya ainsi que la plateforme des Couteaux que nous n’avons pas pu observer de près à cause des fouilles.

L’acropole centrale

C’est une grande place surélevée située au nord de la place centrale. On y accède d’ailleurs par un grand escalier depuis cette dernière. C’était le lieu sacré d’Edzna où on y pratiquait les différents cultes ainsi que les sacrifices. Les bâtiments les plus emblématiques du lieu sont le Temple du Nord et le magnifique Bâtiment aux Cinq Etages qui porte bien son nom puisqu’il possède cinq étages. Il possédait de nombreuses chambres qu’on peut deviner encore aujourd’hui. La forme un peu bizarre en son sommet était un temple.

Même si le climat est plutôt sec, Edzna se trouve tout de même au milieu de la jungle. Certes, ça ne vaut pas celle du Petén au Guatemala mais nous avons quand même pu profiter d’une faune assez riche. Non, il n’y a pas que des iguanes mais ce sont les seuls spécimens à plus ou moins se laisser photographier.

Certes, Edzna n’a pas la grandeur et la richesse archéologique de ses sœurs Tikal, Calakmul ou encore Palenque mais elle contient quand même quelques vestiges intéressants. Nous l’avons préférée à Chichen Itza, que nous avons trouvé beaucoup trop disneylandisée à l’intention des Gringos de Cancun. Nous avons également bien aimé voir les archéologues s’activer sur le site. Leur travail nous fascine.

Nous en avons vu des villes coloniales, toutes plus belles les unes que les autres mais Campeche a un charme spécial avec ses remparts, ses couleurs et sa douceur de vivre. Nous y sommes venus quatre fois et nous en sommes tombés amoureux quatre fois également! C’est, à nos yeux, la plus belle ville de tout le continent américain! Rien que ça! Même Antigua, notre dernier coup de cœur en date ne la surpasse pas. Il faut dire que Campeche a un atout qui compte beaucoup pour nous, elle est située au bord de la mer! Et malgré le fait qu’elle ne soit pas directement tournée vers elle, elle dégage tout de même une ambiance très maritime qu’on adore et que nous retrouvons parfois à Cadiz, une de nos villes préférées d’Andalousie.

Nous savons que se rendre à Campeche peut valoir un détour considérable surtout si votre durée de séjour au Mexique n’est pas extensible mais franchement, réfléchissez-y à deux fois avant de le zapper complètement, c’est un véritable trésor qui vaut amplement qu’on s’y attarde.