Almería et le Cabo de Gata

Malgré tous ces mois passés en Andalousie, il nous restait une province dans laquelle nous n’avions encore jamais mis les pieds. Cette province, c’est Almería, située à l’extrême sud-est de la région. Nous avons profité de prendre quelques jours dans la douceur du mois de juin pour aller réparer cet « oubli » et découvrir ce nouvel endroit.

Si nous n’y avons pas été plus tôt, c’est parce-que le coin est un peu isolé et assez loin. Entre Séville et Almería, il y a 415 kilomètres. Autant vous dire qu’on n’y fait pas un petit aller-retour vite fait! On ne s’en rend pas forcément compte du premier coup mais l’Andalousie est énorme et les distances très longues. Ce n’est qu’une région espagnole mais elle est plus étendue que certains pays comme l’Autriche ou la Tchéquie!

Le point faible de la province d’Almería, c’est son isolement. C’est un peu un cul de sac et elle ne se trouve pas du tout sur les voies de communication principales de l’Espagne. Les deux villes qui desservent le mieux Almería avec le bus sont Málaga par la côte ou Granada par l’autoroute qui traverse le désert de Tabernas. Depuis Séville, c’est la deuxième option la plus directe. Nous avons donc traversé Tabernas qui peut se targuer d’être le seul désert d’Europe. Les paysages sont superbes et ont été le lieu de nombreux tournages, notamment de westerns spaghettis, dans les années 1960-1970. Parmi les grands films qui y ont été tournés, on peut citer Lawrence d’Arabie, Cléopâtre ou encore Indiana Jones. Aujourd’hui, l’âge d’or de Tabernas a un peu passé mais quelques films récents y ont quand même été tournés comme Assassin’s Creed ou encore le dernier Terminator. Les studios de cinéma se visitent évidemment mais ce sera pour une autre fois en ce qui nous concerne. Le climat de l’Andalousie étant presque infernal à la belle saison, nous gardons cette virée pour un prochain hiver.

Après avoir traversé le désert de Tabernas, nous avons pris la résolution de ne plus jamais nous plaindre que Séville est un désert! Oui, ça nous arrive les mauvais jours! Certes, avec son air sec, ses étés torrides et ses nuits d’hivers glaciales, la plaine du Guadalquivir est officiellement classée en climat semi-désertique. Pourtant, nous avons quand même quelques précipitations en hiver, même si pas assez, de la végétation, des prairies verdoyantes au printemps et parfois un air atlantique plus humide! Rien à voir avec les paysages désolés et les cactus des environs d’Almería.

Almería

Nous allons être francs, Almería n’est pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de jolie ville. Bon, il faut reconnaître qu’en Andalousie on place la barre très haut sur ce sujet. D’ailleurs, nous n’avons pas trouvé Almería très andalouse, elle ressemble plutôt à Alicante avec ses alentours arides, sa forteresse dominant la ville et son ouverture sur la Méditerranée. Elle a juste, à notre avis, un petit air nord-africain en plus.

Almería a été fondée par les Arabes à la fin du Xe siècle et devint même le port le plus important de tout le califat de Cordoue. Elle connut bien entendu la Reconquista et fut incorporée à la couronne de Castille en 1489. Et là, tout est parti en vrille! Entre les tremblements de terre, la peste et les attaques incessantes des pirates, Almería connut une vraie descente aux enfers. Cette disgrâce prit fin à la toute fin du XIXe siècle avec l’essor de l’industrie de l’extraction minière ainsi qu’avec les exportation du raisin de Ohanes, une variété locale. Aujourd’hui, Almería est tristement connue pour ses « océans de plastique », des kilomètres carrés de serres où sont cultivés intensivement fruits et légumes pour être exportés, hors saison, en Europe du Nord.

Ce qui reste du centre historique ce sont plutôt les constructions dues au regain économique du XIXe siècle avec de grands bâtiments néoclassiques.

Plaza Vieja

Cette place ne se trouve pas facilement. Comme à Guadix, on y accède par un petit passage un peu dérobé entre deux bâtiments. Cette place date du XIXe siècle et a été fondée sur l’emplacement de l’ancien souk de la période musulmane. Malgré sa construction tardive, la place possède de jolis cabildos, ces fameux bâtiments à arcades typiquement andalous. On y trouve notamment l’Ayuntamiento (la mairie) ou encore le monuments aux martyrs de la liberté. Ce dernier est une superbe colonne de marbre de dix-sept mètres de haut. Elle a été érigée en 1868 en l’honneur de quelques combattants qui ont lutté contre le pouvoir despotique du roi Fernando VII avant d’être fusillés. Ce monument a été détruit par le dictateur Franco avant d’être reconstruit en 1988 sous la pression populaire.

Catedral de la Encarnación

Ce n’est pas une cathédrale mais plutôt un gros bloc de pierre posé au milieu de la ville! C’était une d’ailleurs une cathédrale-forteresse, la seule d’Espagne, construite au XVIe siècle dans un style gothique tardif très épuré. A part quelques fioritures baroques rajoutées par après, le tout est très sobre et surtout très massif. Nous ne la trouvons pas très jolie en fait mais depuis que nous habitons dans une ville qui possède une des plus belles cathédrales du monde, nous sommes devenus très pénibles en la matière. Ce que nous trouvons sympa par contre, ce sont les palmiers sur la place qui donnent un côté très « sud profond » au lieu.

Cable Inglés

Encore un héritage de l’âge d’or de l’industrie minière d’Almería! C’est un ancien pont ferroviaire datant de 1904 qui reliait la gare d’Almería au port afin de transporter le fer extrait des mines des montagnes alentours pour le charger facilement sur des bateaux afin de l’exporter dans toute l’Europe. Mais pourquoi l’appeler Ingles (anglais)? Tout simplement parce que les concessions minières de la région appartenaient aux Britanniques. C’est presque le même qu’à Huelva sauf qu’ici on ne peut pas s’y promener dessus et encore moins l’utiliser comme plongeoir!

L’Alcazaba

Ah il nous reste quand même quelque-chose de la période arabe! Cette superbe alcazaba surplombe la ville d’Almería juste de quelques mètres, la grimpette n’est pas trop pénible. Malheureusement pour nous, Madame s’offre une grosse cure de jouvence et est à moitié couverte d’échafaudages. Le chantier bat son plein, beaucoup d’ouvriers s’activent et de grosses grues travaillent à la restauration de cette gigantesque forteresse. Rassurez-vous, on peut quand même accéder à l’intérieur des murailles. C’est même gratuit si vous êtes ressortissants de l’Union Européenne.

Cette alcazaba est une des plus importantes de la péninsule ibérique et comptabilise plus de 1430 mètres de remparts. Elle n’est surpassée que par Badajoz qui, elle, possède la plus grande alcazaba d’Europe. Elle a été construite au IXe siècle avant la fondation de la ville afin de défendre le califat de Cordoue contre les attaques normandes.

La première cour intérieure

Aucun doute, l’ambiance arabe transpire par tous les pores de cette première cour. On y trouve des aljibes (un système de citernes typiquement arabe afin d’assurer l’alimentation du complexe en eau), une reconstitution d’une maison arabe, des portes en forme de serrures, des bains ainsi que des jardins, sortes de mini Generalife, en moins pittoresques bien sûr! Il y a des parcelles de jardins qui paraissent plus proprettes, plus modernes un peu à la française. C’est normal, ça a été aménagé récemment afin de camoufler le bordel engendré par les différentes fouilles archéologiques. C’est plutôt bien fait et ça ne dénature encore pas trop l’endroit.

La cour supérieure

Là, pas de doute, nous sommes passé du côté catholique de la force! Après la prise d’Almería, les rois catholiques commencèrent la construction du château sur l’alcazaba déjà existante afin de répondre au mieux aux besoins de l’époque en matière d’artillerie. Adieu les jolis jardins, ici, tout est fonctionnel : tour de garde, salle des canons, meurtrières, etc. On est dans un vrai château-fort médiéval comme on en trouve beaucoup en Europe Occidentale et dans les films de capes et d’épées. C’est la première partie de la forteresse à avoir été restaurée, nous ne sommes donc pas « dérangés » par le chantier.

Evidemment, la cour supérieure de l’alcazaba nous offre une superbe vue sur Almería. Les montagnes en arrière plan dans la brume appartiennent au Cabo de Gata. Les alentours arides nous rappellent le Maroc et renforcent l’ambiance africaine de la ville.

D’ailleurs en parlant d’Afrique, vous voulez une anecdote? Saviez-vous qu’officiellement Almería est à cheval sur deux continents? Certes, ce n’est pas aussi évident et fou qu’à Istanbul mais ça n’en reste pas moins vrai. Il y a, au large des côtes marocaines près de la ville de Nador, un petit îlot volcanique appelé « Isla de Alborán » qui appartient à la ville d’Almería. Quand nous pensions avoir déjà débarqué en Afrique, nous n’avions pas si tort finalement.

Cerro San Cristóbal

C’est un petit promontoire rocheux en face de celui de l’alcazaba ou on peut encore observer les remparts entourant la ville à l’époque musulmane. La grimpette n’est pas très difficile mais tout est également en chantier par ici, il y a beaucoup de caillasse et de poussière. De là, il y a une superbe vue sur l’alcazaba.

Sur notre première photo ci-dessus, il y a, à droite de la muraille, un monument du « Sacré-Cœur de Jésus » construite en marbre en 1928. Ce qui nous a hallucinés, c’est la ressemblance troublante avec l’ancienne chapelle copte sur la colline de West Bank à Assouan, sans la statue de Jésus dessus.

A gauche, le monument d’Almería, à droite celui d’Assouan.Troublant n’est-ce pas? Nous n’avons juste pas pu nous approcher plus près du monument à Almería pour cause de travaux.

Cabo de Gata

C’était le principal but de notre virée en Andalousie Orientale. Le cap se situe à une trentaine de kilomètres à l’est d’Almería. Depuis la station de bus de la ville, il suffit de prendre le bus pour le Cabo de Gata. Il faut juste bien faire attention aux horaires, surtout pour le retour car il n’y en a pas souvent. Le trajet dure une petite heure et longe la mer, c’est assez joli. Le terminus se trouve à l’entrée du petit hameau de la Fabriquilla où se trouve une jolie petite plage au sable un peu grossier mais aux eaux cristallines. Le paysage désertique, les eaux turquoises et les petites maisons aux couleurs pastels nous ont rappelé la mer Rouge en Egypte. Par contre, avec les courants venant du détroit de Gibraltar tout proche, l’eau reste très froide!

De là, il reste trois kilomètres pour arriver à la pointe du Cabo de Gata. Si vous êtes véhiculés, c’est facile, la route va jusqu’au bout. Sinon, il vous faudra faire travailler vos mollets! Il y a un petit chemin de l’autre côté de la glissière qui suit la route. Si vous ne voulez pas marcher dans la caillasse ou si vous avez peur du vide, vous pouvez aisément marcher sur la route, c’est assez large et il n’y a pas beaucoup de trafic.

Plus nous avançons, plus nous avons l’impression d’être de retour à Tenerife! Il y a d’impressionnantes montagnes arides d’origine volcanique qui se jettent directement dans la mer avec une pointe au bout sur lequel se dresse un phare. C’est un peu la Punta de Teno n’est-ce-pas? La seule différence c’est la mer! A Tenerife c’est un Atlantique généralement déchaîné qui vient s’éclater contre les falaises, tandis qu’ici, c’est une Méditerranée toute calme, mais presque aussi froide, que nous pouvons observer.

A gauche, le Cabo de Gata, à droite la Punta de Teno, là aussi la ressemblance est troublante!

Toute la zone fait partie du parc naturel du Cabo de Gata – Níjar qui couvre, sur presque 50’000 hectares, l’extrémité est de la côte méditerranéenne andalouse. Le parc compte le massif volcanique, quelques salines et une importante réserve marine. Sachant qu’une bonne partie de la province est couverte de ce qu’on appelle « l’océan de plastique », des hectares de serres où on y exploite des personnes précarisées pour envoyer toutes sortes de fruits et légumes au reste de l’Europe et hors saison en plus, ça fait du bien de trouver cet espace naturel protégé et encore sauvage.

Le phare du Cabo de Gata

A l’époque romaine, le Cabo de Gata était appelé Cap de Vénus en hommage à leur déesse de l’amour. C’est mignon n’est-ce-pas? Le nom actuel provient de l’arabe « Al-Qabta » qui signifie tout simplement « le cap ». Il est dominé par le Cerro de la Testa culminant à 343 mètres d’altitude. Venant des Alpes, c’est une hauteur dérisoire, ça correspond grosso modo à l’altitude de Genève, mais quand ça se jette directement dans la mer, c’est déjà beaucoup plus impressionnant! La pointe du cap culmine, elle, déjà à cinquante mètres d’altitude et est surmontée d’un phare haut de dix-huit mètres qui a été mis en service en 1863.

Petit fun fact géographique : le Cabo de Gata est le point le plus au sud-est de toute la péninsule ibérique et sépare la mer d’Alborán (le petit nom donné à la mer entre le Cabo de Gata, le cap Fegalo près de la ville d’Oran, en Algérie et le détroit de Gibraltar) du reste de la Méditerranée. Nous qui sommes des férus de points géographiques nous étions évidemment aux anges

Nous avons beaucoup aimé notre petit séjour à Almería malgré une tempête de vent qui nous a un peu tapé sur le système. Nous avons été impressionnés par l’aridité des environs. Certes, nous connaissions l’existence du désert de Tabernas mais nous pensions que l’office du tourisme exagérait un peu pour se la péter et pour attirer les touristes. Mais non, c’est bien un vrai désert de roches sans aucune végétation! Du coup, il semblerait que le seul environnement naturel qui manque en Andalousie, c’est la jungle!

Même si la ville d’Almería en elle-même n’a rien de vraiment pittoresque les alentours sont assez intéressants, pas trop touristiques et les plages sont mille fois plus belles que sur la Costa del Sol!

Malpais de la Rasca et son phare

Encore une fois, nous nous sommes dirigés vers l’océan pour la balade du jour. La faute, encore, à la météo. Les Canaries n’ont pas été directement touchées par la tempête Ernest mais cette dernière nous a quand même apporté de forts vents et des nuages qui s’accrochent désespérément aux sommets des volcans. Mais, il faut avouer, qu’en grands amoureux de la mer, nous n’avons pas vraiment été gênés de devoir nous contenter du littoral. Nous voulions également profiter de nous rendre encore une fois du côté du sud, sud-ouest de Tenerife car, la semaine prochaine, nous déménageons. La famille de la fille qui nous loue l’appartement débarque d’Allemagne pour les fêtes de fin d’année et nous avons dû leur laisser la place. Mais pas de panique, nous avons rapidement trouvé quelque-chose d’autre pour nous loger. Nous serons à San Isidro, juste en dessus de El Medano. Finalement, nous nous en sortirons gagnants car le village, beaucoup plus grand que Las Chafiras où nous logeons actuellement, est beaucoup mieux desservi par les guaguas. Nous serons également mieux placés pour visiter l’est de l’île que nous ne connaissons pas encore.

Las Galletas

Nous commençons notre petite balade au port de Las Galletas, au sud de l’île. Si le nom signifie littéralement « les biscuits », le village n’a rien de très alléchant. C’est une petite station balnéaire datant des années 1970 et qui a très mal vieilli. Il y a juste un petit port de pêche et une marina qui sont sympas. Depuis là, nous mettons le cap sur l’ouest.

Playa de los Enojados

A la sortie de las Galletas, nous longeons la petite plage de los Enojados. C’est une petite plage de sable longue de 80 mètres. Elle est située dans une petite anse qui l’abrite un peu des forts vents qui soufflent souvent sur la région. Elle est fréquentée principalement par des naturistes.

Punta Negra

Nous faisons un petit détour de quelques centaines de mètres par la Punta Negra. Elle porte bien son nom de « Pointe Noire » puisqu’elle est composée principalement de basalte, la fameuse roche noire volcanique. Cette pointe a été formée par une éruption volcanique sous-marine et possède des fossiles de mollusques tropicaux qui datent d’il y a plus de 100’000 ans. Oui, à cet époque là, le climat des Canaries était beaucoup plus chaud et humide qu’actuellement. Nous ça nous arrangerait bien le retour du climat tropical sur l’archipel!

El Banco

Toujours en direction de l’ouest, nous longeons le littoral dit d’El Banco. Nous y trouvons de superbes piscines naturelles mais nous trouvons le courant vraiment trop fort pour la baignade. Et Van trouve l’eau beaucoup trop froide!

L’avantage des courants de l’Atlantique, c’est qu’ils apportent un peu d’humidité. Pas beaucoup, on reste dans un climat semi-aride, mais assez pour faire pousser de la végétation. Nous avons d’ailleurs été assez étonné de trouver autant de vert dans le sud, même si on le doit surtout à des cactus!

Réserve naturelle Malpais de la Rasca

Après toutes ces merveilles, nous arrivons enfin à notre but du jour : la réserve naturelle Malpais de la Rasca. Nous en avions déjà pris plein les yeux dans la première partie de notre balade. Eh bien, nous n’avions encore rien vu! Malpais est un nom qui ne se traduit pas en français (Ceux qui ont traduit « mauvais pays », sortez tout de suite!) et qui signifie un accident de relief caractérisé par la présence de roches volcaniques peu érodées dans un milieu aride. Ce sont pratiquement les seuls endroits volcaniques où la terre n’est pas fertile. Cette particularité géographique n’existe qu’à Tenerife et au Nouveau-Mexique.

Le Malpais de la Rasca est une réserve naturelle de 315 hectares et contient une partie côtière avec le basalte se jetant dans l’océan et une partie terrestre avec une végétation typique de cap aride. C’était un territoire occupé par les Guanches, proches cousins des Berbères qui habitaient l’archipel canarien avant l’arrivée des Espagnols. Avec une pluviométrie moyenne annuelle d’à peine 62mm, la réserve est le coin de plus sec de toutes les Canaries, et ça se voit!

Faro Punta de Rasca

Sur la côte de la réserve se dresse un phare haut de 32 mètres et contrôlant la navigation au large de toute la côte sud de Tenerife. Il date de 1978 mais il existait déjà un ancien phare depuis le milieu du XIXe siècle. S’il n’y avait pas les cactus aux alentours, nous nous serions vraiment cru sur les côtes bretonnes.

Montaña Grande

Non ce n’est pas Uluru, la fameuse montagne rouge au milieu de l’outback australien même si nous devons reconnaître qu’il y a un petit air de famille. Ce volcan qui domine la réserve naturelle s’appelle simplement Montaña Grande et culmine à 278 mètres. Il y aurait un superbe point de vue au sommet. En tout cas, ce volcan a éveillé notre curiosité et nous allons l’ajouter à notre liste à idées déjà très longue!

La balade se termine à Palm-Mar, à l’autre extrémité de la réserve. C’est un coin qui a déjà été une arrivée d’une de nos randonnées depuis Los Cristianos, la Montaña Guaza.

En pratique

  • Itinéraire : Las Galletas – Palm-Mar par la côte. Si vous utilisez les transports publics, sachez que le dernier guagua part de Palm-Mar vers 16h30, prévoyez donc d’y arriver avant! Le sentier suit l’océan tout le long. Il n’est pas indiqué mais bien tracé.
  • Distance : environ 10km
  • Temps de parcours : nous avons mis trois bonnes heures mais nous avons pris le temps de faire quelques détours vers les piscines naturelles
  • Dénivelé : quasi nul
  • Difficulté : facile, c’est presque tout plat. Il faut juste avoir de bonnes chaussures car le sentier est fait de caillasse.

C’est clairement une de nos plus jolies balades sur Tenerife, et pourtant, nous avions déjà mis la barre très haut! Nous espérons, après Clément et Ernest, que les tempêtes hivernales atlantiques nous laissent un peu tranquilles et nous permettent de profiter des activités outdoor dont des randonnées en montagne qui commencent quand même à nous manquer. Nous allons également découvrir ce qu’il sera possible de découvrir depuis San Isidro, notre nouveau lieu d’habitation depuis la semaine prochaine.