Voyager avec un petit budget : nos secrets et conseils pour économiser en voyage

C’est une question qui nous est souvent posée, surtout par d’autres voyageurs :

Comment gérez-vous votre budget?

Mettons déjà tout de suite les choses au point : nous n’avons pas gagné au loto et nous ne sommes pas riches ! Nous avons juste bénéficié d’un bon salaire dans notre ancienne vie professionnelle pendant plus de quinze ans, ce qui nous a permis de partir avec quelques économies.

Nous devons donc composer avec un tout petit budget et c’est un travail de longue haleine tous les jours, chaque dollar, ringgit, roupie ou peso compte! Chez Van&Fab, c’est Fabien qui tient les cordons de la bourse, avec succès! En plus de dix-huit mois de vadrouille, nous n’avons pas encore dépensé la totalité du budget que nous avions prévu pour une année! Et pourtant, nous n’avons pas l’impression d’avoir fait d’énormes sacrifices.

Voici donc nos petits secrets pour un voyage budget friendly :

Avant de partir

Tout vendre! Ça paraît monstrueux dit comme ça, mais à bien y réfléchir, une télévision à écran plat, un appartement bien situé, une voiture du dernier modèle et un canapé moelleux ne nous servent pas vraiment sur les routes, et ça ne rentre pas dans le sac! En ce qui nous concerne, nos anciennes possessions ne nous manquent pas du tout. En les vendant, nous avons déjà amorcé un processus de dématérialisation nécessaire au voyageur au long cours. En plus, l’argent de la vente nous a payé nos premiers mois de vadrouille.

Les derniers mois, nous n’avons pas renouvelé le bail de notre grand appartement luxueux et nous nous sommes installés dans un petit studio afin d’économiser sur le loyer. C’était également l’occasion de tester la vie à deux dans un espace confiné avant le grand départ.

Billets d’avion

La grande question : billets tour du monde ou pas? Un billet tour du monde reste avantageux si on désire passer par des destinations comme l’île de Pâques ou la Polynésie Française, mais pour le reste, nous le trouvons trop rigide et il n’est valable qu’un an.

Les vols les plus stratégiques sont les vols long-courrier qui traversent les océans et il faut, malheureusement, les acheter quelques mois à l’avance afin de bénéficier de bons prix. Mais, heureusement, nous sommes flexibles sur les destinations. Nous avons commencé notre trip à Rio tout simplement car nous avions trouvé un Genève-Lisbonne-Rio pour moins de 350 CHF (313€). Nos billets pour la traversée du Pacifique ont été pris environ trois mois à l’avance pour un trajet Los AngelesHong Kong pour 270$.

En gros, le vrai secret avec les billets d’avion c’est d’être très flexible avec les dates et les destinations. D’ailleurs, nous avons constaté qu’en général, voyager le mercredi est le plus économique.

Les transports

Règle numéro un : NE JAMAIS s’engouffrer dans un taxi à la sortie d’un aéroport! Il y a pratiquement toujours une solution alternative et bien meilleur marché pour rejoindre le centre-ville. Il faut juste prendre le temps de se renseigner au préalable et de bien observer les panneaux car, souvent, l’itinéraire le plus logique mène au terminal de taxis où les voyageurs sont vite harcelés par les chauffeurs.

Règle numéro deux : ne pas être pressé. Il y a parfois des services de bus ou de trains super rapides. C’est souvent moderne et très pratique mais ça a un coût. Là aussi, il faut prospecter afin d’éventuellement trouver une autre alternative. Par exemple : depuis l’aéroport de Kuala Lumpur, le KLIA Express, le train rapide coûte 55 MYR (13,10 CHF / 11,80€) contre 12 MYR (2,85 CHF / 2,60€) pour le bus, tout aussi confortable mais un peu plus lent.

Dans les pays où il existe des tuks-tuks ou des rickshaws, n’hésitez pas à demander à plusieurs locaux le prix approximatif de la course afin de pouvoir négocier au prix le plus juste. Là non plus, il ne faut pas être pressé. Plus vous montrez au chauffeur que vous êtes disposé à attendre qu’un de ses collègues vous fasse un bon prix, plus il sera enclin à négocier.

Dans les endroits sans transports publics il y a toujours Uber ou son équivalent asiatique Grab. Là, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne et dans certains endroits c’est beaucoup plus avantageux que d’autres. En gros, dans les pays où il y a des rickshaws ou des tuks-tuks, privilégiez-les.

Les transports de nuit sont intéressants dans la mesure où il y a une nuit en moins à payer dans un logement.

Mais le moyen de transport le meilleur marché reste quand même l’auto-stop, surtout en Amérique latine où ça fonctionne bien mieux qu’en Asie. A chaque fois, nous n’avons jamais attendu plus de quinze minutes, même au milieu de la Patagonie, et nous avons fait de belles rencontres!

Les logements

Hormis Couchsurfing, dont nous vous parlerons plus bas, il y a plusieurs façons de chercher un logement.

Il est évidemment possible de négocier directement sur place mais nous avons constaté que les sites de réservation en ligne proposent de meilleurs prix. Parfois, c’est carrément à la réception de l’hôtel qu’on nous a invité à passer par les plateformes de réservation car eux n’arrivaient pas à s’aligner sur les prix. Là aussi, il faut prendre le temps de prospecter sur les différents sites. Booking et Agoda sont intéressants pour leur programme de fidélité, plus vous êtes bons clients, plus il y aura d’offres intéressantes. Agoda est particulièrement intéressant en Asie.

AirBnB peut également être un bon plan, surtout dans les grandes villes et les pays « un peu plus développés ». Au Mexique, où l’hôtellerie n’offre aucun bon rapport qualité/prix, AirBnB se révèle particulièrement attractif. C’est également le cas en Malaisie, où il n’y a pas besoin de s’acquitter de la taxe de séjour de 10 MYR par nuit.

Le Laos tient la palme des meilleures guesthouses à des prix défiant toute concurrence.

Si vous voyagez en couple, prenez le temps de bien prospecter avant de vous ruer sur des dortoirs car, souvent, sauf dans des pays réputés très chers, deux lits reviennent plus chers qu’une chambre double.

Couchsurfing

Bon plan ou pas? Oui, mais….

En théorie, Couchsurfing vous permet de dormir gratuitement chez un hôte. Mais dans la réalité, c’est un peu plus compliqué.

Tout d’abord, il faut prendre le temps de bien remplir votre profil, et de bien lire celui des hôtes afin d’éviter de vous retrouver chez quelqu’un avec qui vous n’avez absolument rien en commun. N’hésitez pas à échanger des messages avec votre futur hôte pour tester si le courant passe.

Les femmes seules doivent faire particulièrement attention car certaines se sont retrouvées chez des hôtes masculins dotés de mauvaises intentions.

En gros, fiez-vous à votre instinct et si vous n’avez pas le feeling, fuyez! Il est toujours préférable de devoir payer un logement que de se retrouver dans un situation désagréable.

Couchsurfing fonctionne particulièrement bien dans les pays du Moyen-Orient (Oman, Iran,…) où la population est très accueillante. A Oman, nous n’avons pas eu besoin de faire de demande, nous avons été invités spontanément. Nous avons même dû décliner quelques invitations car elles étaient trop nombreuses! Nous avons également reçu beaucoup d’invitations en Iran que nous n’avons pas pu honorer pour cause de non obtention de visa.

Parfois, certaines personnes veulent rencontrer des voyageurs étrangers mais n’ont pas la place pour les héberger. Elles proposent par Couchsurfing d’inviter des voyageurs à partager un repas. C’est plutôt sympa, ça permet de goûter à la gastronomie locale avec un autochtone et c’est le budget nourriture qui est allégé.

Couchsurfing organise parfois des rencontres entre voyageurs dans différentes villes du monde et c’est toujours sympa de se retrouver avec des personnes qui ont les mêmes intérêts que nous.

En bref, Couchsurfing fonctionne comme un réseau social. Et, comme sur tous les réseaux sociaux, il y a du bon et du mauvais. Il faut prendre le temps de bien prospecter et surtout de trier les différents profil. En ce qui nous concerne, Couchsurfing a toujours été une bonne expérience pour nous, mais nous nous sommes toujours fié à notre instinct et au feeling avant d’aller dormir chez quelqu’un.

J’ai faim! (Phrase prononcée par Fabien plusieurs fois par jour)

La gastronomie fait partie du voyage mais ça tient quand même une place non négligeable dans le budget!

Règle numéro un : manger local! En plus c’est meilleur et c’est plus écologique. Si vous ne pouvez pas vous passer de baguette et de fromage, vous êtes mal barrés. Déjà, ça ne se trouve pas partout, et quand il y en a, c’est hors de prix et pas bon!

Se rendre dans les marchés est un bon plan. Rien que de voir tous ces étals de fruits exotiques et de légumes frais est un régal pour les yeux. On peut y acheter des produits savoureux très bon marché. De plus, il y a souvent des petits stands qui proposent quelques plats pour un prix modique.

En Amérique du sud, il y a pour le repas de midi les Almuerzos, une entrée, un plat, un fruit pour le dessert et une boisson pour l’équivalent de deux ou trois dollars. Ce n’est pas de la haute gastronomie mais c’est un rapport qualité/prix imbattable.

En Asie, la street-food est imbattable! En plus d’être bon marché, c’est savoureux et varié.

Il n’y a qu’aux Etats-Unis où nous avons galéré pour la nourriture. C’est très cher, même dans les supermarchés, et c’est impossible de trouver des portions juste pour deux personnes qui mangent normalement.

Téléphonie et Internet

Hormis à Oman où le wifi est difficile à trouver et où nous avions un risque de tomber en panne au milieu du désert, nous n’avons jamais acheté de carte SIM. En plus de dix-huit mois de voyage, il n’y a que de rares fois où nous sommes tombés sur un logement sans wifi. Même si internet reste notre principal outil de travail, nous n’avons pas besoin d’y être connecté en permanence. Au contraire, nous préférons profiter de l’instant présent, des personnes que nous rencontrons, des paysages et des saveurs de nos plats que d’être en direct sur Instagram ou autres.

Si nous avons besoin de nous orienter, il y l’application maps.me qui n’a pas besoin de données internet pour fonctionner.

Nos parents respectifs se sont très bien familiarisés avec les appels vidéos que nous passons grâce au wifi et ils trouvent même plutôt cool de pouvoir nous voir en nous parlant.

Donc en résumé, hormis à Oman où la carte SIM avec un forfait internet nous a coûté une dizaine d’euros, notre budget communication est de….ZERO!

Les fringues

Eh oui, nous allons vous parler shopping! Car les habits, ça s’use, surtout quand on porte toujours les mêmes!

Tout d’abord, afin de ne pas dépenser une somme colossale en shopping, il faut réfléchir à ne pas trop user ses fringues. Il faut donc privilégier des habits de bonne qualité, surtout ceux utilisés pour les treks ou le sport.  Avant notre départ, nous avions déjà effectué pas mal de randonnées et nous étions bien équipés. C’est un investissement au départ mais, après dix-huit mois, ce sont des habits que nous avons encore et qui sont presque toujours comme neufs.

Il faut également penser que vos habits passeront en machine à des programmes pas toujours adaptés pour des tissus délicats et que parfois, on vous les passera au sèche-linge sans autre forme de procès. Donc oubliez votre petit top en soie ou en dentelle et surtout, évitez le blanc, car ça ne restera pas blanc très longtemps!

Si, malgré toutes ces précautions, il vous faut quand même changer de garde-robe, c’est possible. Il existe une multitude de marchés qui vendent des fripes pour trois fois rien.

Si vous êtes dans une grande ville et avez des habits usés. Rendez vous dans un magasin H&M, ils vous les reprennent et vous donnent un bon en échange. Ce concept existe dans tous les pays où la marque est présente! Ça permet d’avoir quelques fringues sympas et à la mode. Backpackers oui, clochards non!

Les frais bancaires

Ce n’est pas ce qui vient à l’esprit en premier et pourtant, les frais bancaires sont à prendre en compte dans le budget. Déjà, il faut bien choisir sa banque dans son pays d’origine. Ensuite, il faut bien prendre en compte les frais pris par la banque sur place. Malheureusement, dans certains pays comme la Thaïlande ou l’Argentine, il est impossible d’y échapper car les frais sont pris directement par l’état. Pour le reste, il y a le site www.tourdumondiste.com (très bon site pour préparer un long voyage!) qui répertorie toutes les banques du monde et le montant de leurs frais, s’il y en a.

Faire des choix

Ce qui coûte le plus cher, ce sont souvent les attractions touristiques et nous n’avons clairement pas le budget de toutes les faire. Là, nous sommes plus dans un travail de réflexion car, toutes ces attractions ne sont pas vitales et c’est à nous de réfléchir sur ce qui est vraiment important pour nous. Plus nous avançons dans notre périple, plus nous nous rendons compte que le plus important ce sont les rencontres avec les gens et que nous sommes souvent émerveillés par de petites choses et pas par le « truc waw qu’il ne faut absolument pas manquer! ». Nous avons par exemple zappé le Macchu Picchu afin de casser la tirelire pour les Galapagos. Et nous ne regrettons pas une seconde! D’ailleurs, il y a plusieurs voyageurs qui nous ont dit que nous avions bien fait et que nous n’avons rien loupé. Surtout que nous avons vu des sites archéologiques incas au dessus de Cuzco vraiment incroyables à un prix plus de quatre fois inférieur à celui du Macchu Picchu et sans avoir eu besoin d’affréter des transports.

Au boulot!

Eh oui, même au bout du monde il n’y a pas de miracle, le seul moyen d’économiser de l’argent, c’est de travailler! Le moyen le plus facile reste le volontariat via les plateformes HelpX ou Workaway. Il suffit de travailler quelques heures par jour en échange du gîte et du couvert. Grâce à ça, nous avons certes allégé fortement le budget mais aussi acquis de l’expérience dans la culture de lavande, dans l’hôtellerie, en tant que guides touristiques et bientôt en tant que barmen. En Equateur, nous avons même été responsables de la gestion du bar de l’hostal où nous travaillions et tous les bénéfices étaient pour notre poche, ce qui nous a permis de rembourser nos billets d’avion pour les Galapagos.

Nous sommes en train de développer quelques activités en ligne comme l’écriture, la rédaction web ou encore des traductions afin de continuer à financer notre voyage sans trop toucher à nos économies. Pour l’instant, ça s’annonce assez concluant.

Choisir ses destinations

Si le budget est le point le plus important de votre voyage, il faut bien choisir votre destination.  L’Europe, l’Amérique du Nord, les Caraïbes et l’Océanie sont les destinations les plus chères du globe. L’Asie, surtout le sud et le sud-est, est le continent le plus budget friendly. A noter tout de même que pour certaines destinations, le visa prend une part importante du budget.

Si quelque-chose te paraît trop cher, c’est qu’il l’est!

Ça pourrait être la devise des voyageurs à petit budget. L’instinct et le feeling sont les meilleurs alliés du backpacker. Bien sûr, c’est un ressenti totalement personnel mais si vous sentez que le produit ne vaut pas le prix demandé, fuyez! Il y a de fortes chances que vous ayez raison. En ce qui nous concerne, nous avons quelquefois renoncé à quelque-chose au dernier moment pour cause du prix et nous n’avons jamais eu l’impression d’être passés à côté de quelques-chose.

En résumé

Pour bien gérer son budget, il faut du temps, de l’instinct et une bonne connexion internet (mais pas en permanence!).

Et bien sûr, n’hésitez pas à faire une folie de temps en temps pour quelque-chose qui vous tient à cœur, vous n’allez sûrement pas le regretter!

Cet article n’est pas un évangile mais c’est juste notre façon de gérer le budget, et pour l’instant, nous nous en sortons pas trop mal. Chacun le gère à sa façon selon ses ressources et également le temps qu’il a à disposition. Notre but est de faire durer le voyage le plus longtemps possible, donc oui, nous rognons plus sur les dépenses que d’autres.

L’important c’est de faire le voyage qui vous fait vibrer et d’être en accord avec vous-même!

Une année de vadrouille : le grand bilan!

Il y a pile une année, nous embarquions pour la plus grande aventure de notre vie à travers le globe! Qu’en est-il un an plus tard?

Nous profitons de cet article pour remercier tous ceux qui, par divers moyens, nous ont soutenu pendant ces douze derniers mois! Merci pour vos messages d’encouragements, ça fait chaud au cœur!

C’est en tout cas une belle excuse pour dresser un bilan! Nous nous calquons sur le modèle du bilan des 6 mois afin de voir notre évolution sur cette demi-année supplémentaire.

En chiffres

Pays visités

Quatorze : Brésil, Uruguay, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Equateur, Etats-Unis, Mexique, Hong Kong, Malaisie, Singapour, Brunei, Indonésie. Nous en étions à sept il y a six mois. Nous sommes plutôt dans une moyenne haute mais il y a trois mini-pays (Hong Kong, Singapour, Brunei) qui ne nous ont pris que très peu de temps.

Distance parcourue

53’874,5 km plus que la circonférence de la terre. Nous étions à 26’727 km il y a six mois, nous avons donc parcouru 27’147,5 km depuis l’Equateur.

Budget

19’754 CHF (17’258€) TTC. Nous avions prévu un budget total pour une année de 30’000 CHF, nous en sommes bien en dessous à notre grande surprise, nous pensions dépenser beaucoup plus en billets d’avion. Pour ce qui est du budget « sur place » (les fameux 50CHF par jour!) nous en sommes à 16’796 CHF (14’659€) soit une moyenne journalière de 46 CHF (40€) par jour. Nous sommes assez fiers de notre gestion du budget car plus nous serons des warriors dans ce domaine, plus notre voyage continuera.

Température la plus basse

Treize petits degrés sous la pluie à San Cristobal de las Casas, au Mexique. C’est d’ailleurs la dernière fois que nous avons eu froid, c’était au mois d’août.

Température la plus haute

41 degrés dans les Everglades, en Floride. C’était vraiment chaud et humide mais la chaleur a fait fuir les touristes, du coup nous étions quasiment tout seuls!

Taux d’humidité de fou

A Hong Kong, l’humidité dépasse quotidiennement les 90%, ça provoque une espèce de brume alors qu’il fait chaud et un temps superbe! C’est le phénomène météorologique le plus bizarre auquel nous ayons assisté!

Altitude la plus basse

35 mètres en dessous (oui, en dessous!) du niveau de la mer dans les dépressions salines de la péninsule Valdés, en Patagonie argentine.

Altitude la plus haute

4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili. Nous n’avons pas fait de folies des hauteurs en Asie.

Sites du patrimoine mondial de l’UNESCO visités

18 : Rio de Janeiro, chutes d’Iguazu, Colonia del Sacramento, ensembles jésuites de Cordoba, péninsule Valdés, Arequipa, Cuzco, centre historique de Lima, site archéologique de Chan Chan, Cuenca, centre historique de Quito, Iles Galapagos, Everglades National Park, Campeche, site archéologique de Palenque, jardin botanique de Singapour, paysage culturel de Bali et Malacca.

Les petits (ou gros) bobos

Mis à part la pneumonie à Van au Mexique, qui s’est très bien soignée, nous avons eu encore moins de bobos que les six premiers mois. Nous avons découvert que le corail ça coupe! Mais les coupures ont très bien cicatrisé même si ça démange affreusement pendant quelques jours. Bien sûr il y a les petits bobos habituels (coup de soleil, piqûres d’insectes, petit rhume, hématomes,…) que nous pourrions avoir n’importe où!

Bébêtes dangereuses

Nous avons été marcher dans les forêts tropicales en Amazonie et sur Bornéo notamment mais les seuls endroits où nous avons vu des bestioles pas très nettes, c’était en milieu urbain! Il y a eu un serpent et un scorpion au centre-ville de Salta, deux scorpions aux Galapagos, un scorpion au bar de notre hostal à Puerto Lopez, en Equateur, et un petit serpent en pleine ville de Kuala Lumpur!

Records de temps passé à la frontière

Trois heures et quarante-cinq minutes entre la Bolivie et le Chili, les douaniers chiliens faisant preuve d’excès de zèle. Record de rapidité entre le Brunei et la Malaisie, moins de cinq minutes! Comme tout est interdit au Brunei, les douaniers malaisiens ne contrôlent pas les bagages, les chances qu’ils contiennent de la marchandise illicite sont très minces.

Matériel remplacé

Nous en sommes à une paire de tongs et une paire de chaussures de trek chacun, deux paires de lunettes de soleil pour Fab, un téléphone pour Van et une quantité invraisemblable de câbles USB car ils n’aiment vraiment pas le transport en sac à dos!

Volontariats

Six : entretien d’une chakra à Colonia del Sacramento, « faiseurs d’ordre » dans une résidence étudiante à Córdoba, récolte de lavande près de Puerto Madryn, réceptionnistes dans un hostal à Salta, dans un hostal près de Puerto Lopez et dans une guesthouse à Malacca.

Quantité de riz ingurgitée

Ça ne s’est vraiment pas arrangé depuis notre arrivée en Asie, bien au contraire! Même quand ce sont des pâtes ou des pâtisseries, c’est du riz! Mais au moins, en rajoutant toutes les bananes que nous mangeons, nous n’avons aucun risque de tourista!

Tremblements de terre ressentis

Cinq : L’Equateur est vraiment un pays où la terre tremble souvent : nous en avons trois à notre actif, un à Quito, un à Puerto Lopez et un à Guayaquil. Les deux premiers étaient très légers, le dernier, de magnitude de cinq sur l’échelle de Richter, secouait un peu plus. Les deux autres nous les avons ressentis en Indonésie : un très léger à Surabaya et un de magnitude six qui nous a vraiment secoué (Van surtout, Fab dormait du sommeil du juste et n’a pas bronché!) à Bali. Mais aucun de ces tremblements de terre n’a généré de dégâts ni d’alerte au tsunami. Ouf!

Nombre de fois où nous regrettons d’être partis

ZERO!!! Là, nous n’avons pas changé en six mois!

Plus long trajet

24 heures, en bus entre Buenos Aires et Puerto Madryn

Plus long vol

Quinze heures, entre Los Angeles et Hong Kong et tout ça sans voir la nuit. Ce qui nous a généré un jet lag de ouf!

Nos coups de coeur

Pays préféré

L’Equateur reste un de nos gros coup de cœur, nous y avons d’ailleurs utilisé la totalité de notre visa. En Asie, la Malaisie nous plait énormément. Nous sommes rentrés sur le territoire malaisien trois fois et nous savons déjà qu’il y en aura une quatrième!

Plus belle ville

Argh!! Même sous la torture c’est impossible d’y répondre! TOUTES les villes coloniales latino-américaines sont superbes! Dans le même ordre d’idée, il y a Malacca avec un magnifique centre historique. Hong Kong et Singapour nous ont fascinés avec leur architecture ultra moderne et leurs quartiers historiques.

Le truc de ouf de la mort qui tue qui déchire sa race

Les Galapagos! Il faudra vraiment un truc énorme pour les détrôner!

La plus belle plage

Tortuga Bay aux Galapagos sans hésitation! Blue Lagoon sur Bali était également très belle.

Activité préférée

Là, rien n’a changé. C’est toujours l’observation des animaux et… l’apéro!

Meilleure gastronomie

La cuisine asiatique sans hésitation aucune! Mais devoir la départager selon les différents pays va être très difficile, c’est délicieux absolument partout! S’il fallait vraiment répondre sous la torture, nous choisirions Singapour car la ville est tellement multiculturelle que ça se ressent dans les assiettes et aussi parce qu’il y a le Lau Pa Sat, le food court le plus funky du monde! Pour la viande de bœuf, l’Argentine est en tête évidemment!

Plat préféré

Là c’est vraiment impossible de répondre tellement c’est varié! Mais puisque nous sommes actuellement en Malaisie, nous dirions le laksa, des nouilles dans une soupe au curry rouge et lait de coco servies avec du poulet, des pousses de bambou, du tofu et des crevettes, un vrai régal!

Le meilleur café

En général, en Equateur. Mais nous avons trouvé un vrai bar italien à Playa del Carmen tenu par un Florentin qui servait le vrai espresso à l’italienne!

Le meilleur pinard

Entre Argentine et Chili, notre cœur balance. Même si en Argentine nous avons carrément assisté à de la maltraitance de pinard! On l’a vu mélangé avec des glaçons et, pire, avec du Coca-Cola!

Les gens les plus chaleureux

Les Argentins

Les gens les plus souriants

Les Malaisiens. Le vrai pays du sourire, c’est la Malaisie, les gens sont tout le temps en train de sourire, sans raison. C’est un sourire sincère, contrairement en Thaïlande où les gens ont, à notre avis, un fake smile seulement destiné à nous faire sortir notre porte-monnaie.

Les douaniers les plus sympas

Les Indonésiens, suivis de près par les Malaisiens et les Singapouriens. Quand tu débarques dans ces trois pays, t’as vraiment l’impression d’être le bienvenu!

Nous en rigolons encore (ou pas…)

Anecdotes de ces derniers 6 mois
  • Les camions poubelles qui chantent en Equateur
  • Prendre un vol de nuit low-coast dans un avion congelé par la climatisation
  • Essayer de faire ses courses juste pour deux personnes aux Etats-Unis
  • Essayer de faire comprendre à des Américains incultes que non, nous ne sommes pas suédois! (Switzerland pas Sweden ducon!) puis finalement laisser tomber et profiter de notre accent pour dire que nous sommes Français.
  • Débarquer au Mexique le week-end des élections présidentielles et subir la Ley Seca, l’interdiction totale d’alcool sur tout le territoire
  • Pour Van, se faire passer pour une Argentine dans le reste de l’Amérique Latine à cause de son accent italien prononcé
  • Mettre trois jours à se remettre du jet-lag après la traversée du Pacifique
  • Se promener avant sept heures le matin dans une Hong-Kong vide (merci le jet-lag!) et ne croiser que les vieux qui font leur taï-chi dans Kowloon Park
  • Fêter la naissance de notre nièce au thé car nous sommes au Brunei et l’alcool y est interdit
  • Se faire arrêter dans la rue en Indonésie et en Malaisie pour poser pour des selfies avec des locaux car nous sommes des blancs
  • Se faire prendre en photo « discrètement » par des Indonésiens et des Malaisiens
  • Faire une traversée en bateau sur une mer déchaînée, être malade comme la plupart des passagers, et voir trois Russes en pleine forme se vider une bouteille de vodka
  • Se faire agresser par un singe à Ubud
  • Se retrouver à Singapour à la place de Tioman parce-qu’il n’y avait plus de bus pour Mersing
  • Se faire ordonner par un douanier indonésien de faire des bébés puisque nous sommes en lune de miel
  • A Hong Kong, les escalators te parlent pour te demander de bien te tenir à la barrière
  • Les rishaws (sorte de tuk-tuk à vélo) avec leur déco kitch et leur musique insupportable à Malacca
  • Se faire virer d’un volontariat à Malacca, sûrement à cause d’une incompréhension interculturelle.

Ce que nous avons appris

Nous avions déjà appris beaucoup de choses en général et sur nous-même lors des six premiers mois donc nous n’allons pas faire un copier-coller du bilan des six mois mais nous avons quand même appris quelques trucs supplémentaires.

Des mots

Un peu de mandarin, de malais et d’indonésien histoire de dire bonjour et merci, ça nous tient à cœur. Et, comme par hasard, pas mal de mots concernant la nourriture!

Manger épicé

C’est surtout notre estomac et notre palais qui se sont habitués. Nous en avons eu la preuve une fois que nous avons été manger indien avec deux Françaises qui venaient de débarquer en Asie. Elles ont trouvé le curry très épicé, nous pas tant que ça.

Parler avec les mains

A part en Malaisie et un peu à Bali, il est difficile de rencontrer des gens qui parlent anglais, du coup nous improvisons un langage des signes et ça ne fonctionne pas trop mal. De toute façon, Van parle déjà tout le temps avec les mains même quand elle arrive très bien à se faire comprendre! (#italianstyle)

Supporter l’humidité

Avant notre arrivée en Floride, le temps n’était pas trop humide. Depuis, avec la Floride, la Louisiane, la canicule au Mexique, Hong Kong, Singapour et Malacca, nous avons perdu des litres de transpiration et finalement c’est un climat auquel nous nous habituons très bien.

Nos ressentis

Ce qui nous manque de la Suisse

Toujours rien…

Ce qui nous manque en général

Maintenant que nous sommes en Asie, rien. En tout cas ce ne sont pas les idées qui manquent, nous en avons déjà plein pour 2019

Ce à quoi nous nou attendions

Comme il y a six mois, à galérer beaucoup plus. Même si la langue et les transports sont moins faciles qu’en Amérique, il nous semble que nous nous adaptons pas trop mal.

Positive attitude

Les galères paraissent de moins en moins difficiles à gérer avec le temps. Nous avons toujours trouvé des plans B lorsque le plan A n’était pas (ou plus) réalisable et nous avons toujours eu finalement de bonnes surprises. Les gens que nous rencontrons sont, la plupart du temps, adorables. Donc nous sommes au taquet et avons toujours autant la niaque pour la suite!

Et notre couple dans tout ça?

Nous sommes toujours ensemble c’est bon signe non? Il n’y a pas grand chose à rajouter par rapport à il y a six mois. La thérapie de la marche fonctionne toujours aussi bien. Lors des volontariats, nous avons appris que nous pouvons former une bonne équipe et nous savons rester solidaires à nous serrer les coudes dans l’adversité. Nous nous laissons chacun nos moments pour respirer un peu et l’humour reste toujours notre meilleur allié.

SPOILER ALERT!!

Puisque nous ne sommes pas vraiment motivés à rentrer en Suisse, c’est la Suisse qui viendra à nous. Nous retrouverons fin novembre les parents à  Fabien à Patong avec son parrain et sa copine. Ensuite, un pote à Fabien sera dans le sud de la Thaïlande courant décembre, là c’est plutôt la France qui viendra à nous. Suisse ou France peu importe, nous sommes toujours ravis d’avoir de la visite.

Pour 2019, nous avons des projets un peu fous, mais nous vous en parlerons plus tard….

Grand bilan des Amériques

Nous aurons passé plus de neuf mois sur cet immense continent, il ne fallait pas que nous dérogions au traditionnel bilan. C’est aussi une bonne excuse pour regarder en arrière et revivre les bons moments que nous avons passés depuis notre arrivée à Rio un certain 9 novembre.

En chiffres

Nombre de pays visités :

Neuf dont sept en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili, Pérou et Equateur) et deux en Amérique du Nord (Mexique et Etas-Unis)

Distance parcourue

43’256,5 km depuis notre départ de Genève, en avion, bus, taxi collectif, lancha, ferry, voiture de location, moto-taxi et train.

Températures

Nous nous sommes arrangés pour vivre le plus possible en été et nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés!

Dans les Andes, et en altitude en général, les températures restent très fraîches, avec un minimum de 13 degrés que nous avons eu sous la pluie, à Quito et à San Cristobal de las Casas.

Sinon, nous avons eu la plupart du temps des températures en dessus de trente degrés avec un maximum de 38 degrés à Buenos Aires à Nouvel An et sur la côte du Golfe du Mexique et même un record de 41 degrés dans les Everglades! Mais comme nous supportons très bien la chaleur, ça ne nous a pas trop posé de problèmes.

Le budget

13’385 CHF (11’756€) soit une moyenne de 47,60 CHF (41,80€) par jour. Nous sommes totalement dans le budget des 50 CHF par jour que nous nous étions fixés!

L’altitude

Quand on pense aux Andes, on pense aux sommets de plus de 6’000 mètres! Malheureusement, Fabien souffre du mal aigu des montagnes qui l’handicape beaucoup. Si au Pérou et en Bolivie les feuilles de coca se trouvent facilement afin de soulager les symptômes, ce n’est pas le cas dans les autres pays andins. Nous avons quand même atteint l’altitude de 4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili.

Pour les altitudes les plus basses, il y a bien sûr l’altitude zéro au niveau de la mer, mais nous avons réussi à descendre encore plus bas pour atteindre moins 35 mètres dans un dépression saline de la péninsule Valdés, en Patagonie argentine.

Les galères

Rassurez-vous, elle ne sont pas si nombreuses que ça, mais ça fait partie du voyage et souvent, ça ne s’avère pas si grave et nous finissons par en rire!

Brésil

Le portugais made in Brasil n’est pas du tout compréhensible! Essayer de trouver de la nourriture à moins de 12’000 calories la bouchée est digne de Fort Boyard!

Uruguay

Se retrouver chez une sorcière dans une chakra isolée près de Colonia del Sacramento. Le but était de l’aider à remettre en état sa maison avant qu’elle ne change d’avis et nous vire comme des malpropres!

Argentine

Tout ce qui touche à l’argent en Argentine est une galère! Déjà, le coup de la vie est très élevé, similaire à l’Europe pour des services bien plus bas de gamme. Ensuite, retirer de l’argent à un distributeur relève du vrai parcours du combattant : il y a souvent au minimum 45 minutes de queue, quand arrive enfin notre tour, il y a une chance sur deux qu’il n’y ait plus d’argent à disposition et si nous arrivons à en avoir, les frais de retrait sont exorbitants! Et nous ne pouvons même pas utiliser l’alternative de la carte de crédit car pour la plupart des endroits, seul le paiement en liquide est accepté! Bref, de gros moments d’énervement mais nous nous en sommes quand même sortis. Se retrouver au milieu de champs de lavande en Patagonie argentine chez des végétariens pseudo-écolos fut également une sacrée expérience!

Bolivie

Supporter l’altitude pour Fabien. Une grève nous a bloqué une journée dans la ville d’Uyuni. La météo catastrophique nous a fait changer nos plans et quitter le pays plus tôt que prévu.

Chili

Notre seule tourista de tout le voyage. Attendre 3h45 à la douane boliviano-chilienne au milieu de nulle part à 3700 mètres d’altitude que les douaniers chiliens veuillent bien cesser leur excès de zèle.

Pérou

Toujours l’altitude pour Fabien sinon le voyage s’est vraiment déroulé comme sur des roulettes!

Equateur

Prendre des bus hors d’âge sur les routes de montagnes conduits par des tarés du volant, ça mérite une médaille! Gérer les nombreuses coupures d’eau et d’électricité dans un hostal tout en assurant le confort des hôtes demande pas mal d’inventivité!

Etats-Unis

Nous avons pensé sérieusement à vendre une partie de nos organes pour rester dans le budget! Il est impossible de faire des courses au supermarché pour moins de douze personnes vu la taille des produits!

Mexique

Choper la grippe et faire une complication pulmonaire pour Van qui l’a contrainte au repos forcé une semaine, sinon, comme au Pérou, tout s’est déroulé à merveille!

Les bobos

Mis à part l’infection pulmonaire de Van qui a nécessité une antibiothérapie (pas de panique, tout est rentré dans l’ordre depuis!), et une petite tourista au Chili, nous sommes restés en bonne santé!

Nous sommes assez étonnés par la solidité de notre estomac car nous mangeons de tout sans que notre digestion en soit chamboulée. Evidemment nous évitons l’eau du robinet comme la peste mais pour le reste, nous ne nous privons de rien et nous fions plutôt à notre instinct (propreté, chaîne du froid respectée, etc) avant de consommer des aliments. Le fait de souvent cuisiner nous-même aide à avoir un contrôle sur la nourriture ingurgitée et nous sommes persuadés que peu à peu, le corps s’habitue à une hygiène moins irréprochable. Les kilos de ceviche, à base de poisson cru, que nous avons mangés ne nous ont pas refilé le moindre mal de ventre!

Sinon il y a les petits bobos habituels qui auraient pu nous arriver n’importe où comme des coups de soleil, des maux de tête (surtout en altitude), des ecchymoses, des courbatures, des piqûres d’insectes, mal des transports (un comble pour des voyageurs!) etc. Rien de bien grave et surtout rien qui ne nous empêche de poursuivre nos aventures.

Voilà, nous avons fini avec la partie négative de notre voyage et finalement, ce n’est pas vraiment significatif. Nous avons toujours trouvé une solution où une alternative. D’ailleurs, nous allons faire un récapitulatif de tout ce que nous n’avions pas prévu!

Ça, ce n’était pas du tout au programme!

L’Uruguay

C’est un pays dont nous soupçonnions tout juste l’existence et savions à peine le placer sur une carte! Nous y avons fait le détour par hasard car il nous restait du temps avant un engagement pris en Patagonie argentine. Nous y avons visité deux villes vraiment sympas (Colonia del Sacramento et Montevideo) et avons rencontrés des gens vraiment chaleureux, toujours prêts à partager un maté, dont ils ont toujours les ingrédients à portée de main!

Arica

C’est une petite ville à l’extrême nord du Chili que nous avons rejointe afin de fuir la météo catastrophique de Bolivie et ce fut une surprise extraordinaire! La ville est agréable bordée par une superbe plage et dominée par les hauts volcans du désert d’Atacama.

Arequipa

Cette étape fait partie du plan B que nous avons élaboré après avoir quitté la Bolivie. C’est une très jolie ville coloniale dominée par différents volcans que nous n’avons pas vus à cause de la météo trop moche.

Le carnaval de Cuzco

Nous n’avions aucune idée que nous étions en plein carnaval et nous avons débarqué en pleine fête haute en couleur! Vraiment sympa!

Notre volontariat dans un hostal en Equateur

Nous n’avions pas prévu de faire du volontariat en Equateur car le coût de la vie est assez raisonnable. C’est le propriétaire de l’établissement qui nous a contacté via la plateforme internet HelpX. Comme le coin avait l’air sympa, nous avons accepté. Finalement, nous y sommes restés six semaines et ce fut une de nos meilleures expérience de volontariat!

Utiliser la totalité de la durée de notre visa en Equateur

L’Equateur est un petit pays qui se traverse facilement en trois ou quatres semaines. Mais voilà, nous avons accepté un volontariat que nous n’avions pas prévu. En plus, nous avons eu un réel coup de foudre pour le pays que nous avons décidé d’en profiter au maximum! D’ailleurs, nous avons décollé de l’aéroport de Guayaquil juste trente minutes avant l’expiration de notre autorisation de séjour!

Ciudad del Carmen

Le bus que nous voulions prendre de Campeche à Palenque étant complet, nous avons dû trouver un itinéraire bis. Nous avons donc fait étape à Ciudad del Carmen, une petite ville vraiment belle au bord du Golfe du Mexique, agréable à vivre et surtout sans touristes! Et cerise sur le gâteau, au coucher du soleil, les dauphins viennent se faire observer directement depuis le Malécon!

Morale de l’histoire

Si le plan A ne fonctionne pas, il existe encore 25 lettres dans l’alphabet! Chaque fois que nous avons dû changer nos projets ou qu’une opportunité s’est ouverte à nous, nous sommes tombés sur quelque-chose d’incroyable! Nous avons décidé que pour l’Asie, nous nous laisserons encore plus porter par le destin car, pour l’instant, ça nous réussit plutôt bien!

Nos coups de coeur

Le but du voyage est quand même de se faire plaisir et de voir, sentir, rencontrer, manger, etc des choses ou des gens extraordinaires, et nous n’avons pas été déçus!

Les paysages

L’attrait principal du continent américain c’est la beauté des paysages! Montagnes, côtes, forêt tropicale, désert, etc, il y en a pour tous les goûts

Brésil
  • les montagnes et pains de sucre à Rio visible de chaque endroit de la ville ainsi que la végétation tropicale.
  • Les chutes d’Iguaçu
Uruguay

Les paysages en Uruguay sont plutôt plats et inintéressants.

Argentine

La pampa argentine est désespéramment plate et monotone sinon l’Argentine possède des paysages extraordinaires!

  • Les chutes d’Iguazu, encore plus impressionnantes que du côté brésilien et la forêt tropicale qui les entoure.
  • La péninsule Valdès avec ses côtes de calcaire découpées et ses dépressions salines.
  • Les montagnes qui entourent la ville de Salta couverte de végétation luxuriante.
  • Les Quebradas avec leur roche rouge sculptée par des années d’érosion
  • Le Nord-Ouest Andin en général
Bolivie

Malheureusement, nous ne sommes pas restés longtemps en Bolivie, mais les quelques jours que nous y sommes restés nous ont enchantés pour la beauté des paysages!

  • Les montagnes rouges autour de Tupiza qui contraste avec la végétation bien verte
  • Le Salar d’Uyuni. Nous y avons été pendant la saison des pluies et le salar était inondé provoquant un effet miroir extraordinaire. Le coucher de soleil donnait des reflets incroyables!
  • Les volcans dans le désert en direction du Chili
Pérou

A part à Cuzco où tout est très vert, le paysage péruvien du côté Pacifique est très désertique.

  • Les montagnes entourant Cuzco et leur incroyable végétation à plus de 4000 mètres d’altitude!
  • Les dunes de Huacachina même si le côté trop touristique de l’endroit empêche de les admirer pleinement
  • La péninsule de Paracas, où le désert rencontre l’océan
  • Les incroyables falaises de Miraflores à Lima
  • Les mangroves à Tumbes
Equateur

L’Equateur est un petit pays mais possède une variété de paysages incroyables!

  • Les montagnes verdoyantes de Baños
  • La végétation luxuriante de l’Amazonie équatorienne
  • Le paysage andin entourant Quito
  • Les Galapagos, hors catégorie tellement c’est incroyable!
  • Les falaises de calcaires se jetant dans l’océan

Etats-Unis

Les Etats-Unis sont connus pour leurs paysages mais comme nous n’y avons fait qu’un passage express, nous n’avons vu que très peu de choses

  • Les Everglades, un paradis de biodiversité
  • Les mangroves dans les Keys où ce n’était pas trop urbanisé
Mexique

Notre coup de cœur pour le Mexique en matière de paysage est sans hésitation le Chiapas. C’est aussi l’état le moins urbanisé, ceci explique cela…

  • La mer des Caraïbes, malgré la présence gênante des sargasses
  • Le Golfe du Mexique à Ciudad del Carmen d’une couleur incroyable!
  • Les cascades dans la Vallée de Bascan
  • Les récifs de Cozumel

Les villes

L’Amérique latine est connue pour ses villes coloniales construites lors de la conquête espagnole. Nous avons été impressionnés par cette architecture baroque, souvent colorée et très harmonieuse.

Brésil
  • Rio de Janeiroil y a un petit centre historique portugais mais le plus impressionnant reste le paysage naturel de montagnes ainsi que les plages en pleine ville.
Uruguay
  • Colonia del Sacramentoune ville qui a été à la fois portugaise et espagnole avec un charme tout méditerranéen.
  • Montevideoune douceur de vivre au bord du Rio de la Plata avec quelques vestiges de l’époque espagnole.
Argentine

L’Argentine est plus connue pour ses paysages que pour ses villes mais il en existe deux qui, pour nous, valent le détour.

  • Buenos AiresNous nous attendons à une immense ville sans âme, nous avons découvert différents quartiers très sympas. Il faut préciser que nous y étions pour le Nouvel An et la ville était très calme, sans trafic,  et vidée de ses habitants.
  • SaltaC’est le plus grand centre colonial en Argentine et c’est vraiment charmant. Un autre avantage de Salta, c’est la nature environnante et les immenses montagnes rouges du Nord-Ouest Andin ne sont pas très loin.
Bolivie

Malheureusement, nous avons quitté le pays avant d’avoir pu visiter les villes qui valent le détour.

Chili
  • Aricace n’était pas du tout prévu au programme mais Arica nous a surpris, notamment par son front de mer vraiment sympa!
Pérou

Le Pérou est le paradis des villes coloniales!

  • ArequipaElle n’était pas prévue au programme vu qu’elle fait partie de notre itinéraire de remplacement après avoir quitté la Bolivie. Ce fut une belle surprise, la cathédrale est impressionnante et le centre historique très bien conservé.
  • CuzcoSûrement une des plus belles villes d’Amérique du Sud! L’architecture est unique avec le mélange inca/espagnol et les montagnes verdoyantes alentours donnent à la ville un cachet unique!
  • Limala capitale péruvienne possède également un centre colonial superbement conservé. Une bonne surprise car nous nous attendions vraiment à une mégapole sans âme.
  • TrujilloUn peu plus modeste que les autres villes mais vaut le détour.
Equateur
  • CuencaUne jolie petite ville coloniale en altitude. Malheureusement, lors de notre passage, une bonne partie du centre historique était en travaux de restauration.
  • QuitoMagnifique avec ses petites ruelles en pente, dommage que le climat soit capricieux.
  • GuayaquilCe n’est pas du tout une ville coloniale. Guayaquil est une ville moderne et dynamique mais que nous avons apprécié quand même. La promenade sur le  malécon est vraiment agréable et le quartier de la Peña est vraiment joli.
Etats-Unis

Tout le monde sait que toutes les villes américaines se ressemblent avec leur skyline de gratte-ciels, néanmoins, il y en a une qui sort un peu du lot.

  • La Nouvelle-Orléansnous avons adoré le Vieux Carré avec son charme un peu suranné et son ambiance jazzy.
Mexique

Le Mexique possède également beaucoup de villes coloniales, souvent à peu de distance les unes des autres

  • ValladolidUne jolie petite ville de province bien calme mais avec un joli centre historique coloré
  • MéridaUne quantité astronomique de bâtiments coloniaux mais un trafic un peu trop infernal pour bien en profiter.
  • CampecheNotre coup de cœur mexicain! C’est une des seules villes fortifiées de toutes les Amériques.
  • Ciudad del CarmenUne étape pas prévue mais nous nous sommes pris une baffe tellement c’est joli!
  • San Cristobal de las CasasUne jolie ville coloniale de montagne avec ses ruelles en pentes, malheureusement trop touristique.

Les plages

Ce n’est pas le continent le plus connu pour la playa mais nous avons quand même trouvé quelques bijoux!

Brésil

  • Les plages d’Ipanema et de Copacabana à Rio, incroyable des plages d’une telle beauté en pleine ville!
Uruguay
  • Une petite plage qui borde le Rio de la Plata, plus propice aux asados qu’à la bagnade mais jolie quand même.
Argentine

Malgré ses 5000 kilomètres de côtes, l’Argentine n’est pas réputée pour ses plages

  • Puerto MadrynSoyons honnêtes, ce n’est pas la plus belle plage du monde, loin de là et le climat n’est pas top mais c’est une grande plage de sable idéale pour de grandes balades même si nous sommes accompagnés par des méduses géantes échouées.
Chili
  • AricaLa plage est magnifique avec son sable rouge et noir et, avec un peu de chance, il est possible d’y apercevoir des otaries
Pérou

La playa au Pérou n’est pas très agréable à cause du courant de Humboldt mais il y a de beaux specimens.

  • ParacasUn magnifique exemple de la rencontre du désert et de la mer
  • HuanchacoIdéal pour le surf grâce au courant, le lieu est surtout connu pour ses bateaux traditionnels fabriqués avec des roseaux
Equateur

L’Equateur possède un littoral digne de ce nom même si les autres parties du pays lui volent la vedette. Et, bien sûr, les Galapagos sont un vrai paradis!

  • Tortuga Bay : Sur l’ile de Santa Cruz au Galapagos, Tortuga Bay est, à nos yeux, une des plus belles plages du monde! Non seulement, le sable est fin et l’eau est turquoise, mais en plus, il est possible d’y observer une multitude d’animaux marins! Un vrai paradis sur terre!
  • Le littoral équatorien est bordé de falaises de calcaire et les plages, exposées au vents, sont idéales pour le surf
Etats-Unis

Malheureusement, les plages de Floride, sûrement très belles en temps normal, étaient envahies de sargasses. Par contre, à Los Angeles, la plage de Santa Monica est très belle

Mexique

La mer des Caraïbes souffre d’une invasion de sargasses sans précédent. C’est dommage car les plages sont superbes! Seule la côte occidentale de l’île de CozAmbiance balnéaire à Playa del Carmen et Isla Cozumelumel est épargnée par ce fléau.

La gastronomie

Pour être vraiment francs, si vous voulez faire un voyage gastronomique, privilégiez l’Europe du Sud ou l’Asie, car même si quelques plats sortent leur épingle du jeu, il n’y a rien d’extraordinaire. Et si vous n’aimez pas le riz et les haricots rouges, fuyez!!

Brésil

Ce n’est pas que ça soit vraiment mauvais, mais les plats, très roboratifs, ne sont pas du tout adapté au climat tropical du pays!

Uruguay et Argentine

De la viande, de la viande et….. encore de la viande! Oui c’est vrai, la viande de bœuf est la meilleure du monde! Par contre, pour l’accompagnement, c’est fade et très peu varié. L’Argentine est aussi le pays des empanadas, évidemment fourrée à la viande! Heureusement qu’il reste le dulce de leche pour le dessert!

Bolivie

Il faut vraiment aimer la soupe et le poulet. Les plats sont roboratifs mais, vu le climat en Bolivie, c’est totalement justifié.

Pérou

Notre meilleure expérience gastronomique en Amérique du Sud. Il existe plein de spécialités selon les régions et c’est varié : du poulet, du bœuf, du poisson et beaucoup de légumes! La bizarrerie consiste à constamment accompagner les plats de riz ET de pommes de terre! Le plat national est le ceviche, un espèce de cocktail de poisson cru, une vraie tuerie! Nous en avons dé consommé des kilos et des kilos tellement c’est délicieux!

Equateur

La gastronomie varie très peu du Pérou même si elle a tendance à être plus simple. On y retrouve le fameux ceviche mais servi de façon différente. Que ce soit au Pérou ou en Equateur, nous n’avons pas osé manger du cuy, de la viande de cochon d’Inde.

Etats-Unis

Les Etats-Unis ne sont pas réputés pour leur gastronomie et nous pouvons malheureusement confirmer cette réputation. Tout est trop gros, trop gras, trop sucré, trop salé, trop tout, trop beurk! Nous comprenons maintenant parfaitement les problèmes d’obésité dans le pays.

Mexique

En général, c’est plutôt bon même si ce n’est pas très léger. Les sauces sont très importantes dans la cuisine mexicaine mais, attention, elles arrachent vraiment! C’est le premier pays où le riz n’a pas le monopole, il cède sa place au maïs. Le contenu des assiettes est, à l’image du pays, très coloré. Oignons, poivrons et tomates sont le trio gagnant.  Sur Cozumel, il existe plusieurs spécialités de poissons à l’ail et c’est vraiment délicieux!

Les gens

Le plus beau dans les voyages, ce sont les rencontres! Nous avons la chance de pratiquer un bon espagnol, ce qui rend la communication très facile dans les pays hispanophones. En général, les latinos sont quand même moins chaleureux qu’au sud de l’Europe.! Les Equatoriens paraissent froids au premier abord mais c’est juste de la timidité, il faut juste briser la glace, pareil avec les Boliviens qui ont plus un caractère de montagnards. La palme du peuple le plus accueillant et le plus chaleureux revient sans conteste aux Argentins et à leurs voisins uruguayens.

Nous avons eu aussi du plaisir à échanger des idées et anecdotes de voyage avec d’autres baroudeurs venus des quatre coins de la planète.

Et nous dans tout ça?

Rien n’a vraiment changé depuis notre bilan des 6 mois, ça roule pas trop mal. Nous avons gagné en zénitude donc nous nous énervons moins pour des petites conneries. Il y a bien sûr quelques désaccords mais nous trouvons toujours un moyen de les régler. Donc, pour l’instant, l’aventure continue à deux!

Rédiger cette rétrospective nous aura permis de nous replonger dans ce voyage depuis le début et de nous remémorer de super bons moments passer à arpenter le continent américain.

La suite, vous le savez déjà, c’est l’Asie! Nous sommes gonflés à bloc et nous réjouissons de découvrir cette fascinante partie du monde!