Seremban et Cabo Rachado

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Écourter notre séjour à Sabah pour cause de météo c’est une chose, mais trouver de quoi nous occuper jusqu’au 10 février en Malaisie péninsulaire c’en est une autre! Nous ne voulions pas trop nous éloigner de Kuala Lumpur car les trajets prennent vite du temps et nous voulions revoir la mer. Nous venons d’un canton montagnard et pourtant, nous sommes toujours irrésistiblement attirés par la mer! Port Dickson, station balnéaire pour les habitants de la capitale, aurait fait un bon compromis mais les hébergements sont hors de prix, c’est pourquoi nous nous sommes rabattus sur Seremban.

Seremban est la capitale de l’état de Negeri Sembilan, elle est située à 54 km de Kuala Lumpur et à environ 30 km de la côte, le compromis idéal pour nous. Nous ne nous attendions pas à grand chose, notre but était juste de pouvoir dormir pas cher! Pourtant, Seremban s’avère être une petite ville, certes sans grand intérêt, mais agréable, à taille humaine avec quelques vestiges coloniaux et, multiculturalisme oblige, divers temples, mosquées et églises.

Taman Tasik
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Comme toutes les villes de Malaisie ayant connu la colonisation britannique, Seremban possède son jardin municipal avec ses plantes tropicales, ses étangs et ses promenades agréables au calme et, pourtant, en plein centre-ville. On peut y observer des écureuils, des tortues, des libellules et une variété incroyable d’oiseaux multicolores.

Cabo Rachado
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C’est la raison pour laquelle nous avons atterri dans cette région méconnue! Dès que nous voyons une étendue verte sur une carte, nous fonçons! Cabo Rachado ça sonne drôlement latin comme nom, ne trouvez-vous pas? En effet, c’est du portugais! C’est une petite péninsule terminée par un cap où les Portugais, lors de la colonisation de Malacca, y construisirent un phare afin d’avoir le contrôle sur tout le détroit. D’ailleurs, aujourd’hui encore, le territoire de la péninsule est une exclave de l’état de Malacca. Il y a une dense forêt tropicale servant d’aire de repos aux oiseaux migrateurs qui passent l’hiver sur l’île de Sumatra et qui viennent y reprendre des forces avant, respectivement après la traversée du détroit de Malacca. Mais même hors période de migrations, nous pouvons observer une multitude d’oiseaux multicolores, des papillons, des écureuils et un grand nombre de macaques.

Le phare
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A l’extrémité du cap se trouve évidemment un phare. Celui d’origine datait du XVIe siècle et avait été érigé par les Portugais afin de surveiller tout le détroit de Malacca. C’était le premier phare construit en Malaisie. Le phare actuel date de 1863, en pleine ère britannique et mesure 24 mètres de hauteur. Depuis 1990, il est accompagné d’un radar à avion car la péninsule se trouve en pleine zone d’approche de l’aéroport international de Kuala Lumpur. D’ailleurs, le cap et la forêt se voient très bien depuis le hublot de l’avion lors de la phase d’atterrissage. Le promontoire où se trouve le phare offre une superbe vue sur le détroit et nous avons juste pu deviner le relief de l’île de Sumatra, située en face à 38 km de là.

Pantai Cremin
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Depuis le phare, nous descendons droit en direction de la mer au milieu de la forêt et nous débouchons sur une superbe plage de sable blanc. Si ce n’est pas le paradis, ça y ressemble fortement! Surtout qu’il n’y a absolument personne! Vu la clarté de l’eau, nous n’avons pas pu nous empêcher d’improviser une baignade, surtout que l’eau est aussi chaude que des bains thermaux! Il est sûr que cet endroit fera son entrée dans notre top 5 des plus belles plages de notre tour du monde!

Retour par la côte
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Nous rentrons par un petit chemin dans une forêt côtière qui débouche de temps en temps sur de superbes plages.

La mangrove
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Pour terminer le trail, il faut traverser une mangrove. Là, ça se corse! Le chemin n’est plus vraiment tracé, il faut faire attention de ne pas s’enfoncer dans la vase et ça grouille de crabes. Et nous ne voulons pas abîmer cet écosystème fragile. Mais cet environnement unique est vraiment sympa!

Pour cette étape, rien n’était prévu, ça a été décidé à l’arrache à la dernière minute et finalement nous sommes tombés sur un petit bijou, comme ça nous est souvent arrivé dans ces cas là! Nous ne regrettons pas une seconde d’avoir laissé tomber Sabah pour revenir en Malaisie péninsulaire car le soleil est vraiment au rendez-vous et, même s’il fait très chaud, c’est bien agréable de ne pas se retrouver sous des trombes d’eau!

Pour la suite, nous remettrons notre casquette de citadins pendant quelques jours car c’est le Nouvel An Chinois et nous aimerions profiter de Kuala Lumpur pour assister aux festivités.

Bornéo : Sandakan et la réserve de Sepilok

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Malgré un trajet de 330 km en direction du sud-est, la météo n’est pas disposée à se montrer plus clémente. D’ailleurs, notre périple en bus s’est passé sous une pluie torrentielle qui n’a pas arrêté de la journée, ça ne nous était plus arrivé depuis Rio, il y a presque 15 mois! Ajoutez à cela une route complètement défoncée et un chauffeur qui se prend pour un pilote de rallye et nous avons le trio gagnant! Heureusement, nous finissons quand même par arriver à Sandakan sains et saufs, c’est le plus important même si nous sommes un peu sonnés par le mal des transports.

Sandakan est la deuxième ville de l’état de Sabah mais elle a un caractère bien plus provincial que Kota Kinabalu. Elle se situe sur la mer de Sulu, sur la côte est de Bornéo et les Philippines ne sont qu’à quelques encablures au large. Sinon la ville en elle-même n’est pas extraordinaire, c’est plutôt un point de départ pour les réserves et les spots de snorkeling alentours. Il y a tout de même un front de mer assez sympa qui s’anime à la nuit tombée avec des terrasses et les fameux bars à karaoké typiques de l’Asie du Sud-Est.

Sandakan était, à l’instar du reste de Bornéo, occupée par les Japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale. C’était un camp où étaient emprisonnés des soldats britanniques et australiens qui vivaient dans des conditions pas trop déplorables vu le contexte. Cependant, le lieu devint vite trop exposé à un éventuel débarquement des Alliés et les Japonais décidèrent de transférer les prisonniers à Ranau, à 220 km dans les terres en les faisant marcher dans la jungle hostile. Seul 6 soldats australiens qui s’étaient enfuis survécurent à cette marche de la mort. Aujourd’hui, un escalier de 1000 marches, au milieu d’une petite forêt urbaine,  suit les premiers mètres de ce fameux périple et commémore ce sombre épisode de l’histoire.

Sepilok Rainforest Discovery Center

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A Sepilok, un petit village à 25 km de Sandakan, se trouve un centre de réhabilitation des orangs-outans du même genre de celui que nous avions été voir dans le Sarawak. Les heures de visites y sont très restrictives afin de ne pas trop déranger les singes. Nous saluons le geste mais nous, dans la nature, nous aimons prendre notre temps pour tout observer. C’est pourquoi nous avons choisi de visiter la réserve située juste à côté.

Le centre a une vocation éducative afin de sensibiliser la population, surtout les jeunes, à la richesse de la forêt primaire et à l’importance de la protéger. Une démarche vraiment nécessaire à nos yeux surtout quand on sait que l’état de Sabah est le premier exportateur d’huile de palme en Malaisie et que la déforestation pour la culture des palmiers a déjà pris des proportions énormes. La Malaisie commence à comprendre tout gentiment la richesse de son patrimoine naturel. Elle commence à prendre quelques mesures pour la sauvegarde des forêts et de la planète, même si ça reste anecdotique. Nous avons particulièrement apprécié les panneaux explicatifs car ça nous a permis de mettre des noms sur certains animaux que nous avons pu observer.

Evidemment, la pluie est venue jouer les trouble-fêtes mais ce n’est pas très grave, nous sommes bien équipés. Et puis, la forêt sous la pluie c’est très beau, ça déploie toutes ses couleurs et ça sent super bon! Et comme il n’y a pas beaucoup de tarés prêts à marcher sous les averses, nous sommes pratiquement les seuls humains dans la réserve! Il faut juste faire attention de ne pas se casser la figure sur le sol très glissant et aux sangsues qui sont de sortie avec ce temps comme Van l’a appris à ses dépends! Mais quand ça s’arrête, les oiseaux et les papillons se réveillent et c’est une explosion de couleurs qui volette entre les arbres, magnifique!

Le lac
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La réserve entoure un petit lac qui est traversé par un pont suspendu. Vu le temps tristounet, il n’est pas vraiment possible de voir à travers mais grâce aux bulles, nous savons qu’il y a des poissons ou autres bébêtes qui nagent dedans. Nous avons cependant aperçu des belles libellules rouges ou vertes ainsi que des superbes échassiers noirs.

Le Ruddy
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C’est un petit cours d’eau qui nous accompagne sur une partie du chemin qui nous permet d’apercevoir des petits batraciens, des libellules ainsi qu’un gros trucs brun qui a fait « plouf », vraisemblablement une loutre.

Les géants
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Dans la jungle, il y a une catégorie d’arbres qui sont plus grands et plus gros que les autres. On les appelle les géants. Ils grimpent au dessus de la canopée afin de capter plus facilement les rayons du soleil. Certains mesurent jusqu’à 94 mètres de haut! Ils ont aussi au sol d’énormes troncs et d’impressionnantes racines. Si les racines restent hors sol, c’est parce-que la terre est tellement humide et tellement dense qu’elle ne contient pratiquement pas d’oxygène, donc il faut aller la chercher en surface.

Canopy Walkway
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Le clou du spectacle c’est la promenade sur la canopée grâce à diverses passerelles culminant à 10 mètres au dessus du sol permettant d’observer la forêt d’en haut et d’apercevoir  d’autres espèces animales qui restent en hauteur, notamment des grands oiseaux et des singes. Il y a également 3 tours d’observations à 30 mètres de hauteur.

Bonus : les bébêtes
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Ce ne sont pas des photos de bonne qualité car les animaux ne posent pas pour l’objectif! Ce sont juste quelques images prises sur le vif et peu représentatives de tout ce que nous avons observé, tellement c’était varié. Si vous cliquez dessus, vous pouvez les agrandir et apercevoir quelques bébêtes.

Nous avons eu vraiment de la chance de pouvoir observer une quantité d’animaux dont :

  • une multitude d’insectes, inconnus pour la plupart
  • des papillons aux couleurs somptueuses
  • des oiseaux de toutes tailles et aux couleurs chatoyantes parmi lesquels nous avons pu reconnaître un serpentaire bacha, des calaos charbonniers, des calaos à corne rouge, des tricholestes crinigers, un trogon de diard et des martins-pêcheurs.
  • un macaque à queue de cochon qui se baladait sur les barrières des passerelles.
  • deux nasiques, les fameux singes endémiques au nez proéminent, mais de loin
  • deux phacochères comme Pumba dans Le Roi Lion
  • un écureuil à oreilles, endémique de Bornéo et, paraît-il, difficile à observer
  • un python malais mais ne vous inquiétez pas! Il dormait profondément dans une racine d’un géant et nous avons bien pris soin de ne pas le réveiller et puis les pythons ne sont pas venimeux.

Nous sommes revenus de ces trails trempés, fatigués et bien crades mais vraiment heureux! C’est clairement la plus belle forêt que nous n’ayons jamais vu! Nous en revenons avec des étoiles plein les yeux tellement nous avons découvert une faune et une flore incroyables!

Malheureusement, l’aventure à Sabah s’arrête déjà ici pour cause de mauvaise météo.  Il resterait encore pas mal de trésors à découvrir, notamment les fonds marins mais avec la grisaille et la pluie, c’est inenvisageable. Nous allons retourner sur le continent plus tôt que prévu, la mort dans l’âme car cette partie de Bornéo vaut vraiment le détour. Ce sont des choses qui arrivent et ça fait partie du jeu et, en presque 15 mois de voyage, ce n’est que la deuxième fois que nous changeons nos plans pour des raisons météorologiques. La première fois c’était en Bolivie en février 2018, il y a presque une année. Et sous des latitudes aussi proches que l’Equateur, il y a de fortes chances que ce soit bien arrosé même si officiellement, c’est la « saison sèche ».

Bornéo : Kota Kinabalu

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Retourner à Kuala Lumpur depuis Georgetown fut  assez épique.  Les transports publics en Malaisie sont très bons mais souvent victimes de leur succès et il est presque impossible d’obtenir un billet de train sans s’y prendre très en avance. Nous réussissons tout de même à rejoindre dans un premier temps Taiping, une petite ville dans l’état de Perak, pas très intéressante mais où il est possible de se loger et de se restaurer avant de continuer notre périple.

Taiping Lake Gardens
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Notre étape forcée n’aura pas été complètement sans intérêt puisque à Taiping se trouve le tout premier jardin municipal construit par les Britanniques en Malaisie. Il se caractérise par ses nombreux lacs ou se prélassent nombreux poissons, varans et tortues alors que divers échassiers essaient de s’y trouver un casse-croûte. Nous avons également aperçu divers oiseaux dont un magnifique martin-pêcheur, un macaque et de nombreuses libellules multicolores.

Kota Kinabalu

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La suite de notre voyage se fera au Sri Lanka mais notre vol pour Colombo n’est que le 10 février. En attendant, il reste un coin de Malaisie que nous voulons encore découvrir et que nous n’avons pas visité plus tôt pour cause de météo défavorable. C’est l’état de Sabah, au nord-est de l’île de Bornéo. Nous atterrissons à Kota Kinabalu, porte d’entrée et capitale de l’état de Sabah qui doit son nom au Mont Kinabalu, point culminant de la Malaisie qui s’élève à 4095 mètres d’altitude. Mais la saison des pluies n’a pas encore dit son dernier mot bien qu’elle arrive gentiment à son terme, il est donc impossible d’apercevoir ce sommet mythique sous l’énorme couche nuageuse. La ville en elle-même n’a pas grand chose à offrir, c’est juste une base pour aller explorer d’autres recoins.

City Mosque
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Il y a quand même un lieu d’intérêt à Kota Kinabalu, même s’il est situé à 3km du centre-ville.  C’est la mosquée municipale. Un vieux tacot datant des années 1960 et servant de bus urbain nous y emmène.  Construite sur un lac artificiel contenant un élevage de poissons, c’est la mosquée principale de la ville et la deuxième plus grande mosquée de l’état. Son dôme bleu est vraiment magnifique même sous le ciel bien gris.

Front de mer
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Vu que la pluie a décidé de faire une pause, nous décidons de rentrer à pied par le front de mer. A cause d’une météo capricieuse, la mer est complètement déchaînée et les îles au large paraissent bien menaçantes mais la promenade est agréable sans risque de coups de soleil ni d’insolation contrairement au continent où une canicule et un ensoleillement maximum nous ont empêché de sortir pendant les heures chaudes de la journée. Il y a un sentier et une piste cyclable emménagés à l’écart du trafic ainsi qu’une pinède abritant une jolie plage. Evidemment, vu la tempête, la baignade est inenvisageable!

Le marché
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Malheureusement, les Malaisiens ont cédé aux sirènes des centres commerciaux climatisés, des supermarchés et des emballages sous vide. Mais, oh surprise! A Kota Kinabalu, nous avons trouvé un vrai marché. Si nous sommes arrivés trop tard pour l’arrivage de la pêche du jour, nous avons pu déambuler parmi les étals de fruits et légumes exotiques. Quel régal de pouvoir admirer toutes ces couleurs et de sentir ces odeurs typiques de l’Asie, notamment celle, très particulière voire nauséabonde, du durian!

Nous ne pensions faire qu’une étape pratique à Kota Kinabalu. Finalement, nous avons trouvé de quoi bien occuper notre journée. Nous avons quand même eu de la chance car malgré un temps bien couvert et humide, la pluie nous a laissé tranquilles un bon moment.

Pour la suite, nous continuerons encore plus à l’est où la météo devrait, en théorie, se montrer plus clémente.

Penang National Park

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En étudiant la carte de Penang nous sommes tombés sur une grosse partie verte au nord-ouest de l’île nommée Penang National Park. Il ne nous en a pas fallu plus pour nous motiver! Surtout que le parc est super accessible en transports publics et gratuit! Nous avons donc posé nos sacs à Batu Ferringi, petit village pas très glamour mais relativement proche du parc, avec plein de stands de bouffe, calme et loin de la frénésie de Georgetown et il y a même une plage où l’eau a une température agréable pour la baignade.

Teluk Bahang
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C’est juste un petit village de pêcheurs mais c’est le point d’entrée du parc. Avec ses 25 hectares, le Penang National Park est le plus petit parc national de Malaisie mais ça ne l’empêche pas d’être incroyable. A l’entrée, c’est l’organisation à l’américaine (ce n’est pas un reproche, bien au contraire!) avec des rangers qui t’obligent à t’enregistrer pour des raisons de sécurité.

Penang National Park
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Au début, ça ressemble plus à une promenade de parc municipal qu’à un trail dans la jungle. Le chemin est bien plat et bien pavé, idéal pour les touristes en tongs! Mais la forêt est quand même très belle et nous longeons une superbe plage!

Malgré l’aménagement du lieu et la proximité du village, nous apercevons déjà nos premiers macaques et varans.

Heureusement, la promenade de santé ne dure pas et nous nous enfonçons gentiment dans la jungle accompagnés de fourmis géantes, d’oiseaux, de papillons énormes et multicolores et de  libellules. Les animaux sont plus difficilement observables mais grâce à leur chant, à leur cri et aux craquements des branches, nous savons qu’ils sont là. Nous sommes toujours impressionnés par la végétation luxuriante de la forêt tropicale. Il en faudra beaucoup pour nous blaser! Le chemin est bien entretenu mais il faut quand même bien faire attention aux racines et, à certains endroits, les cordes sont bienvenues.

Meromictic Lake
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Le terme méromictique signifie pour un lac que le mélange des eaux de surface avec les eaux profondes se produit moins d’une fois par an. Là, en saison sèche, le lac est presque totalement asséché, juste un filet d’eau coule gentiment jusqu’à la mer. Il est donc difficile pour l’eau de se mélanger!

Kerachut Beach
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Après plus de deux heures de marche dans la jungle, voici notre récompense : une superbe plage sauvage de sable fin et de mer turquoise! Le paradis! Mais qu’on ne s’y trompe pas! La baignade est loin d’être aussi idyllique : il y a de forts courants sous marins et des méduses venimeuses envahissent les lieux! En saison, ce qui n’est pas le cas ici, il est possible d’apercevoir des tortues.

Comme cette balade nous a enchanté, nous décidons de revenir afin de découvrir une autre partie du parc. La marche est plus courte car une partie du trail est fermée pour maintenance, mais plus pittoresque car le chemin suit la mer et de superbes plages. Les branches ont craqué sur nos têtes presque tout le long de notre promenade. Il faut croire que toute la communauté de macaques du coin ont décidé de nous honorer de leur présence.

Teluk Aling
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C’est notre récompense du jour! Encore une magnifique plage sauvage surplombée par la végétation luxuriante de la forêt tropicale où quelques singes et varans se baladent en toute quiétude.  Nous n’avons pas pu aller plus loin à cause de la fermeture du chemin mais nous sommes déjà super heureux de tout ce que nous avons pu découvrir, surtout que les animaux se sont bien montrés ici.

Canopy Walkway

Nous nous enfonçons un peu dans la jungle car notre but est de découvrir la canopée. Mais un bon gros orage a passé par là, des arbres sont tombés et la passerelle est impraticable. Tant pis, nous observerons la faune depuis en bas!  Elle ne nous laisse pas sur notre faim : multitudes d’oiseaux et de papillons,  insectes souvent non identifiés, varans dont certains dévorent des crabes plus grands qu’eux, lézards et les singes qui profitent de l’absence d’humains pour s’amuser avec ce qui reste de la passerelle. Ici, la végétation est bien plus dense que sur le littoral et, comme il n’y a pas les vagues, nous redécouvrons les bruits de la forêt.

Encore une fois, la Malaisie nous a prouvé que ses parcs nationaux valent vraiment la peine d’être découverts. Nous nous en sommes pris encore plein les yeux que ce soit au niveau des paysages, de la faune ou de la flore! Penang ne vaut pas les forêts de Bornéo mais c’est déjà un bon point de départ pour une petite incursion dans la jungle.

Georgetown, traditions multiculturelles et vie trépidante moderne

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Cette fois, pas de problème de billets, nous avons bien pris le bon bus à la bonne date pour Butterworth, la ville sur le continent qui fait face à l’île de Penang.. De là, un ferry nous attend pour parcourir les 3 km qui séparent le continent de l’île et nous débarquons dans la ville de Georgetown.

Ici l’ambiance est complètement différente du reste du pays, les Chinois sont clairement en majorité. D’ailleurs, l’état de Penang est le seul état de Malaisie à ne pas avoir de majorité malaise. C’est une ville un peu à part, nous ne sommes plus vraiment en Malaisie mais nous ne sommes non plus pas complètement en Chine. Mais en déambulant dans la vieille ville coloniale nous remarquons vite qu’à l’instar du reste du pays, Georgetown est une ville très multiculturelle et que les trois principales communautés (Chinois, Malais et Hindous) ont leurs quartiers et leurs traditions qui sont respectées dans toute la ville.

Centre colonial
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Georgetown est connu pour son centre historique riche en bâtiments coloniaux datant de l’époque britannique. Il est d’ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville a été baptisée Georgetown en l’honneur du roi Georges III. Certaines maisons ont été superbement rénovées, d’autres moins, mais toutes possèdent un certain charme et il est très plaisant de déambuler à l’ombre, sous les arcades, si elles ne sont pas trop encombrées par les scooters.

Mosquée Kapitan Keling
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Construite par des Indiens musulmans au XIXe siècle, c’est la plus ancienne mosquée de Penang. Nous l’admirions de loin quand un imam nous invita à rentrer la visiter. Notre premier réflexe fut de refuser à cause de notre tenue inappropriée mais on nous prêta des habits de circonstance : un sarong pour Fab et une djellaba à capuche pour Van.  A l’intérieur, une bénévole nous fit le tour du propriétaire et nous autorisa même à prendre des photos de la salle de prière! Nous avons appris, entre autres, que tous les musulmans devaient apprendre l’arabe afin de déchiffrer le coran et réciter les prières, que si la salle de prière pour femmes était séparée de celle des hommes c’était pour qu’elles puissent se dévêtir à l’abri des regards pour effectuer leurs ablutions et que les heures de prières étaient calculées par rapport au soleil. Enfin, nous vous dévoilons un secret de moins  en moins bien gardé : avec les technologies actuelles, le muezzin n’est  même plus obligé de grimper au sommet du minaret pour effectuer son appel à la prière, il le fait tranquillement dans une salle de la mosquée à l’aide d’un micro. Nous avons vraiment apprécié la visite et sommes toujours touchés par la tolérance des Malais musulmans et par leur envie de faire connaître leur culture aux étrangers.

The Jetty
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Un des quartiers de Georgetown est un petit village de pêcheurs sur pilotis. Si certains de ses habitants vivent au gré des marées pour aller pêcher, d’autres n’ont pas hésité à transformer leur salon en boutique de souvenirs pour touristes. Même si le village n’est pas aussi pittoresque que Kampong Ayer au Brunei, il offre une belle ouverture sur la mer ainsi qu’un joli point de vue sur le détroit et sur la ville de Butterworth, en face, sur le continent.

Cette petite étape à Georgetown était vraiment intéressante et remplie d’histoire, nous avons fait le plein de culture mais aussi de gastronomie, car, avec ses diverses influences, la ville a sa propre cuisine et même son propre laksa.

Mais Penang , ce n’est pas que Georgetown, c’est une île qui regorge sûrement de quelques trésors qui valent le détour et nous allons nous atteler à les découvrir ces prochains jours.

Ipoh, son patrimoine colonial et son street art

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Nous adorons Kuala Lumpur mais nous commençons vraiment à y prendre nos aises, il est donc temps de changer un peu d’horizon et de découvrir encore quelques petits trésors malaisiens. Nous embarquons donc dans le train et quand nous trouvons deux personnes assises à nos places, nous nous rendons compte qu’on nous a vendu des billets à une date erronée. Comme nous n’avons pas du tout envie de descendre du train et de négocier un échange de billets, nous trouvons deux autres places et essayons de jouer les touristes perdus au cas où on nous demanderait quelque-chose. Mais personne n’a rien vu et nous avons pu voyager tranquillement jusqu’à notre destination : Ipoh.

Centre colonial
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Ipoh a connu son heure de gloire dans les années 1845 avec la découverte de gisements de fer. Mais depuis le déclin minier, la ville ne s’est jamais vraiment relevée économiquement. Donc pas de gratte-ciels flambant neufs, ni de vie trépidante mais un superbe centre historique colonial relativement bien conservé,au charme suranné où le temps semble s’être arrêté. Il y a même une tour de l’horloge typiquement anglaise dont le carillon rappelle les beffrois d’Europe du Nord.

Chinatown
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La deuxième communauté de Malaisie a pris ses quartiers dans Concubine Street et ses voisines appelées respectivement 2nd Concubine Street et 3rd Concubine Street. C’est très rationnel, à la chinoise! On y trouve les échoppes typiques de babioles Made in China ou de médecine traditionnelle, les incontournables stands de street food, une des meilleures de Malaisie et un temple chinois.

Street Art
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Ipoh, à l’instar de Georgetown ou Malacca, est connue pour ses grandes fresques murales peintes sur les façades de quelques rues du centre-ville. On y retrouve des scènes de vie quotidienne des différentes communautés ainsi que des peintures un peu plus abstraites et artistiques.

Kinta River
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La rivière Kinta coule en plein-centre ville d’Ipoh. Il est possible de s’y promener sur ses rives. C’est une vraie oasis de verdure mais surtout d’ombre de fraîcheur car le soleil tapait fort lors de notre passage. Une multitude d’oiseaux et de papillons multicolores se laissent observer dans le coin. Nous sommes toujours hallucinés de la diversité de la faune en milieu urbain en Malaisie! Un superbe pont datant de l’époque coloniale enjambe la rivière dans le centre historique.

Mosquée Panglima Kinta
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Avec ses façades blanches et ses coupoles bleues, nous pourrions nous croire quelque part dans les Cyclades. Eh non, nous sommes bien en Malaisie devant une mosquée construite à la fin du XIXe siècle.

Ipoh a été une étape vraiment sympa et surtout très calme après la trépidante Kuala Lumpur! Ça reste relativement petit et se visite facilement en une seule journée mais ça vaut amplement le détour surtout qu’Ipoh est très accessible par les transports publics.

Nous continuerons, ces prochains jours, à découvrir encore un peu de ce merveilleux pays…

Kuala Lumpur, entre capitale trépidante et nature luxuriante

Nous sommes  passés plusieurs fois par Kuala Lumpur ces quatre derniers mois, entre deux bus, deux avions ou deux trains ou alors pour des raisons pratiques, comme par exemple, nous faire vacciner contre l’encéphalite japonaise. Nous avons profité également de la vie citadine comme aller voir un concert ou un film. Et bien entendu, nous avons aussi joué les touristes, puis les guides pour nos amis Seb, Delphine, Eloane et Petit Fabien venus passer les vacances de fin d’année avec nous.

Kuala Lumpur est peuplée d’environs huit millions d’âmes, quasi la population de la Suisse! Pourtant, elle a gardé une ambiance très détendue et la population locale est presque aussi relax et tout aussi souriante qu’en province. Il est d’ailleurs très facile de se déplacer grâce aux différentes lignes de trains, de métro (aérien ou non) et de monorail.

Centre historique
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Kuala Lumpur possède quelques bâtiments historiques datant de l’époque coloniale britannique dont la mosquée Jamek, la plus ancienne de la ville. Le quartier est situé à la confluence des fleuves Gombak et Klang. Malheureusement, il y a pas mal de travaux dans le but d’aménager une promenade piétonne au bord des rivières et l’accès y est un peu scabreux.

Edifice Sultan Abdul Samad
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Construit entre 1894 et 1897 en l’honneur du sultan Abdul Samad, ce bâtiment abrite aujourd’hui les ministère des communications, de l’information et de la culture de Malaisie. Il a été construit pour l’administration britannique de l’époque et son clocher, une clock tower soooo british, mesure 40 mètres de haut.

KLCC
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C’est le cœur de la ville, le quartier des affaires avec ses gratte-ciels flambants neufs, dont les fameuses tours Petronas. Véritables emblèmes de la Malaisie, ce sont, avec leurs 452 mètres de hauteur, les plus hautes tours jumelles du monde. Inaugurées en 1998, elles portent le nom du géant pétrolier malaisien Petronas et symbolisent la croissance économique du pays, grâce notamment au pétrole.

Jardin botanique
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Comme toute ancienne colonie anglaise qui se respecte, Kuala Lumpur possède son jardin botanique. C’est un véritable Central Park de 92 hectares en plein centre-ville. Comme le climat est équatorial, c’est-à-dire très humide, la végétation est luxuriante! Grâce à son relief en collines, le jardin est le paradis des randonneurs ou des cyclistes qui n’ont pas le temps de sortir de la ville. Malgré la vue sur les gratte-ciels, nous avons l’impression d’être sortis de la ville en nous baladant dans le jardin tant l’ambiance est calme. La végétation bien dense étouffe bien les bruits de la circulation et absorbe la pollution.

KL Eco Forest
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C’est une forêt équatoriale en plein milieu de la ville, près de la tour de télévision. Il y a un pont suspendu à travers la canopée afin de pouvoir observer les oiseaux. C’est vraiment un coin sympa pour échapper au brouhaha de la ville et en plus, c’est totalement gratuit! (Aux dernières nouvelles, il y aurait un droit d’entrée à payer, info à vérifier donc)

Après quelques pas dans cette forêt, nous avons eu la bonne surprise d’apercevoir toute une famille de macaques sauter de branche en branche et très peu farouches. Nous avons aperçu plus de singe en ville de Kuala Lumpur que dans les parcs nationaux de Bornéo, un comble!

Joyeux Noël

Pour fêter Noël avec nos amis, nous avons improvisé une soirée sushis au pied des tours Petronas tout en admirant le spectacle de jets d’eau qui ont littéralement fasciné Petit Fabien. Ce n’était de loin pas un Noël traditionnel et ce n’était surtout pas le but, mais c’était un moment vraiment sympa. Et puis, qui se plaindrait de passer la soirée du 24 décembre sous 27 degrés?

Kuala Lumpur est devenue en quelque sorte notre pied à terre. C’est facile d’accès, facile de s’y déplacer grâce au bon réseau de transports publics, c’est une ville moderne, on y trouve de tout et enfin, c’est relativement bon marché.

Pour la suite, nous n’avons pas encore terminé avec la Malaisie. Vu que le pays nous plaît à fond, autant en profiter pour en découvrir un peu plus.

Pulau Langkawi, la Malaisie côté paradis

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Nous profitons de ce premier article de l’année pour vous souhaiter une excellente année 2019, que santé, bonheur et aventures soient au rendez-vous!

Cette semaine à Langkawi fut un peu particulière : nos amis Delphine et Sébastien accompagnés de leurs bouts de chou Eloane (5 ans et demi) et Fabien (4 ans) sont venus exprès depuis la Suisse pour passer leurs vacances de fin d’année avec nous. Nous les avons retrouvés à l’aéroport de Kuala Lumpur, puis nous avons passé tous ensemble deux jours dans la capitale avant de nous envoler pour cet archipel situé au nord-ouest de la Malaisie. Séb nous a d’ailleurs gentiment cédé quelques photos pour illustrer cet article, merci à lui!

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Oriental Village, SkyCab & Skybridge

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C’est l’attraction phare de Langkawi, d’ailleurs c’est l’endroit où nous avons croisé le plus d’Occidentaux et de Chinois. En arrivant, nous sommes très vite dans l’ambiance Disneyland pour touristes grâce à l’Oriental Village au pied du télécabine, construit à la manière d’un Outlet italien afin d’attirer un maximum de personnes dans les boutiques de souvenirs.

Nous ne voulons pas jouer les blasés mais, en Suisse, les télécabines ça nous connaît et ça n’a rien de très exotique! Bon celui-là a le mérite d’être l’installation avec la distance entre deux pylônes la plus longue au monde!  Il nous emmène sur une distance de 2,2 km au sommet du mont Machincang, d’abord à une station intermédiaire située à 650 mètres d’altitude puis au terminus où nous attendent deux plateformes d’observation à 708 mètres d’altitude. Il faut avouer que la jungle qui défile sous nos yeux est magnifique et la vue devient grandiose au fur et à mesure que nous prenons de la hauteur.

Une fois au sommet, tout le monde s’accorde pour dire que la vue est superbe. Nous avons une chance inouïe avec la météo et le ciel est assez dégagé pour nous permettre d’apercevoir l’île dans son intégralité. Nous réussissons même à faire abstraction des troupeaux de touristes présents et de profiter du superbe panorama.

Après avoir payé la montée en télécabine un prix excessif pour la Malaisie, nous découvrons qu’il faut encore se délester de quelques ringgits afin de pouvoir accéder au fameux Skybridge. Nous y renonçons donc, plus par principe que pour une réelle question de budget, surtout que la passerelle est bien plus petite qu’on nous laisse le croire et que la vue est bien plus belle depuis les plateformes.

A part pour la vue, cette activité n’aura pas été la plus marquante de notre séjour. C’est relativement cher et beaucoup trop touristique. Surtout que Petit Fabien, peu rassuré par les secousses de la cabine, n’a pas vraiment apprécié le trajet en SkyCab.

La Playa

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Qui dit île, dit plage et quand on vient exprès depuis le froid de la Suisse, il faut en profiter! Ce ne sont pas les plages les plus paradisiaques de notre périple, mais elles ont quand même leur cachet avec les montagnes karstiques alentours et parfois, elles sont même bordées de mangroves pour le plus grand plaisir de Van qui est fascinée par cet écosystème.

Si Delphine et Van ont profité de barboter dans les eaux bien chaudes de la mer d’Andaman et de chacune se faire pincer le pied par un crabe par la même occasion, le reste de la troupe s’est concentré sur la construction de châteaux de sable. Comme nous n’avions pas de seaux et de pelles à disposition, nous nous sommes débrouillés en découpant des bouteilles en pet, ce qui a permis de façonner de jolies coupoles et de construire les plus beaux châteaux de sable du monde! Eloane en a aussi profiter pour s’entraîner à la brasse et de faire d’énormes progrès en natation. Bravo à elle!

Nous avons également profité d’un magnifique coucher de soleil sur la plage!

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Temurun Waterfall

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Heureusement, il n’y a pas que le SkyCab à Langkawi mais aussi plein de petits endroits vraiment sympas, peu touristiques et gratuits! La cascade de Temurun en fait partie. On y accède par un court chemin dans la forêt. Comme nous sommes en pleine saison sèche, il n’y a qu’un mince filet d’eau mais nous avons quand même été impressionnés par l’immense paroi de granite qui domine le lac.

Langkawi Waterfall

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Dans la catégorie kitsch et pas du tout naturel, nous avons dégoté la « cascade la plus haute du monde façonnée entièrement par les mains de l’homme » Saison sèche oblige, il n’y avait pas une goutte d’eau mais les fausses pierres façon outback australien ont permis au enfants de faire une partie de cache-cache. Grand Fabien, lui, a plutôt été fasciné par le faux tunnel habité par de petites hirondelles.

Mais pas de panique, lors du retour, nous avons quand même fini par trouver quelque-chose de plus naturel!

Durian Waterfalls

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Ces cascades doivent leur nom au durian, le fameux fruit interdit dans tous les lieux civilisés d’Asie du Sud-Est à cause de son odeur nauséabonde. Si nous n’avons pas vu d’arbres à durians, nous avons par contre traversé une végétation luxuriante qui a subjugué Eloane au point de vouloir poser avec tous les spécimens. Arrivés au sommet, Eloane et Van ont rencontré un singe qui espérait grappiller un peu de nourriture d’humain tandis que Seb a réussi à apercevoir et à photographier un serpent qui n’avait vraiment pas l’air commode.

Sri Mahamariamman Devasthanam Temple

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Les Hindous constituant la troisième communauté de Malaisie, il est donc tout à fait logique de trouver un de leurs temples sur Langkawi. Pour pouvoir y rentrer, il faut se déchausser et se laver les pieds à l’entrée. C’est un temple tout en couleur que nous trouvons vraiment kitsch avec diverses représentations des dieux Brahma, Vishnou, Shiva, Parvati et Ganesh. Merci Eloane pour tes questions très pertinentes sur l’hindouisme. Maintenant, grâce à toi, et à Wikipédia, nous sommes au taquet sur les différentes divinités hindoues!

Wat Tham Kisap

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On doit la présence d’un temple bouddhiste sur Langkawi à l’influence de la Thaïlande toute proche. L’attrait principal du lieu est une grande statue en or de Bouddha assis surplombé par une immense falaise de marbre. Il y a quelques statues d’animaux qui ont bien inspiré Petit Fabien.

Finalement, à part le SkyCab, Langkawi fut une bonne surprise. Nous nous attendions à quelque-chose de beaucoup plus touristique. Nous avons trouvé de jolis coins hors des sentiers battus et nous avons pu concilier nature et culture. Seul petit bémol : la gestion des déchets. Langkawi est l’endroit où nous en avons vu le plus traîner en Malaisie.

Merci les amis!!!!!

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Seb, Delphine, Eloane et Petit Fabien, nous vous remercions infiniment d’être venus nous trouver et d’avoir partagé une part de notre aventure! Nous avons eu énormément de plaisir de vous revoir et de passer du temps avec vous!

Seb, bravo d’avoir masterisé comme un chef la conduite à gauche et merci pour tes « chips d’œufs au plat » ainsi que pour ton teh tarik aussi bon que le local!

Delphine, merci pour tes bons petits plats préparés avec les moyens du bord, nous nous sommes  vraiment régalés! Nous serons ravis de te permettre de retrouver un « orgasme gustatif  » comme pour le tosai telur!

Les enfants, vous nous avez littéralement bluffés!  Vous vous êtes complètement adaptés à la vie locale, vous avez goûté à des plats dont vous n’aviez absolument pas l’habitude. et vous vous êtes mis en mode découverte, bravo! Merci de nous avoir prêté vos doudous pour nous permettre un réveil en douceur!

Eloane, continue à être curieuse de la vie et à poser des questions sur le monde qui t’entoure! Nous n’avons pas la science infuse et Google n’a pas toujours été notre ami mais nous avons appris beaucoup de choses en essayant de te trouver des réponses.

Petit Fabien, merci de t’être émerveillé des petites comme des grandes choses. Tous les adultes devraient prendre exemple sur toi et voir plus souvent le monde avec des yeux d’enfants!

Encore merci à vous 4 pour votre bonne humeur et des moments de franche rigolade et n’hésitez pas à revenir quand vous voulez!