Bilan du Mexique

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Voici notre traditionnel bilan de notre toute dernière étape en Amérique latine!

Durée du séjour : 44 jours,  à peu près un mois et demi

Budget37’943 pesos mexicains soit 1991 CHF (1753€) soit une moyenne de 45,25CHF (39,80€). Nous sommes totalement dans notre budget des 50CHF! Ce sont les transports qui coûtent le plus cher au Mexique, donc finalement avoir dû rester une semaine à se reposer a fait baisser les dépenses!

Distance parcourue : 2598 km Cancun – Playa del CarmenValladolidMéridaCampecheCiudad del Carmen – Villahermosa – Tuxtla Guttierez – San Cristobal de las CasasPalenque – Cancun – Cozumel. L’itinéraire est un peu décousu, surtout vers la fin, mais notre repos forcé à Mérida a bouleversé nos plans et le timing.

Etats traversés : 5, Quintana Roo, Yucatán, Campeche, Tabasco et Chiapas

Extrêmes d’altitude : le niveau de la mer sur la côte Caraïbes, le Golfe du Mexique et à Cozumel et 2200 mètres à San Cristobal de las Casas.

Extrêmes de températures : 13 petits degrés sous la pluie à San Cristobal de las Casas et 38 degrés sous un soleil de plomb sur la côte du Golfe du Mexique.

Petite maison coloniale à Chiapa de Corzo

J’aime/ J’aime pas

Comme d’habitude nous commençons par le négatif…

Les moins

  • La non conscience écologiqueTout le continent américain laisse à désirer sur ce sujet, hormis les Iles Galapagos, mais le Mexique se place vraiment dans les très mauvais élèves. Nous n’avions jamais vu autant de déchets par terre! Nous avons même vu des gens balancer leurs déchets par la fenêtre du bus ou de leur voiture. Au Mexique, le plastique c’est fantastique : une paille chaque fois qu’on nous sert à boire, gobelets en plastique pour ne pas faire la vaisselle, sur emballage des produits, etc. Nous nous sommes carrément faits passer pour des extraterrestres car nous refusons à chaque fois les sachets en plastique dans les supermarchés, surtout que pour une dizaine d’articles, ils en distribuent 5 ou 6 alors qu’un seul suffirait. Tout le transport de voyageurs se fait par bus ou avion alors qu’il existe une ligne de train, utilisée seulement pour les marchandises, car la compagnie d’autobus ne veut pas perdre le monopole. Aussi, le Mexicain est accro à sa voiture qu’il utilise même pour faire une centaine de mètres! Voilà ce qui se passe quand on veut prendre exemple sur le grand voisin riche du nord…

On a kiffé!!

  • Les couleurs : le premier adjectif qui nous vient à l’esprit quand nous pensons au Mexique est « coloré ». Tout est rempli de couleurs, souvent chaudes : les villes, la nature, les gens, les costumes, les plats, etc. De quoi mettre de bonne humeur le plus incurable des ronchons!
  • Les gensIl faut d’abord montrer patte blanche et prouver que nous ne sommes pas des Gringos (terme mexicain pas très flatteur pour désigner les ressortissants des Etats-Unis) mais ensuite les Mexicains sont très bavards, très chaleureux, très accueillants et ont toujours une anecdote à raconter!
  • La nourritureCe n’est pas toujours très léger mais c’est souvent savoureux, varié et coloré. Chaque plat est accompagné de ses tortillas de maïs afin que nous puissions nous amuser a faire nos tacos nous-même. Il faut juste faire attention aux sauces car elles arrachent vraiment!
  • La nature dans le Chiapas : Après avoir visité une péninsule du Yucatán bien urbanisée, c’est un plaisir de se retrouver dans les montagnes et les forêts du Chiapas, au bord des cascades accompagnés d’oiseaux et de papillons multicolores!
  • Les récifs de Cozumelils sont magnifiques, peuplés d’une multitude de poissons multicolores et le plus surprenant, ils sont très près du bord donc super facile d’accès pour y faire du snorkelling.

Bizarreries mexicaines

  • Pas d’alcool durant les élections : le week-end des élections présidentielles, il est impossible de trouver une goutte d’alcool dans tout le pays! Aucun établissement n’est autorisé à vendre des boissons alcoolisées. Il faut dire que la campagne présidentielle s’est déroulée dans un climat de violence extrême et qu’une centaine de personnes y ont trouvé la mort.
  • Des plats roboratifs en pleine canicule : Les Mexicains mangent des plats dignes d’hivers suisses alors que les températures frôlent les 40 degrés! Soupes de haricots rouges, fast-food à l’américaine ou viandes mijotées en sauce, rien n’arrête les Mexicains à la course aux calories! On ajoute un mode de vie très sédentaire et nous avons une population plutôt bien en chair.

Nous avons déjà apprécié le Mexique il y a deux ans, il n’y avait pas de raison de ne pas l’apprécier une deuxième fois! Nous avons retrouvé certaines choses avec beaucoup de plaisir, notamment la gastronomie, et nous avons également découvert pas mal de nouveautés. Un séjour très positif donc!

Voilà, après 9 mois, l’Amérique latine c’est terminé! Si nous sommes excités de partir pour de nouvelles aventures, une partie de nous restera à jamais attachée à cette culture latino-américaine. Nous y avons rencontrés des gens formidables, appris une langue (et ses spécificités régionales!) et admiré des paysages somptueux!

Pour la suite, une petite étape en Californie nous attend pour ensuite faire la grande traversée du Pacifique!

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Bilan de l’Equateur

Comme toujours, voici notre traditionnel bilan de l’Equateur

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Comme toujours, voici notre traditionnel bilan de l’Equateur

Durée du séjour : pile 90 jours, la durée de notre visa

Budget 3133,20 $ ( 3123,50 CHF / 2698.90 €) soit 34,80 $ par jour (34,70 CHF / 30€) bien en dessous de notre défi des 50 CHF journaliers! Nous sommes super fiers de nous car, grâce à notre volontariat dans l’hostal vers Puerto Lopez, nous avons épongé l’explosion du budget des Galapagos! De plus, comme nous y gérions le bar, nous avons réussi à gagner un peu d’argent.

Distance parcourue : 4617 kilomètres. De Huaquillas (frontière péruvienne) – CuencaBañosPuyo – TenaQuitoGuayaquilGalapagos – Guayaquil – Puerto Lopez – MontañitaMantaCanoa – Pedernales – Cojimies – PedernalesMindo – Santo Domingo – Guayaquil. En bus, avion, taxi collectif, moto-taxi et lancha.

Provinces traversées : 14. El Oro, Azuay, Cañar, Chimborazo, Tungurahua, Pastaza, Napo, Pinchincha, Guayas, Galapagos, Santa Elena, Manabì, Santo Domingo de los Tsachilas, Los Rios.

Extrêmes d’altitude : le niveau de la mer sur la Côte et sur les plages des Galapagos et 2850 m. à Quito

Extrêmes de températures : 13 petits degrés sous la pluie à Quito, 34 degrés de chaleur humide à Guayaquil.

Volontariats : 6 semaines à jouer les réceptionnistes et les gérants du bar dans un hostal près de Puerto Lopez.

Tremblements de terre :  3. Deux petits et leurs répliques à Quito et Puerto Lopez pendant la nuit. Un qui nous a bien secoués (5 sur l’échelle de Richter) au réveil à Guayaquil. Mais rassurez-vous, pas de dégâts ni de blessés à déclarer!

Comme toujours, nous commençons par le plus négatif…

Les moins

Les trajets en bus : il faut dire que nous avions été particulièrement gâtés au Pérou et en Argentine. En Equateur, les bus ne sont pas confortables, ça n’avance pas et souvent le chauffeur se prend pour un pilote de rallye! Bonjour les grosses frayeurs et le mal des transports! En plus, nous avons droit à des discours de sensibilisation à tout et n’importe quoi pour essayer de nous refiler de la marchandise par des gens qui parlent hyper fort! Dommage car, en général, les paysages traversés sont splendides.

Les moustiques : en particulier sur le littoral. Ils sont nombreux, résistants aux répulsifs, sortent par tous les temps et traverser des couches de vêtements ne leur font pas peur! Notre peau ressemble à un vrai champ de bataille! Le seul remède efficace est la fumée de Palo Santo (bois indigène naturellement anti-moustiques) mais il faudrait rester sa vie autour d’un feu.

On a kiffé!

Les gensils sont très timides mais une fois la glace brisée, les gens sont très souriants, toujours prêts à te rendre service et très polis. A part pour des taxis, nous n’avons quasiment jamais eu à faire avec des rabatteurs.

L’hôtellerie : c’est le meilleur rapport qualité/prix de l’Amérique du Sud. Il suffit souvent de rajouter 2-3 dollars pour avoir un standing supérieur, tout en restant dans des tarifs bon marché.

La gastronomie très similaire à la gastronomie péruvienne. Nous avons d’ailleurs continué notre régime à base de ceviche. Par contre, nous avons ingurgité une quantité astronomique de riz au point d’en être dégoûtés. Notons que le café et le chocolat, fabriqués sur place, sont excellents!

La diversité des paysages : L’Equateur est un petit pays (une moitié de France environ) mais il y a quatre régions distinctes : l’Amazonie, les Andes, le littoral et les Galapagos. Chaque région a ses spécificités en matière de paysages, de faune et de flore et c’est très varié.

La végétationAprès avoir traversé le désert au nord du Chili et sur toute la côte péruvienne, nous sommes très contents d’avoir enfin retrouvé des arbres! La proximité de la ligne équatoriale donne une végétation très variée et luxuriante.

La faune : Il y a bien sûr la faune endémique des Galapagos, mais le continent n’a pas beaucoup à envier à l’archipel. Nous avons vus beaucoup plus d’espèces d’animaux (singes, oiseaux, reptiles, papillons,…) en trois mois qu’en plus de 30 ans.

L’Amazonieun vrai paradis de verdure et de forêt tropicale! La faune et la flore sont incroyables!

Les GalapagosFaut-il vraiment expliquer pourquoi?

Bizarrerie équatorienne

Les camions-poubelles musicaux : Dans plusieurs villes, les camions-poubelles sont accompagné d’une musique rappelant celle qu’on peut entendre dans les fêtes foraines à la mélodie bien entêtante! Si nous trouvons ça très amusant, nous avons quand même une petite pensée pour les éboueurs qui doivent supporter ça toute la journée!

L’Equateur est notre pays préféré en Amérique du Sud, nous avons d’ailleurs utilisé la durée totale de notre visa. Nous quittons le pays avec un gros pincement au cœur et la tête pleine de souvenirs tant ce que nous avons vécu ici était incroyable!  Mais nous sommes quand même excités de découvrir de nouveaux horizons que nous ne manquerons pas de partager avec vous!

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Bilan des 6 mois

6 mois! Une demi-année soit 180 jours à arpenter notre belle planète!(surtout l’Amérique du Sud à vrai dire) Ça mérite bien un petit bilan non?

En chiffres

  • Pays visités : 7. Brésil, Uruguay, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Equateur
  • Distance parcourue  : 26’727km Vol Genève-Rio puis Iguazu, l’Uruguay, Puerto Madryn, Salta, le sud de la Bolivie, Arica, Arequipa, Cuzco, Lima, Nord du Pérou, Cuenca, Amazonie équatorienne, Quito, Guayaquil, les Galapagos et Puerto Lopez.
  • Température la plus basse : 14 petits degrés sous la pluie à Quito
  • Température la plus haute : 38 degrés sous la canicule du Nouvel An à Buenos Aires
  • Altitude la plus basse : moins 35 mètres dans les dépressions salines de la péninsule Valdés
  • Altitude la plus haute : 4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili
  • Sites UNESCO visités : 12. Rio, Iguazu, Colonia del Sacramento, ensembles jésuites de Cordoba, péninsule Valdés, Arequipa, Cuzco, Lima, Chan Chan, Cuenca, Quito et Galapagos.
  • Budget8910,40 CHF (7451,60€) soit 49,50 CHF (41,40€). Nous avons tout juste atteint l’objectif d’être en dessous de 50 CHF par jour! La faute aux Galapagos qui nous ont plombé le budget. Mais notre volontariat à l’hostal jusqu’à fin mai devrait encore nous faire descendre la moyenne.
  • Les bobos : 1 gastro chacun à Salta, cadeau d’une hôte néerlandaise, 1 turista chacun à Arica après avoir mangé des crevettes sûrement pas fraîches, 1 rhume chacun à Cordoba pour Van et à Lima pour Fabien (merci la clim!) sinon les petits bobos usuels : coups de soleil, hématomes, cloques, piqûres d’insectes, courbatures,… Rien de très grave et  ça n’a jamais duré plus de 48 heures. (On touche du bois…)
  • Couchers de soleil1 chaque soir sur la côte Pacifique et un magnifique au Salar d’Uyuni
  • Bébêtes dangereuses rencontrées : 1 scorpion et 1 serpent à Salta, 2 scorpions sur San Cristobal, 1 scorpion dans notre hostal à Puerto Lopez, au bar! Sinon que des bestioles sympas!
  • Record de temps passé à la frontière : 3h45 à la frontière boliviano-chilienne, les douaniers chiliens faisant preuve d’excès de zèle. Mais après avoir rencontré d’autres voyageurs contents de n’avoir attendu « que » 6 heures à la frontière colombienne, nous relativisons un peu.
  • Matériel remplacé : 1 pince à cheveux, 1 maillot de bain pour Fab, 1 paire de tongs chacun, 1 paire de chaussures de trek pour Van (par chance, elles ont lâché à Lima et pas en pleine nature, ce fut facile de trouver un magasin de sport), 4 câbles pour chargeurs et 1 paire de lunettes de soleil pour Fabien
  • Volontariats : 5. Entretien d’une chakra à Colonia del Sacramento, « faiseurs d’ordre » dans une résidence étudiante de Cordoba, récolte de lavande vers Puerto Madryn, réceptionnistes à Salta, réceptionnistes vers Puerto Lopez.
  • Photos : nous ne savons pas le nombre exact mais il y en a pour plus de 8Go sans compter les photos prises avec nos smartphones respectifs.
  • Quantité de riz ingurgitée : trop
  • Tremblements de terre : 2 : un à Quito avec deux répliques, un à Puerto Lopez avec une réplique, les deux pendant la nuit. Pas de panique, c’était très léger, juste de quoi faire bouger et grincer le lit. (nous vous assurons que c’est bien à cause du tremblement de terre!)
  • Trajet le plus long : 24 heures de bus entre Buenos Aires et Puerto Madryn
  • Nombre de jours de froid : un à Uyuni, un à Quito, 2-3 à Puerto Madryn avec le vent du sud-ouest. Par froid, nous entendons des températures comprises entre 14 et 20 degrés. Pour nous qui cherchions la chaleur, nous avons été comblés de ce côté-là.
  • Poids de nos sacs : 12 kilos. Ça n’a pas trop varié depuis notre départ. Il ne nous manquait rien et nous n’avions rien en trop non plus!
  • Nombre de fois ou nous avons regretté d’être partis : ZERO!!!!!!!

Nos coups de coeur

  • Pays préféré : L’Equateur, sans hésiter! Ce fut un véritable coup de cœur! D’ailleurs nous y resterons jusqu’à l’expiration de notre autorisation de séjour. A noter que les Galapagos ne sont pour rien dans ce classement, l’Equateur était déjà notre pays préféré avant notre séjour sur les îles.
  • La plus belle villedifficile à dire… Toutes les villes coloniales sont magnifiques, sans exception. Mention spéciale pour Salta où nous avons vécu un mois, qui est magnifique, et où nous nous y sentions bien.
  • Le truc de ouf de la mort qui tue qui déchire sa race : Les Galapagos.
  • La plus belle plageTortuga Bay sur l’île de Santa Cruz.
  • Activité préférée : l’observation des animaux… et l’apéro!
  • Meilleure gastronomieau Pérou et en Equateur, les deux gastronomies sont d’ailleurs très similaires. Par contre pour la viande, rien ne vaut l’Argentine.
  • Plat préféré : le ceviche, nous en avons d’ailleurs mangé des kilos! Qu’il soit chilien, péruvien ou équatorien, peu importe, nous les aimons tous!
  • La meilleure douceur : le dulce de leche.
  • Plus beau coucher de soleilsur le Salar d’Uyuni et à travers les nuages à Puerto Lopez.
  • Le meilleur café : en Equateur.
  • Le meilleur pinard : entre Chili et Argentine, notre cœur balance. Nous avons également goûté des vins boliviens et péruviens très bons.
  • Les gens les plus chaleureux : les Argentins.
  • Le plus bel accent : L’Argentin malgré les « ch ». C’est vraiment joli et mélodieux.

Nous en rigolons encore (ou pas…)

  • Récolter de la lavande chez des végétariens au milieu de la pampa en Argentine.
  • La galère pour tout ce qui concerne l’argent en Argentine (quoique non, nous ne rigolons toujours pas à ce sujet)
  • Expliquer aux Argentins sidérés que non, nous n’aimons ni le maté, ni le Fernet Branca!
  • Devoir partager sa salle de bain avec un Brésilien qui passe sa journée dans la douche et possède 25 produits de beauté! (Au moins, il n’y a pas de problème d’hygiène!)
  • Une compagne de dortoir qui parle dans son sommeil. Bon, nous n’avons rien compris, c’était en néerlandais!
  • Expliquer à des backpackers dans une cuisine d’un hostal que, non, on ne coupe pas les spaghettis en deux avant de les mettre dans l’eau de cuisson.
  • Notre prestation d’acteurs digne des Oscars pour pouvoir embarquer sur le vol pour les Galapagos.
  • Les 3h45 d’attente à la douane chilienne, paumés au milieu de nulle part à 3700 mètres d’altitude.
  • Une otarie mâle de 250 kilos qui n’était pas disposée à nous laisser passer et qui était à deux doigts de nous charger.
  • Dormir chez une hôtesse beaucoup trop empressée.
  • Quand la seule chose bon marché au Brésil est la caïpirinha.
  • De vouloir désespéramment des montagnes dans la pampa toute plate en Argentine et une fois que nous y sommes, vouloir à tout prix redescendre sur la côte car l’altitude ça craint, puis après avoir vécu plus de 30 ans dans les Alpes, nous voulons voir autre chose.
  • Tomber par hasard sur la TVE et ne rien comprendre, car après une bonne immersion en Amérique du Sud, le castillan d’Espagne ressemble fortement à du chti.
  • Transpirer sous le brouillard à Lima.
  • Dormir comme des bébés dans un bus de nuit pour La Quiaca et se réveiller dans un bus déjà vide et se prendre les 3400 mètres d’altitude dans la tronche au réveil.
  • Passer la nuit dans un bus entre Cuzco et Lima à avoir le mal des transport et à avoir les bruitages de la personne derrière toi qui vomit durant presque tout le voyage. Heureusement, elle avait prévu des sacs à vomi, mais en sortant du bus, tu t’aperçois que les sacs étaient transparents.
  • A Guayaquil, se faire réveiller par des coups tapés à la fenêtre et s’apercevoir que c’est un magnifique oiseau tropical qui tape du bec contre vitre.

Ce que nous avons appris

  • L’espagnolpas Fabien car il est bilingue depuis sa tendre enfance mais Van, qui connaissait 3 mots et demi en castillan avant son départ, commence à avoir un bon niveau. On lui dit d’ailleurs souvent qu’elle a un accent argentin!
  • La lenteur : Passer des heures en transports publics, avoir 4 heures de retard à l’aéroport, se traîner sur des routes de montagnes, etc nous ont appris à avoir un rapport très relatif au temps. Et finalement, c’est très bien comme ça. Nous ne regardons presque jamais l’heure qu’il est et ce que nous n’avons pas pu faire aujourd’hui, ben nous le ferons demain! Du coup, fini les coups de stress, nous sommes plus zens que jamais.
  • A ne pas s’entêter si ça ne fonctionne pas : Parfois, il a fallu changer nos plans. Ça a généré pas mal de débats entre nous (mais nous adorons ça!), mais finalement, nous avons toujours trouvé une solution. Et parfois, comme à Arica, les plans B s’avèrent être de très bonnes surprises.
  • A apprécier les petites choses de la vie : Quelquefois, juste avoir de l’eau chaude et de l’électricité , une vraie tasse en porcelaine pour le thé nous fait notre journée, car non, ce n’est pas partout la norme! Puis que sont les biens matériels comparés à un sourire ou un coucher de soleil?
  • Les horaires réguliers : Nous qui travaillions en horaires irréguliers nous étions constamment en plein jet lag. Maintenant nous nous levons, couchons et mangeons, en général, à la même heure. Ça a eu pas mal d’incidence sur notre organisme comme beaucoup de fatigue en moins, malgré un voyage qui n’est pas de tout repos.
  • Nous écouter :  Fatigués? Nous faisons en sorte de nous reposer. Faim? Nous allons manger. Pour tout nous fonctionnons par rapport à ce que nous dit notre corps et notre instinct. Et ça fonctionne, nous n’avons jamais été autant en accord avec nous même et en bonne santé!
  • A relativiser : Tout ne se passe pas toujours comme prévu, c’est normal et c’est la vie. Nous ne nous énervons plus pour ça et essayons de chercher des solutions.  D’ailleurs, pas prévu ne veut pas dire grave ou mauvais.
  • Le surf : c’est facile, on se met à plat ventre sur la planche, on attend la vague et on saute à pieds joints pour surfer. Il n’y a plus qu’à mettre tout ça en pratique…
  • A communiquer : entre nous surtout. Non, l’autre ne lis pas dans nos pensées et il faut parler pour exprimer ce que nous ressentons. Nous avons très bien appris à le faire, les longues heures de transport, d’attente ou de marche aidant, et nous avons évité pas mal de disputes grâce à cela

Nos ressentis

  • Ce qui nous manque de la SuisseAbsolument rien, surtout depuis que nous avons accès au chocolat équatorien! Il n’est pas aussi bon que le nôtre, mais pas assez mauvais pour nous refiler le mal du pays.
  • Ce qui nous manque en général : L’Asie. (mais c’est prévu au mois d’août!) Manque bien atténué depuis notre arrivée en Equateur.
  • Ce qui nous importe pour notre avenir : peu importe l’endroit où nous vivrons, pourvu qu’il y ait la mer, de la chaleur et du soleil. Nous savons aussi que jamais nous ne pourrons revenir à une vie de stress comme avant. Un petit job à distance dans un endroit idyllique serait assez la panacée pour nous.
  • Nous nous attendions à : galérer beaucoup plus. Il faut dire qu’en Amérique du Sud, tout est très facile. Ça parle espagnol, une langue relativement accessible, et ça fait partie du monde occidental donc, à part quelques petits détails, il n’y a aucun choc culturel. Ce sera peut-être une autre paire de manche sur d’autres continents.
  • Nous positivons : Non nous ne vivons pas dans le monde parfait des Bisounours et notre voyage a connu quelques petits couacs. Mais avec le rêve éveillé que nous vivons depuis 6 mois, le négatif est tellement insignifiant qu’il finit par s’estomper pour disparaître complètement de nos souvenirs. Et pourquoi s’attarder sur les petits tracas quand la partie positive concerne plus de 95% de notre voyage?

Et notre couple dans tout ça?

Nous sommes passés du « nous ne nous voyons jamais  » à « nous sommes 24h/24 ensemble » et il a fallu s’adapter. Mais nous sommes assez fiers de nous, notre couple ne fonctionne pas trop mal.  Nous nous laissons de l’espace personnel et des moments chacun pour soi, parfois juste 10 minutes c’est suffisant mais c’est important. Nous avons appris à bien communiquer entre nous. Lorsqu’il y a un problème, (en général, pas seulement entre nous), nous enfilons nos baskets et nous partons marcher dans la nature pour discuter. C’est notre meilleure thérapie! Et bien sûr, l’humour reste notre meilleur allié!

SPOILER ALERT!!

Vous mourez sûrement d’envie d’en savoir plus sur la suite de notre voyage. Ce qui est sûr, c’est que nous restons à Puerto Lopez pour finir notre volontariat jusqu’au 30 mai. Ensuite, il nous reste presque 3 semaines pour découvrir la côte équatorienne jusqu’à l’expiration de notre visa.

Nous avons passé des heures à débattre sur l’orientation que nous voulions donner à la suite de notre périple. Nous devions prendre en compte les éléments suivants :

  • Nous ne voulions plus passer par les Andes, Fabien souffrant du mal aigu des montagnes, l’acclimatation est chaque fois un calvaire pour lui. En plus, réitérer l’expérience des chauffeurs kamikazes ne nous emballait pas vraiment.
  • Il nous fallait de toute façon prendre un vol, ce n’est pas possible de passer de la Colombie au Panama par voie terrestre.
  • Depuis Guayaquil, les vols pour Bogota, Cartagena ou Panama sont bien plus chers que les vols pour les Etats-Unis.
  • Après 6 mois, nous voulions voir autre chose que l’Amérique du Sud
  • La saison des pluies va commencer en Amérique Centrale
  • Rejoindre l’Asie commence vraiment à nous démanger

Après avoir pris en compte toutes ces considérations, nous avons décidé de prendre un vol Guayaquil – Fort Lauderdale, ce sera le 16 juin. Ensuite, nous aurons deux mois pour traverser le sud des Etats-Unis avec une très probable incursion au Mexique. L’itinéraire est encore à définir. Tout se fera à la dernière minute, comme d’habitude. Le 16 août, nous embarquerons à Los Angeles dans l’avion qui nous fera traverser le Pacifique et changer de continent. Nous partirons à la découverte de l’Asie!

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Bilan du Pérou

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Notre séjour au Pérou s’achève, voici donc notre traditionnel bilan

  • Durée du séjour : 33 jours, juste un peu plus d’un mois
  • Budget4794 soles (1397 CHF / 1193,50€) soit 145,20 soles par jour (42,30 CHF / 36€). Nous avons plus qu’atteint notre objectif des 50 francs par jour grâce au bas coût de la vie car nous nous sommes vraiment fait plaisir.
  • Distance parcourue : 3461 km de Los Palos (frontière chilienne) – Tacna – ArequipaCuzco – sites archéologiques en dessus de Cuzco – Ica – Huacachina – Ica – Paracas – Virée à vélo sur la péninsule de Paracas – Paracas – LimaTrujillo  – Chan Chan – Huanchaco – Trujillo – Chiclayo – Piura – Màncora – Tumbes -Puerto Pizaro – Tumbes – Aguas Verdes (frontière équatorienne). Tout ça en bus, à pied, en moto-taxi, en vélo, en taxi collectif et en bus urbain.
  • Départements traversés : 14 (Tacna, Moquegua, Arequipa, Cuzco, Apurimac, Ayacucho, Ica, Huancavelica, Lima, Ancash, La Libertad, Lambayeque, Piura et Tumbes)
  • Extrêmes d’altitudes : le niveau de la mer à Paracas et Mancora et 3700 mètres sur les sites archéologiques surplombant Cuzco.
  • Extrêmes de températures : 15 petits degrés par temps couvert à Cuzco, 32 degrés sur la playa à Màncora.
  • Plaza de Armas vues : 7. Les Péruviens ne sont pas très originaux dans l’appellation de leurs places centrales!
  • Coupures d’eau et d’électricité : 5. L’un va souvent avec l’autre vu que les pompes à eau sont électriques. Du coup, pas de douche, lavage de dents à l’eau minérale, utilisation restreinte des toilettes, pas de recharge pour nos appareils électriques,… Donc nous allons nous balader sinon il nous reste nos liseuses, en espérant que les batteries soient pleines et que nous avions eu du wifi avant pour charger des livres.

Nous commençons comme toujours par le négatif, histoire de finir en positif!

Les moins

  • Les rabatteurs : au Pérou, on te rabat pour tout et n’importe quoi, ça en devient pénible. Le pire c’est qu’ils ne te rabattent pas à cause de ta tronche de blanc mais juste parce-que c’est la coutume et en plus ils n’y croient même pas! Et si tu as le malheur de faire de l’humour ça tombe à plat. Il faudrait les envoyer prendre des cours au Maroc. Les rabatteurs Marocains sont tout aussi pénibles mais au moins ils sont drôles!

Ce n’est pas la panacée mais ce n’est pas le bagne non plus

  • Les Péruviens : Nous avons eu beaucoup de mal à cerner les populations locales, sûrement par choc culturel mais les Péruviens ne nous laisseront pas un souvenir impérissable de notre séjour au Pérou. Bien sûr, nous avons réussi à discuter avec certaines personnes vraiment sympas mais après avoir bien dû briser la glace. En général, les gens ne sont vraiment pas souriants et ils n’ont aucune conscience du monde alentour. Ils peuvent prendre un trottoir entier pour passer un coup de fil et faire faire un détour à des centaines de personnes sans rien remarquer ou bien crier dehors et mettre la musique à coin à 7 heures du matin sous prétexte qu’il fait jour. C’est peut-être notre mentalité de bons petits Suisses que ça choque mais nous n’avons jamais vu autant de gens dans leur monde et se soucier autant peu des gens qui les entourent! Nous avons aussi été habitués à la chaleur des Argentins qui méritent sûrement la palme d’or dans ce domaine et en comparaison, les Péruviens paraissent fades et froid. Étonnamment, c’est à Lima, grande mégapole, que nous avons trouvé les gens les plus chaleureux.  Bref ce n’est pas un jugement, juste un ressenti et ça n’enlève en rien à la beauté du pays.

On a kiffé!

  • La gastronomieNous nous sommes régalés durant toute la durée de notre séjour. Chaque région a son plat typique, c’est varié et très savoureux. Le Pérou a de la chance de connaître plusieurs climats donc on y trouve de tout. Le coin vaut le détour juste pour la nourriture!
  • Le coût de la vie :  Ce n’est pas pour jouer les petits riches à fort pouvoir d’achat mais il est bien agréable de ne pas toujours devoir tout comparer afin de pouvoir tenir le budget. Nous avons profité de services bon marché comme le coiffeur ou le cinéma.
  • Les paysages : Même si à la fin on a commencé à avoir un peu marre du désert, il faut avouer que les paysages sont fabuleux dans toutes les régions du pays. Il faudrait juste que les Péruviens s’en rendent compte et commencent à les protéger sérieusement.
  • Les transports : Très bons marchés, faciles d’utilisation, modernes et fiables, c’est un vrai bonheur de les utiliser. Le seul problème c’est que nous serons trop bien habitués!

Bizarreries péruviennes

  • Les klaxons : Une fois dans sa voiture, le conducteur péruvien doit avoir un aimant dans sa main qui l’attire irrésistiblement sur son klaxon. Ça klaxonne pour tout, même quand il n’y a personne, même sur la Panaméricaine au milieu du désert au point de faire passer les Napolitains pour des gens zens au volant! La seule occasion où nous n’avons entendu aucun klaxon, c’était lors d’un cortège de mariage!
  • Le climat :  Dans les Andes, c’est encore un climat « normal » de montagne. La seule chose qui nous a hallucinés c’est de voir de la végétation luxuriante jusqu’à 4000 mètres d’altitude. Sur la côte c’est autre chose. Il y a d’un côté le désert, chaud et aride. Juste derrière, les hauts sommets andins forment une barrière naturelle pour les nuages. L’océan Pacifique est balayé par le courant de Humboldt, un courant froid venu d’Antarctique qui apporte énormément d’humidité. Donc quand tout ça se rencontre, tu te retrouves avec un brouillard à couper au couteau digne d’un hiver dans le Nord Vaudois et une humidité qui approche les 100% mais il fait 28 degrés!

Franchement, le Pérou fut une sacrée découverte, nous avons littéralement adoré. Bien sûr, il y a quelques petites choses qui ne nous ont moins plu mais dans l’ensemble, ce pays restera un des points forts de ce tour du monde.

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Pour la suite, rendez-vous dans un bien plus petit pays mais qui nous semble tout aussi intéressant : l’Equateur.

Bilan de l’Argentine

Après plus de 2 mois passés dans ce pays, il est temps de dresser notre traditionnel bilan.

En chiffres

Durée du séjour

68 jours ou 9 semaines et demie pour ceux qui ont la réf! En gros, un peu plus de deux mois.

Budget

67’034 ARS (pesos argentins) soit 2766€ ou 3210 CHF ce qui fait une moyenne journalière de 987 ARS (40,6€ / 47 CHF). Notre objectif de budget est atteint mais c’est surtout grâce à nos divers volontariats.

Distance parcourue

8264 kilomètres de Puerto Iguazu – Buenos-Aires, puis de Libertador San Martin (frontière uruguayenne) – CórdobaCosquin – Córdoba – Buenos Aires – Puerto Madryn – péninsule Valdés – Puerto Madryn – Buenos Aires – SaltaCafayate – La Quiaca (frontière bolivienne) Le tout en bus, en train, en minibus, en voiture de location et en buquebus (ferry) pour traverser le Rio de la Plata entre Buenos Aires et Colonia del Sacramento.

Provinces traversées

 13 (Missiones, Corrientes, Entre Rios, Buenos Aires, district fédéral, Santa Fe, Cordoba, Rio Negro, Chubut, Santiago del Estero, Tucuman, Salta et Jujuy).

Extrêmes d’altitude

‘- 35 mètres (oui, il y a bien le signe moins!) dans les dépressions salines de la péninsule Valdés et 3442 mètres à la Quiaca tout au nord du pays à la frontière bolivienne. C’est un bel exemple des différences d’altitude dans le pays.

Extrêmes de températures

18 degrés sous un vent du sud-ouest glacial sur la péninsule Valdés que ne renierait pas Tenerife et 39 degrés lors de la canicule à Buenos Aires.

Nombre de volontariats

Trois. « Faiseurs d’ordre » dans une résidence étudiante à Córdoba nous faisant nous sentir très vieux, collaborateurs dans une chakra (entre une ferme et une maison de campagne) au nord de Puerto Madryn et réceptionniste dans un hostel à Salta.

Coups de gueule / Coups de cœur

Comme d’habitude nous commençons par ce que nous avons le moins apprécié ainsi nous finirons ce bilan sur une note positive

Les moins

L’argent

 C’est une vraie galère en Argentine. Le coût de la vie est exorbitant et retirer de l’argent est digne du parcours du combattant. Il n’est pas rare de devoir attendre 45 minutes dans la file pour atteindre un distributeur qui a de fortes chances de se retrouver en rupture de stock de liquide. Nous avons payé jusqu’à 185 ARS (8.80 CHF / 7.60€) de frais de retrait perçus directement par l état argentin. (merci la corruption!) et les plafonds s’élèvent à 2000 ARS (95.80 CHF / 82.50 €), 3000 ARS (143.70 CHF / 123.80 €) si on a de la chance. Une façon de contourner tout ça est d’utiliser la carte de crédit qui nous prend une commission dérisoire mais, évidemment, la plupart des établissements et des attractions touristiques n’acceptent que le cash. Nous en avons plusieurs fois perdu notre latin et surtout notre patience!

La pampa

 C’est tout plat, c’est monotone et ça dure sur des centaines et des centaines de kilomètres. Inutile de vous dire que nos longs trajets en bus n’ont pas été très passionnants.

La pollution à Córdoba

Ce n’est pas au point du Caire mais avec sa situation en cuvette, la ville de Córdoba garde la pollution juste en dessus de nos têtes et c’est parfois difficilement supportable.

La non-conscience écologique

Nous ne voulons pas jouer les moralisateurs car nous sommes bien conscients de ne pas être de bons petits écolos même si nous essayons de limiter notre empreinte carbone au maximum mais pour un pays du niveau de l’Argentine le je-m’en-foutisme écologique nous a quand même interpellé. Il n’y a aucune énergie renouvelable, les gens possèdent des pick-ups 4×4 super polluants sans en avoir une réelle utilité, les lignes de train se désaffectent peu à peu au profit de la route, le tri des déchets est inexistant, etc… La faute notamment à un gouvernement corrompu jusqu’à la moelle qui se soucie plus de toucher des pots de vin que de sauver la planète ainsi qu’à un accès trop aisé au pétrole grâce aux réserves du sous-sol patagonien.

On a kiffé!

L’accent argentin

 Il faut se faire à la prononciation en « ch » si particulière et aux quelques termes qui changent du castillan de base mais c’est tellement beau à l’oreille. A part les Porteños qui parlent un peu plus rapidement, les Argentins parlent lentement avec un accent chantant et un langage raffiné, de quoi faire passer les espagnols pour des ch’tis! Il paraîtrait pourtant qu’ils parlent le castillan le plus difficile de toute l’Amérique du Sud, donc ce sera une vraie promenade de santé de pratiquer la langue de Cervantés plus au nord.

La viande

Surtout le bœuf!  L’Argentine mérite amplement sa réputation de pays de la viande! Nous y avons goûté des morceaux vraiment savoureux! Vu l’impact écologique de la consommation de viande, nous essayons de réduire drastiquement nos repas carnés!

Le dulce de leche

C’est de la confiture de lait et ça a un goût de caramel! C’est totalement régressif et anti diététique mais dieu que c’est bon!

Le vin

Van n’apprécie pas trop le Malbec, le principal cépage argentin surtout cultivé dans la région de Mendoza, qu’elle juge trop acide mais pour les autres cépages, elle signe tout de suite! Nous qui sommes restés un mois à Salta, nous avons dégusté avec plaisir de délicieux Cabernet Sauvignon cultivés dans la région.

La population locale

Nous avons vraiment trouvé les Argentins extraordinaires. Il sont très chaleureux! Toujours prêts à te rendre service, ils sont également très ouverts d’esprit et très curieux envers les étrangers. C’est la première fois que nous parlons autant de la Suisse et de comment on y vit et nos interlocuteurs sont vraiment intéressés par nos explications. Si nous devions citer le point fort de ce pays, ce serait sans hésiter l’accueil fabuleux des Argentins!

Les paysages andins

Principalement les quebradas au nord du pays qui nous changent complètement des Alpes. Après nous être désespérément languis de relief, ce fut un réel plaisir de retrouver des montagnes. Qu’elles soient couvertes de forêt humide ou au contraire arides et façonnées par l’érosion, c’est un réel plaisir pour les yeux

La qualité des transports

Surtout les bus de nuit qui sont vraiment pensés pour couvrir les distances énormes. Ce n’est pas bon marché, mais c’est confortable (nous y avons vraiment passé de bonnes nuits de sommeil!) et fiable. Nous sommes conscients que nous trouverons pas cette qualité de transport dans d’autres pays!

Là, ils ne sont pas comme nous!

On ne critique pas le pape!

Pour ceux qui, comme nous, ne suivent pas vraiment les actualités du Vatican, sachez que le pape actuel est argentin. Il fait la fierté de son peuple, encore plus que Messi et Maradona réunis! On nous a demandé plusieurs fois ce que nous pensions du pape et nous avons senti que la réponse attendue se devait d’être positive. Du coup, nous nous sommes renseignés sur internet sur ses prises de positions afin d’éviter de paraître trop incultes sur la question!

L’apéro favori des Argentins est le Fernet Branca

Le Fernet Branca est un alcool fort italien bien dégueu à base d’herbes. C’est le genre de digestif qu’on prend quand on a mal à l’estomac et que tous les autres remèdes de grand-mère n’ont pas fonctionné. En Argentine, cette espèce de mixture est un apéro très populaire et très apprécié. Certaines fois, on le mélange avec du Coca-Cola pour en faire un cocktail que nous trouvons particulièrement mauvais. Déjà que le maté n’est pas la boisson du siècle, avec le Fernet, on touche vraiment le fond!

Le jeu d’échecs

Rien d’extraordinaire, ce n’est qu’un jeu d’échecs avec les mêmes règles qu’en Europe sauf que les pions sont remplacés par des figurines qui représentent, d’un côté les conquistadors espagnols, et de l’autre côté les guerriers incas.

La façon de certains argentin de boire le vin rouge

Nous avons pris certains Argentins en flagrant délit de gâchis de vin rouge! Certains mettent des glaçons dans leur verre de vin rouge tandis que d’autres le mélange avec du Coca-Cola! Nous sommes sûrement un peu trop puristes mais ce genre de mélange nous fait littéralement hurler.

Conclusion

L’Argentine est un pays à plusieurs facettes et malheureusement, ce sont les pires que nous apercevons en premier, il faut vraiment passer outre ces problèmes d’argent et de corruption pour en apprécier les points positifs. Combien de fois ne nous sommes-nous pas dit que nous allions prendre le premier transport disponible pour quitter ce pays pourri? Et souvent, juste après, nous tombions dans un coin vraiment sympa ou nous rencontrions des personnes juste extraordinaires qui nous ont montré que, finalement, ce pays n’est pas si pourri que ça.

Bilan de l’Uruguay

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Voici un petit résumé de notre parenthèse, pas du tout prévue, en Uruguay mais qui mérite tout de même un désormais traditionnel bilan.

En chiffres

Durée du séjour

9 jours

Distance parcourue

492 kilomètres de Colonia de SacramentoMontevideo – Fray Bentos (frontière avec l’Argentine) le tout en bus. Pour arriver à Colonia depuis Buenos Aires, nous avons traversé le Rio de la Plata en buquebus, le petit nom donné au ferry qui relie les deux villes.

Départements traversés

5 : Colonia, San José, Montevideo, Soriano et Rio Negro

Extrêmes d’altitude

23 mètres à Fray Bentos et 43 mètres à Montevideo. Ce n’est pas vraiment des altitudes auxquelles on peut s’y attendre quand on pense à l’Amérique du Sud mais même ce continent à ses Pays-Bas puisque le point culminant du pays ne s’élève qu’à 513 mètres d’altitude.

Extrêmes de températures

19 petits degrés sous le vent à Montevideo et 27 degrés lors d’une belle journée printanière à Colonia del Sacramento. De vraies températures de printemps!

Budget

15’500 pesos uruguayens soit 450€ ou 526 CHF ce qui fait une moyenne journalière de 50€ ou 58CHF. Nous sommes un poil au dessus de notre budget mais nous nous sommes offert des places de concert à Montevideo.

Coups de geule / coups de cœur

Les moins

Le coût de la vie

Il atteint bien le niveau européen voire suisse pour certaines choses. C’est très compliqué à tenir un budget de backpacker.

Les plus

La population locale

Les Uruguayens sont chaleureux, affables et super zens! D’ailleurs ils n’ont pas vraiment le tempérament latin tellement ils sont calmes mais ça n’enlève en rien leur gentillesse.  Bien sûr, parler la langue du lieu aide beaucoup pour la communication avec les locaux même si leur accent, similaire à l’argentin, est parfois un peu déroutant.

La façon de parler espagnol

C’est très similaire à l’accent argentin avec les prononciations en « ch » très particulières. On appelle d’ailleurs cette façon de parler très officiellement le « Rioplatense », du Rio de la Plata, l’énorme fleuve / bras de mer qui sépare l’Argentine de l’Uruguay. Ce n’est pas toujours évident à comprendre surtout pour une débutante comme Van mais c’est un vrai plaisir pour les oreilles!

La viande

Il paraît qu’en Uruguay il y a 9 millions de vaches pour 3 millions d’habitants, de quoi se nourrir de steaks quelques années! La viande est vraiment savoureuse et relativement bon marché vu le coût de la vie du lieu. Nous sommes bien conscients que de manger beaucoup de viande rouge fait exploser notre emprunte carbone, c’est pourquoi nous essayons quand même de baisser drastiquement notre consommation.

Le vin

 L’Uruguay n’a rien à envier à son grand voisin argentin en matière de vin. On y trouve surtout le Tannat, cépage originaire à la base du sud-ouest de la France mais cultivé aujourd’hui principalement en Amérique du sud. C’est un vin rouge bien tannique qui se marie à merveille avec les plats de viande.

Le café

Le premier bon café depuis notre arrivée sur le continent. Il n’égalera jamais un bon espresso italien mais, comparé au café trop amer brésilien et celui carrément imbuvable de l’Argentine, il se laisse déguster facilement.

Bizarreries à l’Uruguayenne

Tout le monde s’appelle « mi amor

Même quand on se fâche avec quelqu’un! Après tout, pourquoi pas, c’est toujours mieux qu’une insulte bien vulgaire.

Les heures de repas, c’est sacré!

C’est très mal vu et même impossible de manger en dehors des heures de repas officielles. Le repas de midi se prend entre midi et 13 heures. A 13h10, personne ne va vous servir à manger, c’est trop tard! Et dire que nous avons quitté la Suisse car nous la trouvions beaucoup trop rigide, elle a beaucoup à apprendre de l’Uruguay sur ce coup-là!

L’accessoire mode incontournable

C’est un thermos avec tout le matériel pour se préparer un maté, la boisson traditionnelle d’Argentine et Uruguay, qui s’apparente à une espèce de thé super amère. Certains ont tout leur attirail dans un panier prévu à cet effet tandis que d’autres se promènent fièrement le thermos sous le bras!

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Franchement, l’Uruguay fut une belle surprise! Et dire qu’à la base ce petit pays n’était pas du tout sur notre itinéraire et nous arrivions à peine à le situer sur une carte. Bien sûr, avec son style de vie à l’européenne, l’Uruguay n’est pas un pays très dépaysant mais nous avons eu du plaisir à en découvrir une petite partie.

Bilan du Brésil

Nous sommes bien conscients de n’avoir parcouru qu’une infime partie de cet immense pays (le 5ème plus grand du monde!) et de n’y avoir passé que très peu de temps mais nous tenons a vous faire un petit bilan de ce qu’on a vu. Ce n’est pas la vérité absolue et c’est juste notre ressenti et ça ne se réfère pas forcément à l’entier du Brésil.

En chiffres

Durée du séjour

8 jours. Ce n’est rien du tout pour un si grand pays mais le Brésil était juste notre point de départ pour descendre plus au sud.

Distance parcourue

1481 kilomètres, ça paraît déjà beaucoup mais ce n’est même pas un saut de puce pour le Brésil! De Rio de Janeiro – Curitiba – Foz de Iguaçu – frontière avec l’Argentine. Le tout en bus.

Etats traversés

3. Rio de Janeiro, Sao Paulo et le Parana

Extrêmes d’altitude

Le niveau de la mer à Copacabana et Ipanema, les plages de Rio et 935 mètres à Curitiba. Rien de bien méchant.

Extrêmes de températures

23 degrés un jour bien pluvieux à Rio et 32 degrés sous le soleil, toujours à Rio.

Budget

2124R$ (réais brésiliens) soit 551€ ou 645 CHF ce qui fait une moyenne de 68€ ou 80CHF par jour. Nous sommes bien au dessus du budget que nous avons fixé à 50 CHF journaliers mais les transports, les entrées à Iguaçu, le haut coût de la vie ainsi qu’un séjour très court nous ont fait exploser le budget.

Mots de portugais appris

une bonne trentaine

Mots de portugais compris

Aucun, leur accent est vraiment bizarre par ici!

J’aime / J’aime pas

Nous allons dans le vif du sujet en vous faisant par de nos coups de gueule et coups de cœur. Nous allons commencer par le négatif histoire de finir sur une note positive.

Les moins

La culture gastronomique

Ce n’est pas que la cuisine brésilienne soit mauvaise, c’est juste que c’est gras, lourd et roboratif. Tout est frit ou en pâte feuilletée bien épaisse. Ça pourrait encore se comprendre s’il y avait un climat polaire mais sous les Tropiques, ça passe moyen. En plus, la malbouffe est reine ici, même dans un supermarché le paquet de biscuit XXL coûte bien moins cher que des bananes. D’ailleurs ça se voit assez vite, les Brésiliens sont plus en chair que les Européens. Bref la cuisine brésilienne ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

Les transports publics à Rio

Nous avons voulu jouer aux bons petits citoyens en utilisant les transports en commun,  mal nous en a pris! Rio possède pourtant un métro et un tram tout neufs, héritage des JO 2016, mais la tarification est tellement compliquée que nous en avons perdu notre latin : appareils qui ne rendent pas la monnaie, il faut acheter une carte à recharger mais qu’on ne peut pas rendre à la fin, s’il n’y a pas un montant minimum on perd le solde de la carte, etc. Bref, pas de quoi inciter les Cariocas à lâcher leur voiture, malheureusement.

Le coût de la vie

Il est aussi élevé qu’en Europe, quelquefois les prix atteignent ceux de la Suisse alors que nous savons pertinemment que les salaires ne suivent pas toujours, Du coup, nous comprenons mieux les inégalités sociales, vrai fléau au Brésil.

On a kiffé!

La nature

Elle est omniprésente partout même en ville. Les Brésiliens aiment les arbres et les espaces verts et ça fait du bien à nos poumons. Nous entendons parler des déforestations massives en Amazonie et nous savons que c’est une vraie catastrophe environnementale mais le peu qu’il nous a été donné de voir dans le sud du pays, c’est une nature préservée et des humains qui la respectent.

Les dimanches sans voiture à Rio

C’est franchement la classe! Les Cariocas se réapproprient les rues à pied, à vélo et en roller et ça donne tout de suite une ambiance de vacances. Sans compter que la planète souffle un peu grâce à ces mesures anecdotiques certes, mais néanmoins nécessaires.

Les bus urbains à Foz de Iguaçu

Ici c’est facile. Les destinations et les numéros de ligne sont bien indiqués, il y a des receveurs dans les bus qui rendent la monnaie et si, par chance, il y en a pas, ben le bus est gratuit! En plus il y en a souvent.

La propreté

Le Brésil est vraiment super clean (voire aseptisé). Nous pouvons utiliser les toilettes publiques sans craindre de choper une maladie qu’on croyait disparue depuis des siècles, il n’y a pas un papier par terre et les propriétaires de chiens n’oublient jamais de ramasser les crottes sur les trottoirs. Nous savons bien que ce n’est pas partout comme ça, alors nous en profitons un peu.

La caïpirinhas

C’est la seule chose de bon marché au Brésil! Nous nous demandons d’ailleurs si les autorités brésiliennes soutiennent l’alcool et la malbouffe afin d’avoir des morts précoces et de ne pas payer de retraites! En tout cas, elles sont bonnes et adaptées au climat tropical!

Bref un séjour en demi-teinte pour nous, mais, comme déjà dit, nous n’avons qu’un minuscule aperçu du pays. Le Brésil restera quand même le pays à nous avoir presque dégoûté de la bouffe et à avoir réussi à nous faire rêver de légumes!

Rendez-vous en Argentine!

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