Les 10 lieux sacrés les plus impressionnants

En ces temps de confinement, nous allons ajouter un peu de spiritualité à ce blog. En  piochant dans nos souvenirs, nous nous sommes rendus compte que nous avons visité quelques lieux sacrés, toutes religions ou philosophies confondues. Nous allons vous dresser la liste des 10 endroits qui nous ont le plus marqués.

#10 Basilica del Voto Nacional, Quito, Equateur

Ce ne sont pas les cathédrales qui manquent en Amérique latine, la ferveur catholique y est encore très présente. Pour illustrer cet article, nous avons choisi la plus grande! Elle est tellement énorme qu’elle surpasse même la cathédrale St-Patrick à New York et prend la tête du classement des plus grands édifices religieux de tout le continent américain. Ce monstre néogothique surplombe le magnifique centre historique de Quito.

Pour vous replonger dans les ruelles du vieux Quito, c’est ici

#9 Batu Caves, Kuala Lumpur, Malaisie

Lors d’un séjour dans la capitale malaisienne, un passage par Batu Caves est presque obligatoire, surtout que c’est très accessible en train. C’est le plus grand sanctuaire hindou en dehors de l’Inde. Pas étonnant, les Indiens constituent la troisième grande communauté de Malaisie. Mais le plus impressionnant, c’est la grotte dans laquelle sont construits la plupart des temples. Mais ça se mérite! Il faut grimper 271 marches pour y accéder.

Pour une visite de Batu Caves sans subir les marches d’escalier, c’est ici

#8 Temple de la littérature, Hanoi, Vietnam

Nous nous tournons maintenant vers Confucius, un grand philosophe chinois du Ve siècle avant J.-C qui a fondé le confucianisme très répandu en Chine. Ce complexe n’avait, à la base, rien de religieux, c’était une académie confucéenne fondée en 1070. c’est donc l’université la plus ancienne du Vietnam. Aujourd’hui, le Temple de a Littérature est le plus grand centre confucéen du Vietnam.

Pour se replonger dans la trépidante Hanoi et ses trésors, c’est ici

#7 Sukhothai, Thaïlande

Sukhothai fut la première capitale du royaume de Siam (ancien nom de la Thaïlande). Nous y trouvons aujourd’hui les ruines de cette ancienne cité prospère dont une très forte concentration de temples bouddhistes. Il est agréable de s’y promener à l’ombre des arbres et de découvrir les vestiges d’une autre époque. Mais attention, une statue de Bouddha, même en ruines, reste sacrée et il faut la considérer avec respect.

Pour un petit voyage dans le temps au royaume de Siam, c’est ici, et si vous n’en avez pas assez, il y a, dans le même ordre d’idées, Ayutthaya

#6 Goa, Inde

Goa est un territoire particulier en Inde. Les Portugais y sont restés jusqu’en 1961, bien après le départ des Anglais, et l’influence lusitanienne y est encore très présente. Old Goa, la première capitale de la colonie, conserve parfaitement ce patrimoine avec un ensemble de temples et de couvents d’architecture baroque coloniale. Aujourd’hui, c’est un haut lieu de pèlerinage pour toute la communauté chrétienne du sous-continent indien.

Un petit tour à Goa? C’est par ici.

#5 Mosquée Cheikh Zayed, Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis

De passage à Dubaï, nous avons fait l’aller-retour jusqu’à Abou Dhabi juste pour voir la grande mosquée, c’est-à-dire plus de quatre heures de route au total. Mais les trajets en bus aux Emirats, c’est du confort cinq étoiles! Et le déplacement vaut largement le coup! Ce grand édifice tout de marbre blanc de Carrare étincelant est vraiment superbe et nous laisse sans voix. C’est d’ailleurs le plus grand bâtiment en marbre du monde. Malgré cette immensité et la foule de visiteurs, cet endroit dégage une sérénité propre aux mosquées.

Pour un week-end bling bling aux Emirats, c’est ici.

#4 Pagode Schwedagon, Yangon, Birmanie

Lors de notre arrivée à Yangon, une bonne partie de notre voyage en Birmanie était derrière nous et nous pensions vraiment en avoir soupé des pagodes. Malgré cela, cet immense stupa doré surplombant la ville a titillé notre curiosité et nous sommes allés voir ça de plus près. Avec raison! Ce magnifique temple a réussi a subjuguer les deux blasés que nous sommes parfois! Lors de notre visite, beaucoup de Birmans venus des quatre coins du pays étaient venus en pèlerinage vêtus de leurs plus beaux atours, donnant une atmosphère joyeuse au lieu. Evidemment, nous n’avons pas échappé aux traditionnels selfies mais c’est un exercice auquel nous nous plions toujours avec plaisir.

Yangon et sa magnifique pagode sont ici

#3 Taj Mahal, Agra, Inde

Nous avons donné de notre personne pour ce monument mythique! A six heures du matin, nous étions sur le pied de guerre afin d’éviter la foule et les grosses chaleurs (43 degrés!). Tout ça pour trouver le mausolée bien plus petit de ce à quoi nous nous attendions! Il faut dire que nous venions de passer un mois au Moyen-Orient avec ses mosquées gigantesques. A côté, le Taj Mahal fait un peu riquiqui. Mais ce n’est pas la taille qui compte et nous avons tout de même été impressionnés par la symétrie parfaite du bâtiment et par les détails architecturaux.

Une visite de cette merveille, c’est ici

#2  Grande Mosquée du Sultan Qabus, Mascate, Oman

Si nous avons préféré la mosquée de Mascate à celle d’Abou Dhabi, c’est pour ses détails architecturaux bleus importés d’Iran, le fameux bleu de Perse. Nous avons eu la chance de visiter ce lieu en compagnie de locaux, nos adorables amis Masjid et Khalid. La mosquée est un cadeau du sultan Qabus, prédécesseur du sultan actuel, aux Omanais.

Pour une visite dans une vraie ambiance des Mille et Une Nuits, c’est ici

#1 Bagan, Birmanie

Bagan c’était vraiment un rêve et c’est ce qui a motivé notre voyage en Birmanie. Mais la réalité a été encore plus grandiose que prévu! Toutes ces pagodes disséminées dans un paysage de savane tropicale, c’est à couper le souffle! Nous avons eu de la chance, la fréquentation du site était vraiment basse lors de notre passage et nous avons pu profiter de la quiétude des lieux.

Pour une balade aux milieux des temples de Bagan, c’est ici

Nous ne sommes pas du tout religieux mais nous respectons les diverses croyances et aller à la rencontre des gens de culture différente signifie parfois aller également à la rencontre de leur religion. Nous sommes étonnés de ressentir très fortement la ferveur religieuse dans certains endroits sacrés.

Peu importe les croyances, le plus important reste la tolérance.

La face cachée de Penang

Lors de notre retour en Malaisie, nous avons profité d’aller à Georgetown afin de passer du temps avec des amis couchsurfers et d’aller randonner dans le parc national. Mais comme l’île de Penang est grande de presque 300 km2, il serait dommage de ne pas découvrir une partie des trésors qu’elle recèle, loin des grands centres plus touristiques.

Kek Lok Si Temple

Ce serait le plus grand temple bouddhiste d’Asie du Sud-Est. En effet, il s’aperçoit de loin! Il se trouve dans la localité d’Air Itam facilement accessible avec les bus urbains de Georgetown. Il a été construit entre 1891 et 1930 mais ces dernières années, il s’offre une cure de jouvence, plutôt bien réussie, pour retrouver son lustre d’antan. Architecturalement, il mélange les styles chinois, birmans et thaïs. On y pratique le bouddhisme Mahayana, le bouddhisme Theravada et divers rituels chinois.

Malgré le gigantisme du temple, aucun détail n’a été laissé au hasard que ce soit dans les statues, la décoration ou les jardins des cours intérieures.  Les Chinois sont adeptes du Yin et du Yang et utilisent ce courant de pensée dans la construction de leurs lieux sacrés.

Nous profitons du fait que le temple soit construit à flanc de colline pour admirer la vue sur la ville de Georgetown.

Comme nous avons déjà grimpé une partie de la colline pour visiter le temple, nous ne voulons pas nous arrêter en si bon chemin. La route grimpe et ce n’est pas très ombragé mais il en faut plus pour nous démotiver, surtout que nous avons prévu des réserves d’eau. Après 20 minutes de grimpette, nous recevons notre première récompense : une superbe vue sur Georgetown et le temple Kek Lok Si.

Air Itam Dam

Il nous faut encore grimper 600 mètres pour arriver à notre but du jour : le barrage d’Air Itam. La structure du barrage en elle-même n’est pas très intéressante surtout qu’elle est camouflée sous du gazon, mais le lac de retenue vaut le détour. Un sentier y fait le tour. Le niveau de l’eau est relativement bas car nous ne sommes actuellement pas en saison pluvieuse. Ces eaux turquoises dans un écrin de végétation tropicale vaut largement l’effort de la montée!

Il suffit de traverser le sommet du  barrage pour trouver un chemin de traverse pour la descente. C’est un petit sentier en pleine forêt dont la faune n’a pas beaucoup à envier à celle du parc national.

Jardin botanique

Georgetown n’aurait pas été une colonie anglaise digne de ce nom si elle n’avait pas de jardin botanique, même s’il ne se situe pas en ville mais dans les collines intérieures de l’île. Une légende urbaine dit qu’il y aurait un bus portant le numéro 10 pour nous emmener à l’entrée du parc mais, malgré nos recherches, pas de traces de ce moyen de transport. Y aller à dos de licorne nous paraît plus plausible. Pas de bus, pas de licorne, il nous faudra y aller en Grab (Uber pour l’Asie).

Le jardin actuel a été fondé en 1903 par l’intendant du jardin botanique de Singapour, rien que ça! Pour rappel : le jardin botanique de Singapour est tellement ouf que même l’UNESCO s’y est intéressé et l’a mis sur sa liste du patrimoine mondial! Il est situé dans une vallée verdoyante entourée de collines recouvertes de forêt tropicale et couvre 29 hectares. Aujourd’hui, il fait plus office de parc que de vrai jardin botanique mais il vaut tout de même la peine d’aller y faire un tour à l’ombre des arbres.

Vu l’environnement naturel du site, une bonne partie de la forêt tropicale a été conservée. La balade à l’ombre des arbres est plus que bienvenue car le soleil cogne vraiment fort.

Les cactus

Des cactus entourés de végétation luxuriante, ce n’est pas très courant. Mais le but d’un jardin botanique, c’est de faire découvrir des plantes venant d’autres régions climatiques. De toute façon, en cette saison, l’air est à peine plus humide qu’un maquis méditerranéen. Les cactus ne souffrent donc pas trop du choc thermique.

Oh les belles fleurs!
Fleurs de frangipanier, nos préférées…

Ce qui nous motive de traverser la ville pour un jardin botanique, ce sont les fleurs, leurs couleurs et leurs odeurs. Nous sommes au bon endroit puisqu’elles se plaisent particulièrement sous ces latitudes. Hibiscus, fleurs de lotus, fleurs de frangipaniers et des dizaines d’autres espèces déploient leur beauté sous nos yeux ébahis. Un papillon est venu s’incruster dans notre séance photo. Saurez-vous le retrouver?

Avec la forêt toute proche, la faune est très présente dans le parc, à l’instar de ces macaques à longue queue qui, trouvant le parc national trop sauvage, sont venus s’installer dans  le quartier chic du jardin botanique. (Oui, nous parlons macaque couramment!)

Aralmigu balathandayuthapani Temple

Situé un peu plus bas de l’entrée du jardin botanique, ce temple est le deuxième site hindou le plus important de Malaisie après Batu Caves. Il y a un escalier de 513 marches dans la forêt qui conduit à un temple important sur la colline mais, comme nous ne pensions pas tomber sur un lieu sacré, nous n’avions pas prévu le dress code adéquat. Nous nous sommes contentés, à regret, du petit temple en bas.

Nous n’avons pas exploré l’île de Penang en entier, d’ailleurs nous avons zappé le funiculaire pour Penang Hill trop touristique à notre goût, mais nous en avons déjà pris plein les yeux. Ville coloniale très sympa, trails dans la jungle, parcs, temples de divers religions, plages sauvages, bref tout y est pour un séjour bien rempli.

Vous avez sûrement remarqué que nous avons déjà la bougeotte et qu’il nous tarde de découvrir des nouvelles choses. Nos aventures  devraient prendre la direction du nord mais nous nous tâtons encore un peu. Quoi qu’il en soit, nous les partagerons avec vous, comme d’habitude!

Enfin, pour bien finir cet article, sachez que le fameux bus numéro 10 existe bel et bien! Nous l’avons vu de nos propres yeux… une fois que nous n’en avions plus besoin!

Bagan et ses innombrables temples

Nous quittons Mandalay et sa pollution sans regrets pour nous retrouver, cinq heures de bus plus tard, à Bagan. En réalité, nous sommes à la station de bus au milieu de nulle part en train de nous faire harceler par des chauffeurs de taxi à peine sortis du bus. Mais nous ne cèderons pas! Nous prenons nos sacs et partons à la recherche d’un tuk-tuk au bord de la route qui nous coûte pratiquement la moitié du prix d’un taxi.

Les pass d’entrée à Bagan

Nous avons trouvé des informations contradictoires à propos de ces fameux pass d’entrée. Si tout le monde s’accorde pour le prix : 25’000 kyats (c’est effectivement le prix que nous avons payé), chacun a un son de cloche différent concernant la durée de validité. Certains parlent de cinq jours, d’autres affirment que depuis 2018 ce n’est valable plus que trois jours. D’autres encore ont réussi à avoir cinq jours après la nouvelle mise en vigueur. Bref, nous n’étions pas beaucoup avancés lors de notre arrivée au checkpoint pour acheter nos billets. Nous avons obtenu, sans rien demander, un pass valable cinq jours (5x 24 heures pour être précis.)

Bagan

Ces petits soucis de pass réglés, nous pouvons enfin profiter du site en question. Comme les étrangers n’ont pas le droit de conduire un véhicule motorisé en Birmanie, nous louons un e-bike, un scooter électrique. Bagan est un site archéologique grand de 50 kilomètres carrés et comptant environ 2830 temples plus ou moins bien conservés. Nous ne les avons, évidemment, pas tous visités! En 1975, un fort tremblement de terre a fait pas mal de dégâts mais le gouvernement birman, avec l’aide de de donateurs, a entrepris une vaste campagne de restauration dans les années 1990. Bagan était la capitale du royaume de Pagan le premier empire birman et les temples datent du IXe au XVe siècles.

Nous n’avons pas d’itinéraire précis pour nos visites. Nous aimons nous perdre dans la campagne et nous arrêter où bon nous semble.

Gubyauk Nge Temple

C’est un petit temple construit en 1198 sous le règne du roi Nadaungmyar. Les murs d’enceinte ont complètement disparus mais  il reste quelques stupas dont certains bas-reliefs son conservés. Chaque stupa possède à l’intérieur sa statue de Bouddha dans un état relativement bon.

Iza Gawna Pagoda

Ici, c’est un temple encore en activité donc il faut se déchausser et s’habiller en long! Pas de souci, nous avons prévu les sarongs! Le bâtiment principal est magnifique avec ses sculptures et ses pointes dorées. Vu que c’est un temple fréquenté, nous sommes déçus de constater que des marchands de souvenirs ont envahi l’enceinte du temple alors que c’est censé être un lieu de recueillement.

Winido Temple

C’est un groupe de temples construits vers 1243 et qui sont aujourd’hui en partie enfouis sous la végétation. Certains stupas sont mieux conservés que d’autres. C’est un des temples les plus sympas à visiter car il faut traverser la savane et ça rebute pas mal de monde. Du coup, nous sommes complètement seuls.

Phai Thone Zu Temple

Ce temple est reconnaissable grâce à l’alignement de ses trois stupas identiques sur son bâtiment principal. En réalité, ce sont trois temples différents qui sont reliés entre eux par un couloir. Il date des années 1200 mais n’a jamais été achevé, il n’a jamais été peint et n’a jamais possédé de stucs extérieurs.

Thisa Wadi Temple

Datant de 1334, c’est un des derniers temples construits à Bagan avant l’invasion mongole venue du nord. Le bâtiment principal a été en partie rénové car il avait bien souffert des différents tremblements de terre, Bagan se trouvant sur une énorme faille sismique.

Temple 1122-E

Certains temples n’ont pas encore dévoilé leur histoire et n’ont, par conséquent, pas de nom. Afin de les répertorier, les archéologues leur ont attribué un numéro. Ce petit temple se trouve non loin du village de New Bagan et est d’une conservation exemplaire pour un pauvre petit temple anonyme.

Tamani Monastery

C’est un complexe monastique encore en activité malgré la dégradation des bâtiments. Les moines y vivent et y pratiquent l’agriculture.

Temple 1226

Encore un pauvre temple anonyme! La cour et le mur d’enceinte sont d’une conservation irréprochable! Le bâtiment principal, bien qu’il ait conservé pratiquement tous ses bas-reliefs, s’est complètement affaissé suite aux divers séismes survenus dans la région. Les Bouddhas à l’intérieur, eux, n’ont pas bougé. Il est donc impossible de les voir à cause de la différence de niveau.

Guni Temple

Une fois n’est pas coutume, ce temple n’a pas été érigé pour un roi mais pour une reine! (Vive le Girl Power!) Elle s’appelait Pwasaw et vivait au XIIIe siècle. C’est un complexe séparé en deux parties, une au nord et une au sud.  A l’intérieur, quelques peintures murales sont encore visibles.

Dhammayangyi Temple

C’est le plus grand temple de Bagan et c’est aussi le seul à arborer une forme pyramidale. Il a été construit entre 1167 et 1170. A cette époque, le roi Narathu a accédé au trône en assassinant son père et il aurait fait construire cet immense temple pour se faire pardonner. Le bâtiment est superbement conservé et il est encore possible d’apercevoir les peintures d’époque à l’intérieur.

Kyauk Myat Maw Pagoda

Cet ensemble de temples du XIIe siècle est en pleine cure de jouvence. Le stupa principal esst d’ailleurs protégé par un échafaudage en bambou. Les dépendances ont, quant à elles, déjà bénéficié des rénovations.

Law Ka Ou Shaung Temple

Ce temple datant du milieu du XIIe siècle, conserve encore des gravures et des peintures d’époque. Il est idéalement situé au milieu de la plaine de Bagan et offre une vue panoramique des alentours

Mye bon tha

Pour voir ce temple, il faut bien s’enfoncer dans la campagne. On en sait très peu sur cet ensemble si ce n’est qu’il est de style Brahma et probablement construit entre les XIe et XIIIe siècles.  La cure de jouvence a passé par là et certains endroits ont même eu droit à une reconstruction totale. Un choix que nous ne trouvons pas vraiment judicieux car, à notre avis, ça enlève tout le charme des vieux temples et donne une impression de fake.

Ta Wet temple

Il faut vraiment prendre des chemins de traverse pour trouver ce temple! Mais au moins, nous avons une paix royale! Les bâtiments sont un peu affaissés mais c’est un des seuls endroits à Bagan où nous pouvons observer des Bouddhas dorés.

Temple 820

Encore un temple anonyme! Nous sommes toujours en rase campagne et ce temple nous a tapé dans l’œil à cause de ses différents stupas qui forment un magnifique jeu de coupoles tel une basilique.

Hsin Phyu Shin Monastic Complex

Comme son nom l’indique, ce complexe était un monastère. Construit au XIVe siècle, son architecture est d’inspiration indienne. La conservation du site est moyenne mais nous pouvons encore observer les bassins qui servaient à la pisciculture.

Temple 843

Encore un temple anonyme et c’est bien dommage car l’ensemble est vraiment magnifique et nous aurions aimé en savoir plus.  Mention spéciale pour les « Triplés », trois stupas construits à l’identique où les Bouddhas à l’intérieur portent exactement la même tenue de fête.

Temple 761

Plus nous nous enfonçons dans la campagne, plus les temples ne sont que de simples numéros et moins nous en apprenons.  Celui-là est magnifique malgré sa façade avant complètement affaissée. De loin, le bâtiment ressemble à une basilique.

Temple 1689

Ce temple se situe tout près du village d’Old Bagan et pourtant, il n’a toujours pas dévoilé ses secrets. Il a comme particularité de toujours conserver du stuc blanc sur certaines de ses façades. 

Tha Gya Pone Temple

C’est un temple du XIIIe siècle. La conservation du bâtiment principal n’est pas terrible mais les stupas aux alentours valent le détour.

Bulethee Stupa

C’est un des ensembles de stupas les plus importants de Bagan. Il y a deux stupas principaux, un en parfait état de conservation, et le deuxième auquel il manque la pointe.

Khe Minga Temple

C’est un des ensemble les plus sympas de Bagan.  C’est un immense complexe datant du XIIe siècle. Certains stupas sont d’origine, d’autres ont été restaurés ou carrément reconstruits. Il reste quand même quelques dégâts causés par les différents tremblements de terre.

Shwe Nan Yin Taw Monastic Complex

Ce monastère du XIIe siècle n’est pas dans un état de conservation irréprochable mais nous pouvns déjà nous faire une idée de l’immensité de ce complexe. Il y a une dizaine de bâitments où logeaient les moines, des temples et bien sûr, les indispensables stupas.

Thatbyinnyu Temple

Avec ses 65 mètres de haut, c’est le plus haut temple de Bagan Construit en 1144, il servit de modèle pour de nombreux temples birmans.  Les murs sont encore recouverts de stuc et blanchis à la chaux.  Un long couloir permet de faire le tour à l’intérieur

Yin Ma Na Phaya

C’est un petit temple du XIIe siècle entouré de ses stupas au milieu des champs de maïs. A l’intérieur, il ne reste plus qu’un seul Bouddha mais nous pouvons observer des peintures assez bien conservées.

Dhamma Ya Zika Pagoda

Il est reconnaissable de loin ce temple avec son immense stupa doré!  Il fut construit en 1196 et était dédié à la justice et au devoir.  La base du stupa repose sur cinq grandes terrasses pentagonales en briques. L’ensemble est bien conservé et possède un charme fou!

Min O Chan Tha Temple

C’est un monastère encore en activité qui a été construit en 1112. Ce sont surtout les stupas blancs recouverts de chaux qui ont attiré notre attention.

Ananda Temple

Et nous gardons le meilleur pour la fin! Ce temple construit en 1091 et était dédié à la sagesse infinie de Bouddha. Selon la légende, l’architecture du temple aurait été inspirée par le récit de moines venus d’Inde décrivant les édifices de chez eux. Une restauration complète a eu lieu en 2016 et c’est plutôt réussi. Tout est encore étincelant!

Waw! Bagan est vraiment incroyable! Nous en avons pris plein les yeux durant nos quatre jours de visite! Nous sommes juste un peu déçus de ne pas trouver beaucoup d’infos sur l’histoire des temples. Il n’y a pas grand-chose écrit en anglais, la langue de l’ancienne puissance coloniale étant tout juste tolérée, et même sur internet l’info se fait rare. Nous aurions bien aimé voir les levers/couchers de soleil mais en cette saison humide les nuages sont trop présents, donc c’est râpé. Mais en basse saison, il n’y a pratiquement personne et c’est très agréable. Malgré cela, Bagan reste un incontournable de la Birmanie

Lac Taungthaman et U Bein Bridge

Il paraît que ça vaut la peine de prendre du temps pour découvrir les alentours de Mandalay. Tant mieux car nous avons une journée à tuer! Notre première idée était de visiter les anciennes villes royales de Sagaing et d’Inwa mais nous n’avions pas envie de puiser dans le budget pour une énième visite de pagodes et, après avoir subi le smog en ville, nous avions désespéramment besoin de nature!

Nous négocions un taxi collectif qui nous dépose à Amarapura. Le village en lui-même n’est pas super intéressant même s’il possède quelques magnifiques pagodes, qui sont sûrement plus nombreuses que les habitants.

Quand nous interprétons maps.me d’une manière très personnelle!

Nous sommes arrivés dans ce quartier de pêcheurs complètement par erreur! Nous nous sommes perdus mais c’est sûrement une des plus belles bourdes de notre vie! Ici, nous sommes dans la Birmanie profonde où le temps s’est arrêté. Les habitants des lieux étaient d’ailleurs vraiment désemparés de voir débarquer des étrangers. Il ne faut pas oublier que le pays était l’un des plus fermés du monde jusqu’à il y a peu et que les Birmans n’étaient malheureusement pas ouverts sur le monde extérieur. Mais ce n’est pas de leur faute! C’est la junte militaire qui leur a imposer ça! Que ça paraît loin Mandalay et le XXIe siècle! Pourtant, nous avons parcouru à peine plus de 10 kilomètres depuis le centre-ville.

U Bein Bridge

Nous finissons tout de même par retrouver notre chemin (nous ne nous sommes pas trompés de beaucoup, juste quelques centaines de mètres mais qui ont suffi pour nous emmener dans un autre monde!) pour rejoindre notre principal but de la journée : le pont U Bein. C’est un pont construit en teck, un bois courant des forêts tropicales. Avec ses 1200 mètres, c’est le plus long pont de ce genre au monde! Les colonnes avaient été abandonnées lors du transfert de capitale à Mandalay et elles ont été recyclées afin de construire ce pont. C’était en 1849.

Une fois le pont traversé, nous retrouvons un petit village dédié aux touristes avec des cafés et des échoppes. Mais un village birman ne serait rien sans sa pagode!

Après un aller-retour sur le pont, nous continuons notre balade sur les rives du lac afin de profiter encore un peu de cet endroit naturel et pas trop pollué.

Monastère Maha Ganayon Kyaung

C’est un des monastères les plus importants du pays, sûrement l’un des plus kitsch également. Déjà, il est peint presque intégralement en doré, la couleur du bonheur et de la bonne santé dans le bouddhisme. Ensuite, il y a plein de statues géantes dont un énorme Bouddha couché. La superficie du temple doit équivaloir à celle du lac! Nous sommes fascinés par cette architecture mais, en même temps, nous trouvons cela affligeant. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à tout cet argent investi dans les différents temples alors que la population locale vit très modestement. Nous sommes également conscients que les moines bouddhistes sont à la botte de la junte militaire. Pour des gens censés apporter la paix et la sérénité, c’est franchement répugnant.

Pahtodawgyi Pagoda

C’est un temple érigé en 1819 dont la caractéristique principale est son immense stupa d’un blanc étincelant visible depuis toutes les rives du lac.

Finalement, nous avons quand même pu visiter quelques pagodes, gratuitement. Nous avons trouvé le lac Taungthaman vraiment magnifique et avons apprécié le calme qui règne en ces lieux. Nous sommes persuadés d’avoir fait un bon choix!

Phetchaburi et ses temples bouddhistes

Après avoir bien profité des îles, il était temps de rejoindre le continent afin de continuer notre périple, même s’il a fallu supporter encore un trajet en bateau! Mais la mer n’était pas trop agitée et nos estomacs ont plus ou moins tenu le coup. Nous avons débarqué à Chumphon, une ville complètement sans intérêt, où nous avons passé la nuit pour prendre notre train aux aurores. Heureusement, il n’était pas trop en retard (une petite vingtaine de minutes, une broutille pour la Thaïlande!) et nous n’avions pas eu l’impression de nous être levés à des heures indécentes pour rien.

Il pleut des cordes mais le temps est assez clair pour observer le paysage de montagnes karstiques, de jungle et de rizières. Grâce à toute cette eau, la végétation est luxuriante et après quelques heures, le soleil daigne enfin se montrer.

Après cinq heures de trajet, nous voilà enfin arrivés à Phetchaburi, une petite ville de province à 160 kilomètres au sud de Bangkok. C’est tranquille et il y a très peu de touristes. Nous galérons juste pour nous faire comprendre car personne ne parle anglais ici, ce qui n’empêche pas la population locale d’être très affable et aux petits soins pour nous.

Les temples

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Phetchaburi est connue pour ses nombreux temples bouddhistes, tous plus beaux les uns des autres. Il y en a absolument partout! Chaque rue en possède au mois quatre ou cinq! Rien ne vaut le vélo pour aller les découvrir car la ville est plate et notre guesthouse nous en met à disposition gratuitement. Nous ne les avons de loin pas tous visités, il y en aurait pour des semaines et vu la courte durée du visa thaï (seulement 30 jours), nous ne pouvons pas nous permettre de traîner.

Phra Nakon Khiri Park
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C’est un parc municipal ainsi que quelques monuments bâtis sur une colline. Le tout a été construit en 1860 en l’honneur du roi Mongkut. Les Anglais n’étant pas passés par là, les jardins ne sont pas aussi beaux qu’en Malaisie mais c’est agréable d’avoir un petit espace vert en pleine ville.

Wat Sra Bua
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Ce petit temple n’est pas le plus pittoresque de la ville même si nous aimons sa simplicité. Il a la particularité d’être le temple le plus vieux de Phetchaburi. Il date de la période du royaume d’Ayutthaya. (1629-1758)

Wat Bun Thawee
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Nous nous arrêtons dans ce complexe où nous sommes directement accueillis par des moines. En plus de l’entretien des jardins, ils s’occupent d’une pisciculture située à proximité. Nous avons été invités à participer au rituel bouddhiste, c’est-à-dire à brûler des bâtons d’encens et à coller des feuilles d’or sur des statues de Bouddha. Mais avec nos mains moites de transpiration, nous avons plus décoré nos doigts d’or que les statues!

Wat Khoi
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C’est sûrement le temple le plus impressionnant de la ville. Il est relativement moderne avec son allure de château de Disney. Certains détails nous rappellent le temple blanc de Chiang Rai. Le jardin vaut le détour avec ses statues et ses gravures en bas-relief.

Wat Mahathat Worawihan
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Ce temple là se reconnaît de loin avec ses cinq prangs (colonnes sculptées) blancs. Le plus haut, celui du milieu, mesure 42 mètres de haut et contient des reliques de Bouddha. En ce qui nous concerne, c’est celui que nous trouvons le plus beau. Il doit être régulièrement ripoliné car le blanc des prangs est immaculé!

Khao Luang Cave
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Si nous nous sommes arrêtés à Phetchaburi, c’est principalement pour visiter ce site. Il se mérite, il faut grimper une colline et nos vélos de ville à une seule vitesse ne sont pas du tout adaptés à la montée. Mais le jeu en vaut la chandelle! C’est un temple bouddhiste construit dans une impressionnante grotte sous le règne du roi Mongkut entre 1861 et 1868.

Et pour clore cette belle visite, rien de tel qu’un Bouddha couché!

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Phetchaburi aura été un véritable coup de cœur! Nous pensions trouver quelque-chose de beaucoup plus touristique. Il est vrai que septembre tombe en pleine basse saison mais la ville semble relativement calme toute l’année. Nous avons eu une chance inouïe avec la météo, pas une goutte de pluie alors que nous sommes dans le mois le plus pluvieux! Nous avons juste bien transpiré sous l’humidité ambiante mais pour nous, le climat tropical n’est pas un problème.

Nous avons fait le plein de spiritualité avec cette petite étape bien sympa, nous méritons maintenant d’aller nous encanailler à Bangkok!

L’ancienne ville royale de Sigiriya

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Nous délaissons le train pour un bus des années 1960 à la carrosserie rutilante mais au confort spartiate. Après 3 petites heures de route et un changement à Dambulla, nous voici à Sigiriya.

Sigiriya est un site archéologique majeur au Sri Lanka et c’est celui-ci que nous avons choisi de visiter malgré le prix d’entrée excessif : 30$, par rapport au niveau de vie d’ici, c’est carrément du vol! Surtout quand nous savons que nous payons 120 fois le prix d’un autochtone! Nous n’avons rien contre le fait que les locaux puissent accéder à leurs trésors nationaux à bon prix, nous trouvons même ça plutôt normal mais une différence pareille, c’est juste un gros foutage de g…!! Bref, ce sera sûrement le seul site de ce genre que nous visiterons dans ce pays à cause, notamment, des prix prohibitifs, alors autant être positif et en profiter au maximum! Nous avons décidé de venir en connaissance de cause donc nous allons arrêter de polémiquer sur le prix d’entrée.

La première chose qui nous frappe et nous fascine en entrant dans le site, c’est l’environnement. Nous sommes dans une magnifique jungle à la végétation luxuriante où se dressent d’énormes rochers qui défient les lois de la gravité et de l’érosion. Le site date du Ve siècle et représente tout un complexe de temples et de palais construits sous les ordres du roi Kassapa Ier.

Water Gardens
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Nous entrons dans le vif du sujet par les jardins. Ce qui frappe ici, c’est qu’il y avait un système d’irrigation en eau très complexe et très avancé pour l’époque. Ce sont d’ailleurs les vestiges les plus anciens de jardins en Asie. Aujourd’hui, nous pouvons aisément observer les bassins remplis d’eau construits avec un certain sens de l’esthétisme.

Le Rocher du Lion
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C’est un véritable emblème du Sri Lanka! Ce promontoire rocheux haut de 350 mètres sert de fondation au palais de Kassapa Ier. Vous l’aurez deviné, le clou du spectacle s’y trouve au sommet! Alors on se motive, on chausse nos baskets, on s’assure d’avoir assez d’eau à cause du climat tropical et on y va!

La montée
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Il faut venir à bout d’environ 1200 marches pour accéder au sommet du Rocher du Lion. Mais comme il y a du monde et que l’escalier sert de goulet d’étranglement, ça n’avance pas bien vite et ça s’apparente plus à une promenade de santé qu’à une bonne grimpette. Quoique la chaleur humide des Tropiques peut être traitre. Des marches et des passerelles ont été construites à flanc de rocher et nous pouvons déjà avoir un petit aperçu de la vue qui nous attend en haut. Par contre, si vous êtes sujets au vertige (ce qui n’est pas du tout notre cas), mieux vaut vous abstenir car la paroi est vraiment abrupte.

Au milieu de l’ascension, nous entrons dans une grotte dont les parois sont couvertes de peintures rupestres représentant des femmes nues appelées « Les Demoiselles de Sigiriya ». Comme il est interdit de les prendre en photo afin de ne pas abîmer les peintures, une reproduction des fresques se trouve dans le petit musée, très intéressant soit dit en passant, à l’entrée du site.

Le palais du roi
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Au sommet du rocher se dresse le palais du roi, résidence luxueuse du roi Kassapa Ier. C’était une prouesse architecturale pour l’époque, Ve siècle pour rappel, surtout que l’endroit était irrigué en eau alors que la source se trouvait dans la plaine, 350 mètres plus bas. Le palais possédait une grande piscine d’environ 100 mètres carré et qui est encore bien conservée aujourd’hui.

La vue
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Evidemment, après toute cette montée, nous étions en droit de nous attendre à une belle vue. Nous n’avons pas été déçus! Un panorama à 360 degrés de jungles, de lacs et de montagnes à couper le souffle! Nous pouvons également bien observer l’architecture des Water Gardens que nous avons visités juste avant. Au niveau des paysages, le Sri Lanka est sur notre liste des plus beaux pays visités!

Tout au long de notre visite, nous avons été accompagnés par les habitants des lieux. Attention, même si, contrairement à d’autres sites de ce genre, les singes restent plutôt indifférents à l’activité humaine, ils restent peu farouches et peuvent potentiellement vous attaquer si vous avez de la nourriture sur vous.

C’était vraiment une belle visite, malgré le prix d’entrée. Mis à part les escaliers qui sont un vrai goulet d’étranglement et qui sont blindés de monde, le site est assez grand avec beaucoup d’espace, même au sommet du Rocher du Lion et nous n’avons pas été dérangés par l’afflux touristique.

Pour la suite, il y a plusieurs opportunités qui s’offrent à nous mais ce sera sûrement au bord de l’océan, l’appel de la mer commence à se faire entendre très fort…

Ayutthaya et ses temples

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Nous sommes rentrés en Thaïlande par la ville d’Udon Thani près de Ventiane. Le but était de voyager en train. Les trains en Thaïlande sont fiables et relativement confortables. Seul point négatif : l’air conditionné réglé sur glacial, à tel point que nous avons dû sortir nos sacs de couchage pour nous y emmitoufler à l’intérieur. Comme nous ne voulions pas nous arrêter à Bangkok pour diverses raisons, nous sommes descendus 80 km avant, à Ayutthaya.