Grand bilan et rétrospective de 2024

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas, en tout cas en ce qui nous concerne! Mais depuis la pandémie de Covid-19 en 2020, nous avons pris l’habitude, chaque mois de décembre, de faire un bilan de l’année écoulée et de vous livrer notre rétrospective. Il n’y a pas de raison que 2024 déroge à la règle!

Au niveau mondial, 2024 n’aura pas été l’année du siècle, comme les précédentes d’ailleurs. La guerre en Ukraine ne semble pas avoir d’issue, le Proche-Orient s’embrase méchamment, les épisodes climatiques extrêmes s’enchainent notamment avec une méchante DANA qui a touché la région de Valence que nous adorons et où nous avons vécu quelques temps, la société se polarise de plus en plus, les droits des femmes ce n’est pas encore ça, l’inflation s’envole encore plus, la démocratie recule, etc, etc

Même si les nouvelles du monde nous dépriment parfois et nous donnent envie de nous cacher sous notre duvet, nous sommes conscients de faire partie des privilégiés, d’être nés au bon endroit, de manger à notre faim, d’avoir un toit, de vivre en relative sécurité et de mener la vie que nous avons choisie même si parfois elle nous joue de drôles de tours. Nous essayons, à chaque fois, d’en tirer le meilleur et de rester le plus optimiste possible tout en sachant pertinemment que nous ne sommes pas au pays des Bisounours!

C’est sur ces réflexions un peu douces-amères que nous allons vous livrer notre rétrospective.

Nous profitons de cet article pour vous souhaiter, à toutes et à tous, une excellente année 2025 remplie de joie, de petits bonheurs quotidiens, de sourires, de rencontres, de découvertes, de bonne bouffe, d’apéros et de tout ce que vous voulez!

Janvier

Une fois n’est pas coutume, nous ne sommes pas au chaud pour les fêtes de fin d’année. Nous sommes toujours à Séville où il fait particulièrement froid en ce début d’année. Nous passons le cap sur la Avenida de la Constitución près de la cathédrale où une chaîne de télévision nationale y transmet les festivités en direct. Donc techniquement, nous passons à la télé pour le Nouvel An!

Mais la fête se finit très vite pour nous. Malgré la douceur de vivre et une vie sociale de ouf, notre installation à Séville nous a fait re-rentrer dans la roue du hamster de la vie quotidienne avec de très gros engagements professionnels et ce qui devait arriver, arriva. Fab nous a fait un méchant burn-out! Autant vous dire que cette année 2024 n’a pas commencé sous les meilleurs auspices! Heureusement, la prise en charge médicale a été au top! La remise en question nécessaire qui en a suivi et le moral ont été un peu plus durs à gérer. Les médecins ayant conseillé à Fab de sortir de la ville, de prendre l’air et d’aller voir la mer, nous profitons du creux de janvier pour aller découvrir la Costa del Sol, près de Málaga, un lieu qui est quasi inaccessible le reste de l’année.

A gauche : la plage de Marbella, à droite, coucher de soleil à Nerja

Février

Avec la prise en charge médicale très suivie de Fab, nous devons renoncer à quelques projets. Voilà pourquoi nous nous sommes retrouvés avec des bons Iberia pour la Colombie! Heureusement, le printemps est précoce en Andalousie et nous permet de faire quelques randonnées notamment dans la Sierra de Córdoba. La province de Córdoba nous est d’ailleurs assez inconnue, nous en profitons pour découvrir quelques-uns de ses trésors.

A gauche, la Mezquita et le pont romain de Córdoba, à droite le château d’Almodovar el Rio

Mars

Mars aura été le mois le plus pluvieux de cet hiver 2023-2024. Nous aurions préféré que la pluie arrive plus tôt mais tout ce qu’il est tombé aura suffi à remplir les réserves et à éviter les restrictions d’eau pour l’été qui avaient déjà été prévues. Nous découvrons les festivités de la Semana Santa qui est une des raisons de vivre des Sévillans et un truc à voir au moins une fois dans sa vie. Nous ne sommes pas du tout religieux mais nous avons été scotchés par toutes ces processions, de toute la préparation qu’il y a derrière, et de la ferveur de toute la ville pour cet évènement. Malheureusement, tous les cortèges n’ont pas pu avoir lieu à cause de la pluie, mais ce que nous avons pu voir était déjà impressionnant!

Avril

Le soleil revient et avec lui un magnifique printemps comme on en connaît peu. Fab, qui est à l’arrêt complet depuis trois mois, reprend peu à peu du poil de la bête et décide de donner sa démission puis d’opérer un changement professionnel. Même si le chemin de la guérison complète est encore long, cette décision lui booste le moral et lui permet de faire un grand pas en avant. C’est également le mois de la Feria à Séville, l’autre raison de vivre des habitants. Si nous jouons le jeu de nous habiller pour l’occasion, nous trouvons le concept un peu surfait avec les casitas privées réservée uniquement à l’élite sévillane. Etonnamment, nous avons préféré la Semana Santa.

Nous profitons de la météo clémente pour partir quelques jours à la découverte de l’arrière-pays de notre belle Andalousie notamment à Guadix et à Jaén, deux lieux qui nous ont enchantés! Nous partons également, sur un coup de tête, rejoindre la sœur de Van et son copain à Ibiza pour un week-end de dernière minute! Nous les remercions d’ailleurs chaleureusement pour les bons moments passés ensemble et pour ce nouvel endroit découvert!

A gauche : vue sur la cathédrale de Jaén, à droite : Guadix et ses cuevas

Mai

Fab reprend peu à peu une vie professionnelle mais reste très suivi médicalement. Nous profitons juste du printemps andalou qui est particulièrement exceptionnel cette année. Nous passons nos premiers moments de l’année à la plage, dans notre bien aimée Cádiz où nous passons également du bon temps avec les cousins madrilènes de Fab. Nous les remercions également pour tous ces bons moments et nous sommes assez fiers de leur avoir fait découvrir Cádiz qu’ils ne connaissaient pas!

Juin

Juin c’est le mois de nos anniversaires respectifs et nous y prévoyons toujours un petit trip. Cette année, nous partons à la découverte de la dernière province encore méconnue de notre belle Andalousie : Almería. Si la ville en elle-même nous laisse un peu de marbre malgré sa superbe alcazaba, le Cabo de Gata nous enchante avec ses plages sauvages, ses caps et ses rochers qui se jettent dans la mer Méditerranée. Les chaleurs de l’été n’étant pas encore arrivées, nous profitons de cette fin de printemps entre sortie entre amis, sorties culturelles et moments plus calmes. Nous commençons enfin à voir le bout du tunnel post burn-out.

A gauche : l’alcazaba d’Almería, à droite : le Cabo de Gata

Juillet

Juillet étant un de nos plus gros mois professionnels, nous restons pas mal devant notre ordi. Les grosses chaleurs d’été étant arrivées, nous profitons des longues heures de siestes pour travailler et sortons plutôt le soir quand les températures sont plus supportables. Nous passons également quelques jours dans le futur ancien fief familial à Sagunto avec les parents de Fab. Nous profitons pour y récupérer les quelques affaires qui nous restent mais aussi de partager des apéros et de manger un excellent « arroz meloso » local. Merci à Raymond et Angela pour ces bons moments passés ensemble!

Août

C’est le mois le plus calme de l’année. Professionnellement c’est tranquille, les Sévillans sont en vacances, les touristes fuient la chaleur, tout est à l’arrêt et la ville est presque vide. Nous adorons cette ambiance. Quand nous réussissons à choper des places dans le train, nous nous échappons quand même de cette torpeur pour aller profiter des plages gaditanes de l’océan Atlantique! Cette trêve nous permet de préparer le voyage que nous voulons faire pour cette fin d’année!

Nous profitons du mois d’août et du calme touristique pour enfin aller visiter notre cathédrale dont l’accès nous est gratuit! Franchement, si vous passez par Séville, allez y faire un tour. C’est vraiment énorme et la vue depuis la Giralda (l’ancien minaret de la mosquée reconverti en clocher) est juste incroyable!

A gauche : l’intérieur de la cathédrale, à droite : vue depuis la Giralda

Septembre

Ça y est les vacances sont finies et les affaires reprennent! Nous pouvons enfin sortir de notre retraite estivale et sévillane, même si elle nous a fait du bien. Avant le grand départ un mois plus tard, nous profitons de prendre quelques jours pour découvrir un coin d’Espagne que nous ne connaissons pas du tout! Nous partons bien au nord visiter les villes de Salamanca et de Zamora où nous tombons en pleine fête du fromage. Bien que l’ambiance soit complètement différente qu’au sud, nous sommes enchantés de cette nouvelle découverte. Ça nous booste pour repartir à l’aventure!

En parallèle, les préparatifs de voyage avancent bien et nous enchainons les « soupers d’adieu ». Nous avons un petit pincement au cœur de quitter notre routine, notre zone de confort, notre super appart et nos amis sévillans même si nous savons que nous allons revenir cinq mois plus tard.

A gauche : la cathédrale de Salamanca, à droite : Zamora

Octobre

Voilà, l’heure du départ est arrivée! Nos émotions sont contradictoires : nous sommes super heureux de repartir à l’aventure mais sommes un peu tristes de quitter, même pour un court laps de temps, tout ce que nous avons construit à Séville. Nous atterrissons à Panamá pour des raisons pratiques que nous expliquons ici, puis nous partons à la découverte d’un tout nouveau pays : la Colombie qui, malgré de nombreuses pluies, nous enchante dès les premiers instants!

A droite : Panama City où nous avons atterri, à gauche : Cali, notre toute première étape colombienne

Novembre

La pluie ne semble pas vouloir nous lâcher et même s’il est normal d’avoir des précipitations en cette saison, il pleut beaucoup trop selon la population locale. Qu’importe! Nous continuons quand même notre aventure colombienne qui nous émerveille à chaque étape! La nature est trop belle, la faune est de ouf les petits villages colorés sont trop mignons et les gens sont adorables. Même Medellín, la grande ville, nous plaît beaucoup. Nous sommes super contents d’avoir choisi ce pays pour cette nouvelle aventure!

A gauche : Medellín, à droite : les façades colorées de Guatapé

Décembre

Le soleil et la saison sèche font enfin leur retour. Nous essayons de prolonger notre visa colombien sur le site officiel, pour l’instant sans succès. Pour une raison qui nous échappe, le scan de notre passeport ne passe pas! Pour assurer le coup, nous décidons de déjà nous rendre sur la côte Caraïbes. De toute façon, la mer commence déjà à nous manquer. (#irrécupérables) Madame gastro ou turista s’est invitée pour Noël donc notre repas de fête était frugal mais nous avons quand même passé un bon moment avec des voyageurs du monde entier. Quant au Nouvel An, nous l’avons passé au milieu de la forêt dans le parc national Tayrona. Pas de feux d’artifices cette année mais un bon gros orage avec de magnifiques éclairs, ce qui revient presque au même finalement.

A gauche : Cartagena de Indias, à droite, la mer des Caraïbes à Taganta

Alors comment va Fabien?

Presque une année après, il est toujours convalescent mais, dans l’ensemble, il va bien! Il est toujours suivi médicalement, moins qu’au début bien sûr, et le sera en tout cas jusqu’à la fin du printemps mais ça va dans le bon sens. Ça prendra encore du temps mais nous sommes disposés à nous armer de patience pour une guérison optimale. Les médecins ont été au top et nous avons pu compter sur le soutien de nos familles respectives et de nos amis sévillans, ce qui nous a beaucoup aidé. Un GRAND MERCI à eux!

Cet épisode nous aura donné une énorme baffe et nous aura fait bien nous remettre en question. Remise en question qui est toujours en cours d’ailleurs. Nous n’avons pas encore assez de recul sur tout ça mais nous sommes persuadés, qu’à terme, nous en tirerons quelque-chose de bon de cette mauvaise expérience. Une chose est sûre et certaine : la santé mentale est très importante. Prenez soin de la vôtre!

Spoiler Alert!

Si vous avez eu le courage de tout lire jusqu’ici, bravo! Vous avez mérité notre spoiler alert! Bon, elle ne va pas être très croustillante malheureusement.

Nous avons décidé de ne plus nous prendre la tête avec l’immigration colombienne pour la prolongation de notre visa. Nous allons quitter le pays après les 90 jours permis. Nous aurions déjà bien profité du pays et ça nous en laissera un peu pour une prochaine visite dans quelques années. Nous aurions adoré prendre le catamaran qui va à Portobelo via les îles San Blas pour rentrer au Panama. Nous étions même disposés à faire une grosse entorse au budget pour ça mais, avec notre décision de sortir plus tôt du pays, nous nous y sommes pris trop tard et tout est déjà complet, le nombre de places étant limité.

Nous allons donc devoir y aller en avion, malheureusement. Nous verrons si nous aurons quand même la possibilité d’aller sur les San Blas depuis Panama. Nous allons passer nos derniers moments colombiens sur la côte des Caraïbes à profiter du soleil, de la nature et de la playa. Notre retour à Séville est déjà prévu et était prévu depuis le début d’ailleurs. Ce sera le 6 mars.

Pour la suite, rien n’est encore sûr ou décidé. Nous avons plein de choses qui nous attendent en Espagne dont une bonne partie de nos affaires qui dort sagement dans un box. Séville restera notre fief surtout pour des raisons sentimentales mais nous ne savons pas trop comment nous allons gérer notre réinstallation. Nous ne voulons pas tomber dans les mêmes travers que la dernière fois et refaire les mêmes erreurs. Ce sera surtout l’état de santé de Fab qui décidera. En plus, pour l’instant, nous ne ressentons pas le même besoin de nous poser que quand nous sommes rentrés d’Amérique Centrale. Affaire à suivre donc.

Conclusion

2024 ne sera pas notre meilleure année mais nous avons quand même réussi, malgré les circonstances, à tirer notre épingle du jeu. En tout cas, elle se terminera bien mieux qu’elle a commencé! Et rien que ça, ça nous met du baume au cœur et nous donne confiance pour l’avenir. Nous espérons avoir appris de nos erreurs et pouvoir aller de l’avant grâce aux épreuves et à l’expérience acquise. Du coup, notre résolution pour 2025 sera de prendre soin de nous! Nous ne savons juste pas encore comment ça se concrétisera.

Nous espérons que cette rétrospective vous ait plu et qu’elle n’ait pas été trop barbante. Nous réitérons tous nos vœux pour cette nouvelle année en espérant que le monde tourne un peu plus rond.

Prenez soin de vous!

Grand bilan de notre trip à travers l’Amérique Centrale

Nous voilà, depuis environ un mois, de retour en Europe. Ces dernières semaines ont été super intenses et ont presque balayé d’un simple revers de la main notre superbe voyage en Amérique Centrale. Ce n’est pas que nous ne soyons pas contents d’être rentrés, au contraire, c’était notre choix, mais nous subissons tout de même le choc du retour après un voyage au long cours. Heureusement, depuis notre réinstallation en Andalousie, une terre historique de voyageurs et d’explorateurs, nous sommes un peu plus compris qu’ailleurs et pouvons plus facilement partager nos aventures avec les gens, qui nous partagent aussi les leurs! Ce n’est pas à sens unique!

C’est avec tous ces états d’âme et, nous espérons, le plus de recul possible que nous allons essayer de vous livrer un bilan de notre belle traversée de l’Amérique Centrale qui nous a laissé des souvenirs impérissables.

Quelques chiffres

Pays traversés

Sept. Mexique, Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica et Panama. Tous en Amérique Centrale! Certes, le Mexique est catégorisé, à raison pour la majeure partie de son territoire, en Amérique du Nord mais le Chiapas et la péninsule du Yucatan font géographiquement partie de l’isthme panaméricain.

Distance parcourue

25’940 kilomètres avec un départ depuis Madrid et une arrivée à Lisbonne. Il y a près de 15’500 kilomètres rien que pour les traversées de l’Atlantique ce qui nous reste environ 9400 kilomètres sur le continent américain dont près de la moitié au Mexique! Le trajet a été en gros : Madrid – Cancún – Panama – Cancún – Lisbonne.

Durée du voyage

156 jours soit environ cinq mois et une semaine.

Altitude la plus basse

Le niveau de la mer quand on était sur le littoral, soit sur la côte Pacifique, soit sur la côte Caraïbes.

Altitude la plus haute

2330 mètres à Quetzaltenango, la deuxième ville du Guatemala. Nous n’avons pas été escalader des volcans notamment à cause du mal aigu des montagnes de Fab, sinon nous aurions pu atteindre les 4000 mètres. L’Amérique Centrale ce n’est pas la cordillère des Andes, les altitudes ne sont pas non plus de ouf. A part au Guatemala et au Chiapas, les montagnes, ou plutôt les volcans, n’atteignent même pas les 4000 mètres.

Température la plus basse

14 petits degrés à Quetzaltenango lors de notre arrivée sous un violent orage qui nous a glacés et trempés jusqu’aux os. A noter que nous débarquions directement depuis la côte Pacifique et nous étions presque en tenue de plage. Imaginez un peu le choc thermique que nous avons subi!

Température la plus élevée

37 degrés à David à l’ouest du Panama pendant le week-end de Pâques. C’était en avril, lors de la transition entre la saison sèche et la saison des pluies. C’est la période la plus chaude donc une température tout à fait normale à cette époque de l’année.

Villes coloniales visitées

Un des nombreux attraits de l’Amérique latine est l’architecture baroque qu’ont laissée les Espagnols lors de la colonisation. Nous en avons vu onze et même douze si on compte les forts de Portobelo.

  • au Mexique : Valladolid, Izamal, Mérida, Campeche, San Cristobal de las Casas et Comitan de Dominguez
  • au Guatemala : Antigua
  • au Salvador : Suchitoto
  • au Nicaragua : León et Granada
  • au Panama : le casco antiguo de Panama City et les forteresses de Portobelo
Les points d’eaux

L’Amérique centrale est un isthme entouré d’eau mais pas seulement! Grâce à son climat tropical pluvieux, il y a pléthore de points d’eau douce, surtout dans la cordillère volcanique. Nous sommes des amoureux de l’eau, à condition qu’elle ne soit pas trop froide, c’est pourquoi nous sommes volontairement parti à sa recherche durant ce voyage.

  • Au Mexique : la mer des Caraïbes, le Golfe du Mexique, les cénotes, Chiflon et la lagune de Bacalar.
  • au Guatemala : le lac Peten Itza, le lac Atitlan et l’océan Pacifique
  • au Salvador : le lac Suchitlan
  • au Nicaragua : l’océan Pacifique, le lac Cocibolca et la lagune de Masaya.
  • au Costa Rica : l’océan Pacifique, le Rio Celeste et la mer des Caraïbes
  • au Panama : l’océan Pacifique, la mer des Caraïbes et le canal de Panama
Sites précolombiens visités

Avant l’arrivée des conquistador espagnols, l’Amérique latine était peuplée de diverses civilisations précolombienne dont il reste quelques vestiges aujourd’hui. Dans ce trip, nous en avons visité quatre :

  • au Mexique : les pyramides d’Izamal, Edzna et la cité de Tulum. Avant ce voyage, nous avions également visité Calakmul, Palenque et Chichen Itza.
  • au Guatemala : Tikal

Nous avons fortement hésité, lors de notre remontée, à faire un détour par les ruines de Copan au Honduras avant de changer d’avis et d’aller plus vite dans le Chiapas. De toute façon, il en reste des dizaines de sites archéologiques dans la région et il faudrait plusieurs vies pour tous les découvrir!

Matériel remplacé

Nous avons été très bons car nous avons dû acheter juste une paire de tongs chacun. Van a de nouveau été frappée par la malédiction des smartphones mais cette fois elle s’est juste contentée de casser son écran, qu’elle a pu remplacer au Panama.

Par contre, nous avons usé notre matériel jusqu’à la corde. Il y a certaines choses que nous trainions depuis plus de cinq ans! A notre retour en Espagne, nous avons dû lancer une campagne de grand remplacement de fringues, de chaussures, de matériel électronique et même de passeport pour Fab qui, avec sa transpiration, a réussi à abimer la puce biométrique.

A gauche : une pyramide maya à Edzna, près de Campeche, au Mexique, à droite : l’ancienne gare ferroviaire de Granada au Nicaragua

Mais ça ne craint pas trop l’Amérique Centrale?

C’est LA question qui revient tout le temps! L’Amérique Centrale, et latine en générale, à très mauvaise réputation au niveau sécuritaire et ce n’est pas toujours à tort. Le narcotrafic, les flux migratoires du sud vers le nord ainsi que les guerres des gangs sont les sujets récurrents qui sortent tous les jours dans les médias. La réalité est beaucoup plus nuancée. Certes, nous ne minimisons pas le danger mais il ne faut pas peindre le diable sur la muraille non plus. Il y a des règles élémentaires de sécurité à respecter mais ce sont exactement les mêmes que partout ailleurs, y compris dans notre bonne vieille Europe.

En ce qui nous concerne, nous avons suivi notre instinct et écouté les locaux qui sont de très bons conseils. Nous avons évité les quartiers craignos de Guatemala City, nous avons traversé le Honduras sans nous y arrêter et avons renoncé à prendre la route côtière du Pacifique au Guatemala car nous sentions que les mises en garde n’étaient pas superflues. Sinon, à part un peu à San José la nuit, nous ne nous sommes pas du tout sentis en insécurité durant ce voyage. Le plus dangereux, à nos yeux, est de tomber sur un chauffeur de Chicken bus un peu fou, surtout sur les routes de montagnes du Guatemala! A notre avis, ce serait dommage à renoncer à un voyage dans cette magnifique région à cause de médias un peu trop alarmistes.

Un acte manqué

Lors de notre tour du monde, nous avions zappé les pays d’Amérique Centrale ainsi que la Colombie qui nous reste à découvrir et qui trône en très bonne place sur notre wishlist. Nous avions passé directement d’Equateur à Miami pour des raisons que nous expliquons à la fin de cet article. Nous avions quand même fait un séjour au Mexique dans le but de descendre jusqu’au Guatemala mais Van a fait une pneumonie à Mérida qui nous a immobilisés une bonne semaine et nous avons dû revoir tous nos plans. Nous pensions nous y rendre en septembre 2021 et nous avions même trouvé des billets d’avion mais un bug du site internet ne nous a jamais permis de les régler. Nous nous sommes finalement rendus en Turquie puis en Afrique. Aucun regret car c’était également un voyage de ouf que nous relatons ici.

Finalement, la troisième tentative sera la bonne et nous sommes super contents d’avoir enfin pu parcourir l’Amérique Centrale!

Nous avons également eu la chance de partager une partie de notre voyage avec les parents et la sœur de Van qui sont venus nous rejoindre au Costa Rica. Nous avons passé une dizaine de jours incroyables ensemble et nous profitons de ces quelques lignes pour les remercier encore une fois de leur présence et de leur générosité!

Nos coups de cœur

L’Amérique Centrale en général est déjà un gros coup de cœur pour nous. Nous l’avons d’ailleurs préférée à l’Amérique du Sud. Certes elle ne possède pas des grands espaces incroyables et ses montagnes / volcans ne sont pas aussi impressionnants que la cordillère des Andes mais les forêts tropicales sont incroyables, les distances plus courtes et, cerise sur le gâteau, il y a la mer des Caraïbes et ses paysages de rêves.

Nous avons, bien entendu, eu quelques coups de gueule mais nous avons déjà bien assez râlé dans nos différents bilans donc nous allons garder une image positive de ce voyage.

Pour les gens

Malgré qu’ils soient hispanophones, les Latino Américains ne sont pas aussi ouverts, chaleureux et expansifs que leurs cousins espagnols ou autres méditerranéens. Ca ne les rend pas antipathiques pour autant, ils sont un peu plus formels et il faut juste un peu plus briser la glace. Une fois le premier contact passé nous avons trouvé les Mexicains très chaleureux et les Panaméens plus cools, moins formels que dans les autres pays.

Pour les paysages

Le paysage est complètement ouf dans toute l’Amérique Centrale et assez similaire dans chaque pays. Plus on descend vers le sud, plus c’est humide car on s’approche de la ligne équatoriale. Nous avons effectué ce voyage principalement pour les paysages et nous n’avons pas été déçus entre les volcans, les forêts tropicales voire même équatoriales, les lacs et lagunes, la mer des Caraïbes, etc… D’une manière générale, le continent américain est, dans son ensemble, la destination idéale pour s’en prendre plein les yeux.

Pour la playa

Malgré sont côté hyper touristique, son horrible zone hôtelière, ses malls démesurés et son côté Gringoland, Cancún possède LA plage de rêve des Caraïbes nous devons bien l’avouer. Nous avons également eu un gros coup de cœur pour Bocas del Drago au Panama.

Pour la culture

Le Mexique sans hésiter. Ce n’est pas très juste vis à vis des autres pays de le citer car le pays est énorme donc culturellement plus riche mais nous devons quand même reconnaître que le pays fait plus d’effort pour mettre en avant son offre culturelle et ses sites historiques.

Pour la gastronomie

Le thème de la bouffe n’aura pas du tout été un coup de cœur en Amérique Centrale mais nous y avons été en connaissance de cause. C’est sec, c’est fade, ce sont des portions énormes et il y a des haricots rouges partout. Le Mexique possède une gastronomie meilleure mais elle est roborative et rarement adaptée au climat tropical. Nous avons quand même bien aimé la cuisine d’inspiration créole qu’on peut trouver sur la côte Caraïbes au Panama.

Pour le café

Toute l’Amérique Centrale cultive le café et franchement, il est vraiment bon partout. Un peu moins au Chiapas mais la région se rattrape amplement avec son délicieux chocolat. Il y a quand même deux pays qui sortent du lot, pas parce-que le café est meilleur, mais parce qu’il est mieux servi et mieux mis en valeur : ce sont le Guatemala et le Panama.

Pour les villes coloniales

Les villes coloniales sont toutes plus belles les unes que les autres et nous rappellent notre magnifique Andalousie. Nous sommes littéralement tombés amoureux de Campeche, une petite ville très colorée et fortifiée au bord du Golfe du Mexique sur la péninsule du Yucatan. Mais c’est une ville que nous avions déjà découverte lors de nos précédents voyages au Mexique. Spécifiquement pour ce voyage-ci, notre gros coup de cœur a été pour Antigua, l’ancienne capitale du Guatemala pour ses maisons colorées, son environnement volcanique et ses magnifiques petits cafés dans les patios des édifices coloniaux.

Pour les forêts

Ex-aequo entre le Costa Rica et le Panama. C’est d’ailleurs le même environnement. Nous déplorons juste qu’au Costa Rica la nature a été « disneylandisée » pour attirer des hordes de touristes américains.

Notre coup de cœur absolu

Le voyage dans son ensemble aura été un coup de cœur absolu! Pourtant, à chaque passage de frontière, nous passions dans un autre monde par rapport au pays précédent. Nous ne pouvons pas dire que les pays se ressemblent, ce n’est pas du tout le cas, mais il y a quand même une certaine continuité, un certain fil rouge entre eux. Comme le disent si bien les Indiens (ceux d’Inde, pas les autochtones américains) : « same same but different ». C’est exactement ce que nous ressentons par rapport aux différents états d’Amérique Centrale et chacun d’entre eux méritent amplement une visite.

Spoiler Alert!

Nous savons que, pour beaucoup d’entre vous, c’est votre paragraphe préféré. Malheureusement, nous allons vous laisser sur votre faim cette fois. Rassurez-vous, notre tête fourmille d’idées et de projets mais nous ne savons pas du tout comment nous allons les concrétiser. Nous sommes pour l’instant installés à Séville, notre ville préférée où Fab se tisse un réseau professionnel. Nous y restons donc pour une durée indéterminée. Nous allons évidemment profiter de vivre dans une région incroyable comme l’Andalousie pour aller y découvrir quelques trésors. Comme l’histoire de notre belle région est étroitement liée à celle d’Amérique Latine, nous allons sûrement trouver des références à notre voyage lors de nos futures visites.

Ainsi s’achève notre grand bilan sur l’Amérique Centrale. Nous espérons que vous avez eu autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à faire ce beau voyage. Même si nous ne bougerons pas si loin dans un futur proche, nous continuerons tout de même à partager nos petites aventures andalouses avec vous!

Rétrospective et grand bilan de 2022

L’année 2022 touche déjà gentiment à sa fin et comme le veut notre tradition depuis quelques années, nous vous livrons la rétrospective de l’année écoulée. C’est l’occasion pour nous d’en tirer un bilan et, si vous avez le courage de tout lire jusqu’au bout, de vous livrer une belle spoiler alert à la fin de cet article.

Au niveau global, 2022 aura été une année assez pourrie avec notamment la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l’inflation, etc… Sans compter les conflits qui s’enlisent comme au Yémen ou en Syrie. Tout ceci nous fait prendre conscience que tout peut basculer et qu’il faut profiter de la vie et chérir chaque petit instant de bonheur qui croise notre route!

Nous profitons de cet article pour vous souhaiter, à toutes et à tous, une merveilleuse année 2023 remplie d’amour, de partage, d’aventures, de petits bonheurs et de tout ce que vous souhaitez!

Janvier

Nous passons le cap de la nouvelle année dans un vrai paradis sur terre. Nous sommes depuis quelques semaines sur l’île de Zanzibar à profiter de ses plages de rêve et de la superbe ville historique de Stone Town. Peu après le Nouvel An, nous retournons sur le continent afin de continuer notre découverte de la Tanzanie. Mais rien ne se passe comme prévu : il faut plus de trois semaines d’attente pour espérer obtenir une place dans le TaZaRa, il devient compliqué de gérer un budget de backpacker et Van se fait finalement voler son téléphone à Dar es Salaam. Nous prenons tout cela comme un signe et nous décidons de ne pas nous entêter. Nous voulons quitter le pays avant d’en être dégoûtés. Nous avançons notre départ pour l’Egypte et passons nos derniers jours en Tanzanie à chiller au bord de l’océan Indien.

A gauche : une felouque à Zanzibar, à droite, les pyramides de Gizeh

Février

A notre plus grande surprise, l’Egypte s’avère être LE coup de cœur de notre trip hivernal 2021-2022. C’est même un de nos plus gros coups de cœur de toute notre vie alors que nous nous attendions à être déçus à cause de stupides préjugés et de « on-dit » que nous avons eu la faiblesse d’écouter. Heureusement qu’ils ne nous ont pas dissuadés d’aller découvrir ce pays merveilleux. Nous avons été fascinés par tous les sites historiques, la vallée du Nil, la mer Rouge, etc. Même l’étouffante ville du Caire a réussi à trouver grâce à nos yeux et nous avons trouvé les égyptiens d’une gentillesse extrême. Malheureusement, un mois de visa ça passe trop vite et nous n’avons pas réussi à prolonger notre autorisation de séjour. Mais, nous nous sommes promis de retourner un jour en Egypte!

A gauche : le temple de Karnak à Louxor, à droite en haut : Assouan et le Nil, à droite en bas : la mer Rouge à Marsa Alam

Comme nous avons avancé notre départ de Tanzanie, il est un peu tôt pour notre retour en Espagne. Nous nous arrêtons donc en Turquie, un autre de nos coups de cœur, afin d’en découvrir un peu plus et espérer profiter de la douceur méditerranéenne de la côte sud.

Mars

Ben c’est loupé pour la douceur méditerranéenne! Une vague de froid inhabituelle enveloppe toute l’Anatolie et nous force à étoffer notre garde-robe hivernale! Malgré ce petit désagrément, nous profitons de la richesse culturelle du sud de la Turquie. La météo nous contraint à nous arrêter quelques temps dans la ville d’Adana que nous finissons par adorer pour sa douceur de vivre, pour sa gastronomie riche et variée et pour son quartier syrien.

A gauche : château d’Anamur, à droite : mosquée d’Adana sous l’orage

Avril

Nous continuons notre exploration turque en nous rendant sur la côte égéenne. C’est super joli et nous profitons de sites sublimes comme Ephèse et Pamukkale hors saison avec peu de monde. Pourtant, nous restons un peu sur notre faim : la région est plus touristique, moins authentique et nous avons moins de connexion avec les gens qui paradoxalement parlent mieux anglais qu’ailleurs. Notre but est de continuer sur la Grèce en prenant le ferry pour Kos depuis Bodrum mais les liaisons maritimes ne sont pas encore ouvertes entre les deux pays. Nous remontons donc sur Istanbul afin de pouvoir rentrer en Espagne. Mais notre séjour se terminera sur une note particulièrement cool! Les parents et la sœur de Van viennent passer quelques jours avec nous dans la métropole stambouliote et profitent par la même occasion de découvrir un nouveau coin du monde pour eux. Oui, chez Van les voyages c’est de famille! Nous profitons de ces quelques lignes pour leur adresser un GRAND MERCI pour les bons moments passés ensemble en Turquie!

A gauche : la façade de la bibliothèque de Celsus à Ephèse, à droite en haut : Pammukale, à droite en bas : la forteresse d’Afyon

Mai

A notre retour, nous chopons le Covid en cadeau de bienvenue! Mais les symptômes sont légers et à part ça, nous reprenons gentiment nos marques dans notre vie espagnole. Nous avons de la paperasse à mettre en ordre, des rencontres professionnelles et personnelles à honorer, pas mal de job mais nous prenons quand même le temps pour profiter un peu de la douceur méditerranéenne printanière. Nous avons également des visites depuis la Suisse! Les parents de Fab ainsi que sa tante et son oncle sont venus passer un week-end à Sagunto où nous avons profité de partager apéros et bonne bouffe. Le hasard a fait que nous avons pu rencontrer nos anciens collègues et à présent amis Valérie et Alex lors d’une de leur escale de croisière. Nous leur avons fait visiter Valencia sur le plan culturel mais, évidemment, également sur le plan culinaire et apéritif! UN GRAND MERCI à toutes ces personnes pour ces très bons moments passés ensemble!

Juin

Juin est toujours un mois chargé car nous fêtons nos anniversaires respectifs ainsi que notre anniversaire de mariage! Cette année, nous avons fêté nos noces de bois! Fab a toujours souhaité voir l’ancienne gare de Canfranc, dans les Pyrénées aragonaises. Nous allons donc passer quelques jours dans la région de Zaragoza. C’est une totale découverte pour nous et le coin est superbe mais nous sommes déçus par l’ambiance et les gens en Aragon. Rien à voir avec l’Espagne ouverte et chaleureuse que nous connaissons! Comme il faut songer à organiser notre retraite estivale, nous nous rendons en Andalousie pour notre anniversaire de mariage dans l’espoir de trouver de quoi nous loger à Séville, une de nos villes espagnoles préférées. Nous y retrouvons la sœur de Van à qui nous faisons subir des kilomètres de marche à travers les ruelles de la capitale andalouse. (SORRY Stéphy et MERCI de ta visite!) Le hasard a voulu que nous nous installions à Jerez de la Frontera, 80 kilomètres plus au sud. C’est plus petit et moins cosmopolite que sa grande voisine plus au nord mais la ville a son charme bien à elle et elle a l’avantage de se trouver qu’à douze petits kilomètres des plages de l’océan Atlantique et de la baie de Cádiz. Nous sommes donc très contents de notre choix!

A gauche : l’ancienne gare internationale de Canfranc, au milieu : centre historique de Jerez de la Frontera, à droite : castillo de Santa Catalina à Cádiz

Juillet

Les premières vagues de chaleur arrivent déjà! Nous avons un record à Jerez de 44 degrés et le record absolu du pays a été atteint un peu plus au nord dans la province de Séville avec 46 degrés. Nous devons également composer avec des nuits dites équatoriales avec des minimas à plus de 28 degrés! Mais en Andalousie, toute la société est organisée pour la chaleur : travaux de nuits, longues heures de sieste entre 13 heures et 19 heures, vie à la playa, vie sociale le soir et la nuit, maisons construites pour garder le frais, etc. Certes, nous avons eu très chaud, mais nous pensons avoir moins souffert qu’en Europe centrale où les vagues de chaleur ont également été terribles et où la société n’y est pas du tout adaptée. Le rythme nous convient très bien, nous profitons de travailler au calme et au relativement frais pendant la sieste pour mieux profiter de l’ambiance et des terrasses en soirée.

Pour fuir la chaleur, nous nous rendons au bord de l’océan Atlantique tout proche où nous avons trouvé notre plage de prédilection à Sanlucar de Barrameda à l’embouchure du Rio Guadalquivir. Nous sommes fascinés par les marées et les lagunes de la baie de Cádiz. C’est un paysage auquel nous ne sommes pas du tout habitués en Méditerranée.

A gauche : lagunes de la baie de Cádiz vers San Fernando, à droite, la Caleta et le castillo San Sebastian de Cádiz

Août

Nous avons encore quelques vaguelettes de chaleur mais, dans l’ensemble, les températures sont un poil moins insupportables qu’en juillet. Nous essayons d’aller explorer un peu l’arrière-pays de notre magnifique province, notamment quelques « pueblos blancos« , les fameux villages blancs qui sont LA carte postale de l’Andalousie. Nous nous habituons plutôt bien à la chaleur et trouvons que toute cette torpeur estivale fait le charme de la région. Nous avons tellement le coup de cœur pour le coin et ses habitants que nous décidons de prolonger notre séjour au delà de l’été.

A gauche : Medina Sidonia, au milieu : Ubrique, à droite : la Iglesia Mayor Priorial d’El Puerto de Santa Maria

Septembre

C’est sûrement le mois le plus agréable pour profiter de l’Andalousie. Nous avons trouvé notre vitesse de croisière entre job, sorties, rencontres et découverte de ce magnifique coin de pays. Nous quittons quand même cette superbe région pendant quelques jours pour Madrid où réside une partie de la famille espagnole de Fab. Nous passons un week-end incroyable à l’espagnole en compagnie des cousines et de la famille élargie! MUCHISIMAS GRACIAS Y UN ABRAZO ENORME A ELL@S!

De retour au pays, nous passons quelques jours dans une partie complètement différente de la province : le détroit de Gibraltar. Evidemment, nous avons passé la frontière pour voir ce petit bout de Royaume-Uni sur Méditerranée mais nous ne sommes pas trop fans de la mentalité britannique et Gibraltar, malgré son ambiance plus sud, ne déroge malheureusement pas à la règle. Par contre, nous avons adoré la ville d’Algeciras. C’est super moche mais les activités portuaires et sa position privilégiée sur le détroit lui donnent une âme à laquelle nous sommes particulièrement sensibles. En tant que passionnés de géographie, nous n’avons évidemment pas manqué de nous arrêter à Tarifa, le point le plus au sud de l’Europe continentale. En rentrant, nous faisons un petit détour par Ronda, super connu pour son canyon et son pont. Malgré son côté touristique, cette dernière découverte est un véritable coup de cœur pour nous!

A gauche : Tarifa, au milieu : une cabine téléphonique soooo british à Gibraltar, à droite : Puente Nuevo à Ronda

Octobre

Nous passons quelques jours en Suisse pour une affaire familiale. Malgré des circonstances pas top nous passons tout de même un agréable séjour notamment grâce à toutes les personnes que nous avons revues. UN TOUT GRAND MERCI à chacune d’entre elles, plus particulièrement les parents de Van qui nous ont gentiment hébergés et généreusement pensé à nous servir l’apéro! En parallèle, nous nous sentons de plus en plus chez nous en Andalousie et décidons d’y prolonger notre sédentarité jusqu’à la fin de l’année.

Novembre

Voilà, l’automne a fini par arriver et avec lui, les pluies. Nous sommes contents de voir enfin arriver un peu d’eau après l’énorme sècheresse de cet été mais nous devons reconnaître que ce temps tristounet nous déprime un peu. Mais nous ne nous avouons pas complètement vaincus pour autant : la pluie dure rarement toute la journée et nous avons un très bon équipement de notre vie antérieure en Suisse où l’hiver est bien plus rude que quelques tempêtes atlantiques. Nous profitons du plan gouvernemental pour combattre l’inflation avec des abonnements de train gratuits. Nous choisissons le trajet JerezSeville car nous adorons passer du temps dans la capitale andalouse, parce que Fab y a des contacts professionnels et également parce que nous ne connaissons que très peu la province sévillane. Cet abonnement nous permettra d’en découvrir un peu plus.

A gauche : Plaza de España, Sevilla, au milieu : la Giralda toujours à Séville, à droite : la localité d’Osuna au milieu des oliviers

Décembre

Nous continuons notre routine andalouse en nous adaptant au mieux aux caprices de la météo. Nous profitons de cette période de l’avent pour aller découvrir les décorations de Noël dans différentes villes de la région! Non, nous n’aimons toujours pas Noël, son hypocrisie, son capitalisme effréné et ses orgies de bouffe. Nous trouvons juste les décorations et les crèches très belles et nous voulons juste en profiter. Et puis, nous ne voulons pas gâcher la fête à ceux qui aiment ça, nous ne sommes pas des haters! Nous fêtons notre « non Noël » sous le soleil et avec des températures printanières qui atteignent même les 25 degrés à Séville! La Saint-Sylvestre a fini par arriver avec les traditionnelles « campanadas », une première pour Van qui a brillamment réussi le test des douze raisins! Le but étant d’ingérer un grain de raisin à chacun des douze coups de minuit.

Que demander de plus pour bien terminer cette belle année?

A gauche : décorations à Jerez de la Frontera, au milieu : le sapin de Noël de Jerez de la Frontera, à droite : les décos de ouf de Málaga

Conclusion

L’année 2022 aura été la plus sédentaire pour nous depuis notre changement de vie en 2017 et pourtant nous avons l’impression d’avoir vécu une année de folie! Et nous ne nous souvenons pas de tout! Notre séjour africain nous a profondément marqués et nous laisse des souvenirs impérissables. Nous en avons beaucoup appris sur nous et gardons les enseignements pour notre vie de tous les jours. Avec l’Andalousie, nous avons également trouvé un lieu de vie où nous nous sentons vraiment bien et où, à chaque départ, nous y laissons un peu de notre âme.

Nous sommes fans de voyages, de découvertes, de rencontres, de bonne bouffe, de culture et de nouveauté. L’année 2022 aura coché toutes les cases même si nous sommes restés presque sept mois au même endroit! Il faut dire que l’Andalousie est historiquement une terre d’explorateurs et est un voyage à elle toute seule! Et nous n’en avons, pour l’instant, découvert qu’une infime partie!

SPOILER ALERT!!

Eh oui! Nous avons une annonce à vous faire! Vous vous doutez sûrement de quoi il s’agit mais nous allons quand même vous le dire en grande pompe!

NOUS ALLONS REPRENDRE NOS BACKPACKS!!!

Malgré le fait que nous soyons très bien dans le sud de l’Espagne, l’envie de repartir sur les routes et de retrouver des climats tropicaux commence vraiment à nous démanger. C’est pourquoi, le 17 janvier, nous nous envolerons pour le Mexique! La Colombie était notre premier choix mais nous n’avons pas trouvé d’offre qui fasse notre bonheur.

Vous avez sûrement remarqué que, pour nous, janvier est déjà tard dans la saison pour partir. Mais c’était voulu pour deux principales raisons :

  • Fab voulait vraiment voir une fois l’ambiance de Noël, hors Covid, en Espagne.
  • Décembre est un des mois les plus chargés professionnellement pour nous et l’année passée, nous avons galéré pour trouver des bonnes connexions internet. Nous avons préféré assurer le coup cette année et partir l’esprit plus léger en janvier.
Mais pourquoi l’Amérique latine et le Mexique en particulier?

L’Amérique latine :

  • Juste par envie de revoir ce continent
  • Même si c’est assez glauque et sanglant, ça fait partie intégrante de l’histoire espagnole
  • Pour la mer des Caraïbes
  • Pour les paysages, les volcans, les forêts tropicales et la faune locale
  • Van prépare activement son Cervantés, elle a donc émis le souhait de rester dans des pays hispanophones

Le Mexique :

  • Nous y avons déjà été deux fois et nous avons adoré ce pays
  • Pour l’instant, c’est notre pays préféré de tout le continent américain
  • Pour la diversité de culture et de paysage
  • Pour les Mexicains, leur accueil, leur chaleur et… leur accent!
  • Pour les tacos, le guacamole, la Corona et autres délices gastronomiques
  • Un visa de 180 jours
  • Pour la possibilité de faire un trip au nord ou au sud selon nos envies.
  • Pour en découvrir un peu plus car nous n’en avons visité qu’une infime partie

Nous n’avons encore aucune idée comment nous allons faire évoluer ce petit trip. Le Guatemala nous attire beaucoup mais nous ne sommes pas fermé à monter sur les USA ou à descendre plus bas en Amérique Centrale. Nous rentrerons en Andalousie normalement avant l’été mais là non plus, rien n’est encore arrêté.

Voilà notre « petite » rétrospective s’arrête là. Bravo si vous avez eu le courage de lire notre pavé jusqu’ici et merci à tous ceux qui nous suivent et qui nous sont fidèles. Nous nous réjouissons de vivre et de partager de nouvelles aventures avec vous en 2023!

2 ans de vadrouille! Le grand bilan

Il y a pile deux ans, amis et proches nous ont accompagnés à l’aéroport de Genève où nous avons commencé l’aventure de notre vie. Depuis, nous avons découvert de nouvelles contrées, acquis de l’expérience, goûté de nouvelles saveurs et rencontré des gens extraordinaires de tous horizons. Nous avons l’impression d’avoir vécu au moins dix vies durant ces vingt-quatre mois et d’être devenus des personnes différentes. Il est donc temps de dresser un petit bilan de toutes nos aventures incroyables.

Les chiffres

Pays visités

22 Brésil, Uruguay, Argentine, Chili, Bolivie, Pérou, Equateur, Etats-Unis, Mexique, Hong Kong, Malaisie, Singapour, Brunei, Indonésie, Thaïlande, Laos, Sri Lanka, Emirats Arabes Unis, Oman, Inde, Birmanie et Cambodge. Seulement deux nouveaux pays ces six derniers mois.

Budget

Suite à une mise à jour, notre application pour le budget a buggé  et nous avons perdu nos données. Donc pas de budget précis mais nous savons que nous sommes un peu en dessous de 30’000 francs (27’300€). Budget qui était prévu pour une année! Nous sommes donc des warriors dans la gestion des dépenses! Grâce à ça, à divers volontariats et à nos différents jobs online, l’aventure va pouvoir continuer!

Distance parcourue

88’641 kilomètres, 8545 kilomètres ces six derniers mois. Ce n’est pas énorme mais nous avons privilégié la voie terrestre.

Température la plus basse

13 petits degrés à San Cristobal de las Casas, au Mexique, en août 2018. Nous n’avons pas eu froid depuis plus d’une année! C’était notre but!

Température la plus haute

44 degrés à Agra, en Inde au mois de mai. Nous aimons bien la chaleur mais 35 degrés nous suffisent amplement.

Altitude la plus basse

Moins 35 mètres dans les dépressions salines de la péninsule Valdés en Patagonie Argentine. Nous sommes souvent à l’altitude zéro puisque nous sommes des amoureux de la mer.

Altitude la plus haute

4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili. Depuis l’Amérique du Sud, nous restons à des altitudes très modestes.

Sites au patrimoine mondial de l’UNESCO visités

31 : nous n’allons pas tous les énumérer car ça commence à faire beaucoup.  Il y n a deux de plus depuis notre dernier bilan : Sukhothai et Bagan et c’étaient deux sites de ouf

Les bobos

A part une belle chute à scooter à Hpa An, heureusement sans gravité sauf pour le coccyx de Van, il n’y a pas grand-chose à signaler si ce n’est quelques piqûres d’insectes ou de légers coups de soleil

Les bébêtes dangereuses

Un serpent à Songkhla et un énorme scorpion à Bangkok. Fait amusant : nous croisons souvent les pires bestioles en pleine ville alors que nous passons des heures dans la jungle sans rien apercevoir de très dangereux.

Matériel remplacé

Un appareil photo et quelques fringues. Par contre, il semblerait que la malédiction des câbles USB ait été voir ailleurs.

La cuisine la plus épicée

Au Sri Lanka! La Thaïlande n’est pas en reste non plus.

Volontariats

Sept : un en Uruguay, 3 en Argentine, un en Equateur et 2 en Malaisie.

Nombre de fois où nous regrettons d’être partis

Après deux ans est-il vraiment nécessaire de répondre?

Ce qui nous manque de la Suisse

Toujours rien…

Petit retour en Inde

Il y a six mois, lors de notre dernier bilan, nous venions d’achever un séjour de cinq semaines en Inde. Nous étions alors complètement fracassés psychologiquement par tout ce que nous venions de vivre et nous manquions cruellement de recul pour réellement mettre des mots sur nos ressentis. Qu’en est-il six mois plus tard après avoir digéré cette aventure?

Voyager en Inde ne laisse pas indifférent, même six mois après. Avec le recul, nous avons tendance à nous rappeler les choses positives et c’est tant mieux! Nous comprenons mieux les touristes indiens quand nous en croisons même si la société indienne et tous ses codes nous laissent toujours un peu perplexes. Nous nous sommes également rendus compte que certaines choses y fonctionnent très bien par rapport à d’autres pays moins roots comme par exemple les voyages en trains. Nous trouvons les grandes métropoles comme Bangkok ou Jakarta très calmes comparées à New Delhi ou Jaipur. La gastronomie indienne nous manque et, maintenant, nous ne sommes plus fermés à l’idée d’effectuer à nouveau un séjour dans le sous-continent. Comme nous l’avions écrit dans notre bilan, l’Inde nous l’avons adorée ET détestée tellement elle nous a pris au tripes. Nous nous sommes pris une sacrée baffe avec ce pays, sûrement la plus violente psychologiquement, mais également la plus belle, celle qui remet les pendules à l’heure et qui relègue nos petits soucis d’Occidentaux au rang de petits tracas sans importance.

Nous en rigolons encore (ou pas!)

  • Se retrouver à Jakarta pendant les émeutes présidentielles et voir le centre-ville bouclé par des centaines de représentants des forces de l’ordre armés jusqu’au dents qui nous lancent de « Hello » en souriant car ils sont contents de voir des occidentaux.
  • Se faire virer de notre AirBnB à Kuala Lumpur pour cause d’overbooking et se faire proposer gratuitement une meilleure alternative. Nous avons pu bénéficier d’un appart super pour nous tous seuls, avec piscine à débordement sur le toit, pendant sept jours sans débourser un seul centime!
  • A Malacca, se prendre la tête avec le réceptionniste à cause d’un bug de Booking pour finalement se faire inviter à manger chez lui.
  • A Songkhla, sur les marches menant à la colline, devoir attendre que monsieur Serpent veuille bien prendre le temps de monter puis de se cacher afin que nous puissions continuer notre exploration en toute sécurité.
  • Parcourir moins de 200 kilomètres en plus de sept heures en train en Birmanie. Heureusement, les paysages sont pittoresques.
  • Se vautrer lamentablement en scooter à Hpa An. Rendre le scooter dans un sale état mais personne ne s’aperçoit de rien.
  • Loger en pleine nature à Koh Sichang. C’était sans compter sur les haut-parleurs qui hurlent la propagande dès sept heures du matin!
  • Se préparer psychologiquement à refuser la corruption à la frontière cambodgienne. Finalement, les douaniers n’ont même pas essayé de nous soutirer le moindre dollar!

Quel est le pays…

le plus grand : Les Etats-Unis

le plus petit : Singapour

le plus riche : Brunei

le plus accueillant : Oman

le plus chaleureux : L’Argentine

le plus souriant : La Malaisie

le plus tolérant : La Malaisie

le plus bling-bling : les Emirats Arabes Unis

le plus chaud : L’Inde, surtout au Rajasthan

le plus froid : tous les pays andins

le plus écolo : Singapour

où nous avons passé le plus de temps : la Malaisie (presque sept mois!)

où nous avons parcouru la plus grande distance : la Malaisie (11’703 kilomètres)

le plus orgasmique gustativement : l’Inde et toute l’Asie du sud-est SAUF la Birmanie

le plus cauchemar en cuisine : Les Etats-Unis, Le Sri Lanka, Oman et la Birmanie.

le plus épicé : le Sri Lanka et la Thaïlande

le plus coloré : Le Mexique et l’Inde

le plus galère à se faire comprendre : La Thaïlande et la Birmanie

le plus humide : Hong Kong, même si ce n’est pas un pays!

le plus sec : Oman

le plus WTF : l’Inde

le plus cher : Les Etats-Unis

le plus insulaire : le Sri Lanka et l’Indonésie

aux plages de rêves : le Sri Lanka

Nous avons appris

Avec ce voyage, nous sommes en apprentissage permanent. Toutes nos certitudes tombent les unes après les autres. Nous avons appris les nuances, le monde n’est pas soit noir ou soit blanc. Il y a toute une palette de couleurs entre les deux. Nous apprenons la variété du monde, des peuples et à laisser une place pour tout le monde même si nous sommes tous différents.

Nous nous attendions à

Etre de vieux croûtons. Nous pensions que le voyage backpacker au long cours était réservé aux jeunes, la vingtaine, prenant une année sabbatique après leurs études. Nous, avec notre trentaine bien entamée, nous pensions être des seniors. Que nenni! Il y a des jeunes qui voyagent évidemment mais ce n’est absolument pas la majorité. La plupart des globe-trotters que nous avons rencontrés étaient plus âgés que nous. Ils ont la quarantaine ou la cinquantaine et nous avons également rencontré des dizaines de septuagénaires. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour voyager!

Et notre couple dans tout ça?

Après deux ans de promiscuité, nous commençons à bien nous connaître. L’important est de se laisser de l’espace de temps en temps. La communication est la clé du succès et l’humour reste toujours notre meilleur allié.

SPOILER ALERT!!!

Nous vous avions déjà annoncé lors de notre départ de Cherating, notre but ultime pour cette fin d’année est de rejoindre le Vietnam., uniquement par voie terrestre. Nous sommes en bon chemin puisque nous venons d’arriver au Cambodge. Nous nous réjouissons de découvrir ces deux pays ces prochaines semaines!

Les parents de Fab, lecteurs assidus de ce blog, avaient pris connaissance de la  dernière spoiler alert et se sont dit que le Vietnam pourrait être une destination sympa pour nous retrouver. Nous les attendrons donc à Hanoi en janvier. Nous nous réjouissons également de faire un bout de route en leur compagnie.

Quant à nous, nous continuons notre route à travers le Cambodge. Nous nous arrêterons à Phnom Penh pour enfin demander notre visa vietnamien car nous sommes les seuls à ne pas l’avoir encore fait! Ensuite, comme d’habitude, selon les envies et les possibilités au jour le jour.

Pour 2020, à part la visite des parents de Fab, nous n’avons absolument rien prévu! Nous avons plusieurs idées, plusieurs contacts mais ça reste très flou pour l’instant. Une seule chose est sûre, nous continuerons sur notre lancée de slow travel et nous allons toujours essayer d’utiliser le moins possible le transport aérien. Comme nous commençons à bien développer nos activités professionnelles en ligne, nous allons pouvoir continuer à voyager sur le long terme. Pour l’instant, c’est ce à quoi nous aspirons!

Grand bilan des 18 mois

Dix-huit mois! Ce n’est rien à l’échelle d’une vie! Pourtant, quand nous regardons en arrière, nous avons l’impression, pendant cette année et demi de vadrouille, d’avoir vécu plusieurs vies et d’avoir été plusieurs personnes différentes. C’est donc le moment de dresser un bilan et de suivre notre évolution depuis notre dernier bilan des douze mois!

En chiffres

Pays visités

Vingt : Brésil, Uruguay, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Equateur, Etats-Unis, Mexique, Hong Kong, Malaisie, Singapour, Brunei, Indonésie, Thaïlande, Laos, Sri Lanka, Emirats Arabes Unis, Oman, Inde. Six nouveaux pays ces six derniers mois et deux retours en Malaisie.

Distance parcourue

80’096 kilomètres, dont 26’222 kilomètres sur les six derniers mois.

Température la plus basse

13 petits degrés sous la pluie à San Cristobal de las Casas, au Mexique, c’était en août 2018. C’est vrai qu’il est plutôt difficile d’avoir froid en Asie du sud et du sud-est.

Température la plus haute

44 degrés à Agra. Mais c’est vraiment extrême, il est impossible de prévoir quelque-chose à l’extérieur entre 10 heures et 16 heures car il fait vraiment très chaud et le soleil cogne très fort. Nous aimons le chaud mais il y a des limites! Même pour Van!

Plus fort taux d’humidité

A Hong Kong, l’humidité dépasse quotidiennement les 90%. Même les jours de beaux temps, la ville est noyée sous la brume. Ce n’est pas terrible pour les photos mais, avec les montagnes qui domine la baie, ça donne un côté mystique assez génial.

Plus fort taux de sécheresse

Au milieu du désert à Oman. Il y a des endroits où il pleut environ une fois tous les trois ans. Là, pas de problème pour les photos, le ciel est limpide, mais c’est notre système respiratoire qui déguste.

Altitutude la plus basse

Moins 35  mètres dans les dépressions salines de la péninsule Valdés en Patagonie argentine. A moins d’aller au bord de la mer Morte ou dans la vallée du Grand Rift, il sera difficile d’atteindre une altitude plus basse.

Altitude la plus haute

4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili. Vu le mal des montagnes dont souffre Fab, nous ne ferons sûrement pas de folie des hauteurs à l’avenir.

Sites du patrimoine mondial de l’UNESCO visités

29 : Rio de Janeiro , chutes d’Iguazu, Colonia del Sacramento, ensembles jésuites de Cordoba, la péninsule Valdés, Arequipa, Cuzco, Lima, Chan Chan, Cuenca, Quito, les Galapagos, les Everglades, Campeche, Palenque, jardin botanique de Singapour, Malacca, paysage culturel de Bali, Luang Prabang, Ayutthaya, Georgetown, Kandy, Sigiriya, Galle, Bahla fort, les Ghâts occidentaux, Goa, Fort Rouge d’Agra, le Taj Mahal.

Les bobos

Il n’y a pas grand chose à signaler pour ces six derniers mois, nous commençons à développer un système immunitaire de compétition! Il y a toujours les petits bobos habituels (piqûres d’insectes, coups de soleil, hématomes, coupures etc…) mais rien de bien méchant.

Bébêtes qui craignent

Presque rien ces six derniers mois, à part un petit serpent à Langkawi. Il y a bien eu un python à Sabah mais pas vraiment dangereux puisque peureux et non venimeux.

Record de temps passé à la frontière

Ce sont toujours les Chiliens qui ont la palme des douaniers les plus zélés, nous avons passé 3h45 à la frontière entre la Bolivie et le Chili perdus dans les montagnes à 3700 mètres d’altitude. Record de rapidité toujours en Malaisie depuis le Brunei où il n’y a pas de contrôle de bagage car au Brunei, tout est interdit donc c’est difficile d’importer de la marchandise illicite! Le record du nombre de questions posées est détenu par les Indiens, à croire qu’éplucher ta vie privée va les aider à te fournir un visa.

Matériel remplacé

Là, pas grand chose non plus, à croire que nous avons enfin fini par cesser de casser ou de perdre nos affaires. Nous sommes toujours poursuivis par la malédiction des câbles USB qui n’aiment vraiment pas être transportés dans nos sacs et qui nous le font savoir en mourant prématurément.

Quantité de riz ingurgitée

Nous devrions plutôt compter les repas où il n’y a PAS de riz! Quoiqu’en Inde, avec les naans, les chapatis et les dosas, nous avons légèrement baissé notre consommation de riz

Cuisine la plus épicée

Au Sri Lanka, c’est puissance 1000 au poivre noir, de quoi nous avoir traumatisés à vie de cette épice! La Thaïlande n’est pas mal non plus avec ses currys qui arrachent.

Plus long trajet

Vingt-quatre heures de bus entre Buenos Aires et Puerto Madryn. A noter qu’en Inde, il y a un train qui relie le nord au sud en plus de 72 heures sans changement. Mais nous nous sommes bien gardés de le tester!

Plus long vol

Quinze heures, entre Los Angeles et Hong Kong et ça va le rester un moment, aucun long vol n’étant prévu pour l’instant.

Nombre de fois où nous regrettons d’être partis

ZERO!! Et franchement, après 18 mois, c’est un peu tard pour les regrets.

Nos coups de cœur 

Pays préféré

En vrai, chaque pays possède quelques chose mais notre préféré, pour l’instant reste la Malaisie, pour une tonne de raisons. C’est un pays où nous nous sentons bien, où nous pouvons être nous-mêmes et où la population est adorable.

Plus belle ville

C’est toujours impossible d’y répondre. Nous aimons les centres coloniaux, les villes avec des espaces verts où il n’y a pas trop de trafic mais avec une offre culturelle variée.

Plus belle tour

Il y en a deux : les tours Petronas of course! Nous devons quand même reconnaître que la Burj Khalifa est super impressionnante!

Plus belle église

San Francisco à Salta

Plus belle mosquée

Celle du Sultan Qaboos à Mascate

Plus belle ville fortifiée

Galle, suivie de très près par Campeche

Le truc de ouf de la mort qui tue qui déchire sa race

Rien n’a encore détrôné les Galapagos tellement c’était énorme. Nous mettrons en deuxième position les forêts de Bornéo.

Plus belle plage

Là aussi ça commence à être difficile. Il y a, bien sûr, en numéro un Tortuga Bay aux Galapagos. Les plages sauvages des parcs nationaux en Malaisie sont également superbes et Mirissa au Sri Lanka nous à enchantés.

Plus belle forêt

Sépilok, Sabah sur Bornéo

Plus belle île

Santa Cruz dans les Galapagos

Activité préférée

Toujours l’observation des animaux. Pour l’apéro, ça se corse un peu, nous avons dernièrement visité des pays où il est difficile, voire interdit, de se procurer de l’alcool. Alors, nous festoyons au thé, et finalement, ça va très bien.

Meilleure gastronomie

La cuisine asiatique sans hésitation, mais de là à la départager… Vu que nous aimons la diversité nous allons citer la Malaisie et Singapour pour leur cuisine multiculturelle. Nous avons dernièrement eu un gros coup de cœur pour la cuisine indienne mais elle se trouve aisément dans les deux lieux que nous venons de citer. Nous allons donc continuer à nous régaler.

Les marchés les plus colorés

Au Laos, la plaine du Mékong permet de produire une multitude de fruits et légumes de très bonne qualité.

Le meilleur vin

Difficile de choisir entre l’Argentine et le Chili.

Les gens les plus accueillants

Les Omanais au point que nous avons dû décliner plusieurs invitations de Couchsurfing!

Les gens les plus souriants

Les Malaisiens. Le vrai pays du sourire, c’est la Malaisie

Les gens les plus WTF

Les Indiens, nous cherchons toujours à les comprendre.

Les douaniers les plus sympas

Les Indonésiens, suivis de près par les Malaisiens et les Singapouriens.

Côté ville

A force de visiter des villes, il y en a certaines qui ont retenu notre attention. Quelle est la ville :

La plus belle

Impossible d’y répondre. Beaucoup de villes nous ont enchantés!

La plus nature

Hong Kong et ses pics impressionnants. Qui l’eut crû?

La plus haute

Cuzco et son centre-ville culminant à 3400 mètres.

La plus rose

Jaipur

La plus verte

Singapour et Kuala Lumpur grâce à leurs nombreux jardins

La plus écolo

Singapour

La plus polluée

Pontianak et New Delhi

La plus peuplée

Buenos Aires et ses quinze millions d’habitants mais ça ne se ressent pas trop. New Delhi atteint les vingt millions d’habitants mais nous n’y sommes pas restés.

La plus riche

Dubaï et Bandar Seri Begawan, les deux grâce au pétrole

La plus humide

Hong Kong et sa brume permanente

La plus sèche

Nizwa et ses voisines du désert.

La plus flottante

Bandar Seri Begawan dans le quartier de Kampong Ayer

La plus européenne

Buenos Aires, elle est connue pour ça

La plus française

Luang Prabang, héritage colonial oblige

La plus hollandaise

Galle, on peut même y trouver du gouda!

La plus chère

Miami

La plus multiculturelle

Singapour , Kuala Lumpur et Los Angeles

La plus craignos

La Nouvelle-Orléans. C’est en tout cas l’endroit où nous nous sommes sentis le moins en sécurité.

La plus étendue

Los Angeles

La plus méridionale

Puerto Madryn : 42.76 degrés sud

La plus septentrionale

Los Angeles : 34.05 degrés nord

La plus colorée

Campeche et en général toutes les villes coloniales du Mexique

La plus penture

Quito

La plus retour vers le futur

Singapour

Nous en rigolons encore (ou pas…)

Quelques anecdotes de ces 6 derniers mois

  • Devoir chanter l’hymne national malaisien avant un concert de hard rock
  • Demander sans trop y croire au comptoir d’Air Asia un petit dédommagement  pour les deux heures et demi de retard prévus pour notre vol et obtenir un repas.
  • La distribution de sacs à vomi à l’embarquement dans les bus au Laos
  • Devoir sortir nos sacs de couchage dans le train en Thaïlande tellement l’air conditionné est réglé sur glacial.
  • Se retrouver dans un ascenseur d’immeuble plein où vit une communauté pakistanaise et soudain entendre un « Bonjour! ». C’était un Pakistanais qui avait vécu au Québec et qui parlait parfaitement français.
  • Après quinze mois de voyage, rencontrer un Anglais qui fait un tour du monde à moto. Et quand il répond quinze à la question « Depuis combien de temps voyages-tu? » notre premier réflexe est de répondre « Nous aussi! » avant de réaliser qu’il a dit « quinze years! » (quinze ans!) Depuis, ce mec est devenu notre idole.
  • A Bornéo, Van qui ne bronche pas quand elle croise un python et qui reste super zen quand une sangsue essaie de lui sucer tout son sang mais qui, quelques heures plus tard, devient complètement hystérique en apercevant un rat sur le front de mer
  • Au Sri Lanka, se ruer dans le premier KFC pour échapper aux plats beaucoup trop épicés et se retrouver avec un burger qui arrache la tronche.
  • A Oman, en échange de son invitation, nous proposons à notre hôte Couchsurfing de cuisiner pour lui. Il a juste oublié de préciser qu’il vivait dans une famille de douze personnes!
  • A Oman, nos hôtes qui insistent, malgré notre réticence, pour écouter notre playlist dans la voiture et ensuite nous traiter de sauvages! (Nous les avions avertis!)
  • Fab qui affirme ne JAMAIS mettre un pied en Inde. Il y est resté plus de cinq semaines.
  • Le patron d’un hostal en Inde qui écoute du yodle à plein tube.
  • En Inde, devoir prouver que nous sommes mariés pour pouvoir partager la même chambre.

Ce que nous avons appris

Nous en avons rencontré des gens pendant dix-huit mois mais, avec la Malaisie et Oman, ces six derniers mois ont été particulièrement intenses en échanges. Nous avons donc appris à être encore plus ouverts et plus tolérants qu’avant. Nous avons appris à être moins timides et moins méfiants. même si nous flairons toujours l’arnaque quand nous en rencontrons une. Nous avons vraiment appris, même si nous le savions déjà, que peu importe la couleur de peau, la culture ou la religion, nous sommes tous humains et que les différences ne doivent pas constituer une barrière entre les gens, même si sur ce dernier point nous sommes allés au devant d’une grande déception en Inde. Pour résumer, nous avons appris que, bien que nous ayons vu des endroits extraordinaires, le côté humain et rencontres restera le point fort de notre périple. Nous sommes d’ailleurs plus sensibles à l’accueil des gens d’un pays qu’à ses paysages ou ses merveilles architecturales, même si ça fait toujours plaisir pour les yeux de d’observer de jolies choses.

Nos ressentis

Ce qui nous manque de la suisse

Toujours rien…

Ce qui nous manque en général

Tant que nous avons un endroit où dormir et à manger, rien. Vivre avec moins, ça s’apprend et les choses dont nous ne disposons pas, nous apprenons à nous en passer

Ce à quoi nous nous attendions

Au bout d’un moment, à perdre le feu sacré. Même s’il y a de gros moments de fatigue et quelques remises en question, nous sommes toujours motivés à continuer, quitte à prendre des pauses.

Positive attitude

Il est impossible de vivre dix-huit mois de backpack sans côté négatif, mais objectivement, les moments de galère sont rares, ils ne sont jamais sans solution et surtout, ils s’oublient très vite.  Nous sommes conscients de vivre une aventure extraordinaire, nous n’allons pas la gâcher en râlant pour des futilités!

Et notre couple dans tout ça

Après dix-huit mois de promiscuité, nous nous serions sûrement aperçu s’il y avait quelque-chose qui clochait. Nous formons vraiment une bonne équipe qui roule! Chacun amène ses forces, ses ressentis et ses points de vue dans ce tour du monde et c’est pour ça qu’il est varié et qu’il fonctionne depuis aussi longtemps. Nous restons solidaires dans l’adversité et surtout, nous ne perdons pas notre sens de l’humour, c’est notre meilleur allié!

SPOILER ALERT!!

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous venons de passer trois mois très intenses entre le Sri Lanka, Oman et l’Inde. Ce sont trois pays avec des cultures totalement différentes auxquelles il a fallu essayer de s’adapter. C’était fascinant et très enrichissant mais ça nous a totalement épuisé psychologiquement. En plus, avec le visa iranien que nous n’avons pas pu obtenir, nous avons dû revoir tous nos plans.  Il est donc temps pour nous de faire un break pour nous ressourcer. Vu que nous avons encore des projets en Asie du Sud-Est, et grâce à Air Asia, nous avons décidé de « rentrer à la maison ». Nous allons, au moins pour cet été, nous installer du côté de Kuala Lumpur. Pourquoi la Malaisie? Parce-que c’est un pays bon marché et facile à vivre où l’adaptation sociale est simple, et surtout, c’est un pays où nous nous sentons vraiment bien. Nous voulons juste faire des choses simples de citadins comme aller au cinéma ou pique-niquer dans le parc au pied des Tours Petronas. Nous en profiterons également pour retrouver une vie sociale, mais ce n’est pas très difficile, nous avons déjà plein de rencontres prévues.

Nous ne savons absolument pas combien de temps ce break durera ni comment ça se passera. Pour l’instant, nous avons juste envie de nous poser un peu. Mais rassurez-vous, même si ce sera plus calme, nous continuerons à partager nos petites aventures avec vous!

Plus tard, ça se passera normalement au Vietnam où nous avons un projet dans une école à Hanoi.

Grand bilan des Amériques

Nous aurons passé plus de neuf mois sur cet immense continent, il ne fallait pas que nous dérogions au traditionnel bilan. C’est aussi une bonne excuse pour regarder en arrière et revivre les bons moments que nous avons passés depuis notre arrivée à Rio un certain 9 novembre.

En chiffres

Nombre de pays visités :

Neuf dont sept en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili, Pérou et Equateur) et deux en Amérique du Nord (Mexique et Etas-Unis)

Distance parcourue

43’256,5 km depuis notre départ de Genève, en avion, bus, taxi collectif, lancha, ferry, voiture de location, moto-taxi et train.

Températures

Nous nous sommes arrangés pour vivre le plus possible en été et nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés!

Dans les Andes, et en altitude en général, les températures restent très fraîches, avec un minimum de 13 degrés que nous avons eu sous la pluie, à Quito et à San Cristobal de las Casas.

Sinon, nous avons eu la plupart du temps des températures en dessus de trente degrés avec un maximum de 38 degrés à Buenos Aires à Nouvel An et sur la côte du Golfe du Mexique et même un record de 41 degrés dans les Everglades! Mais comme nous supportons très bien la chaleur, ça ne nous a pas trop posé de problèmes.

Le budget

13’385 CHF (11’756€) soit une moyenne de 47,60 CHF (41,80€) par jour. Nous sommes totalement dans le budget des 50 CHF par jour que nous nous étions fixés!

L’altitude

Quand on pense aux Andes, on pense aux sommets de plus de 6’000 mètres! Malheureusement, Fabien souffre du mal aigu des montagnes qui l’handicape beaucoup. Si au Pérou et en Bolivie les feuilles de coca se trouvent facilement afin de soulager les symptômes, ce n’est pas le cas dans les autres pays andins. Nous avons quand même atteint l’altitude de 4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili.

Pour les altitudes les plus basses, il y a bien sûr l’altitude zéro au niveau de la mer, mais nous avons réussi à descendre encore plus bas pour atteindre moins 35 mètres dans un dépression saline de la péninsule Valdés, en Patagonie argentine.

Les galères

Rassurez-vous, elle ne sont pas si nombreuses que ça, mais ça fait partie du voyage et souvent, ça ne s’avère pas si grave et nous finissons par en rire!

Brésil

Le portugais made in Brasil n’est pas du tout compréhensible! Essayer de trouver de la nourriture à moins de 12’000 calories la bouchée est digne de Fort Boyard!

Uruguay

Se retrouver chez une sorcière dans une chakra isolée près de Colonia del Sacramento. Le but était de l’aider à remettre en état sa maison avant qu’elle ne change d’avis et nous vire comme des malpropres!

Argentine

Tout ce qui touche à l’argent en Argentine est une galère! Déjà, le coup de la vie est très élevé, similaire à l’Europe pour des services bien plus bas de gamme. Ensuite, retirer de l’argent à un distributeur relève du vrai parcours du combattant : il y a souvent au minimum 45 minutes de queue, quand arrive enfin notre tour, il y a une chance sur deux qu’il n’y ait plus d’argent à disposition et si nous arrivons à en avoir, les frais de retrait sont exorbitants! Et nous ne pouvons même pas utiliser l’alternative de la carte de crédit car pour la plupart des endroits, seul le paiement en liquide est accepté! Bref, de gros moments d’énervement mais nous nous en sommes quand même sortis. Se retrouver au milieu de champs de lavande en Patagonie argentine chez des végétariens pseudo-écolos fut également une sacrée expérience!

Bolivie

Supporter l’altitude pour Fabien. Une grève nous a bloqué une journée dans la ville d’Uyuni. La météo catastrophique nous a fait changer nos plans et quitter le pays plus tôt que prévu.

Chili

Notre seule tourista de tout le voyage. Attendre 3h45 à la douane boliviano-chilienne au milieu de nulle part à 3700 mètres d’altitude que les douaniers chiliens veuillent bien cesser leur excès de zèle.

Pérou

Toujours l’altitude pour Fabien sinon le voyage s’est vraiment déroulé comme sur des roulettes!

Equateur

Prendre des bus hors d’âge sur les routes de montagnes conduits par des tarés du volant, ça mérite une médaille! Gérer les nombreuses coupures d’eau et d’électricité dans un hostal tout en assurant le confort des hôtes demande pas mal d’inventivité!

Etats-Unis

Nous avons pensé sérieusement à vendre une partie de nos organes pour rester dans le budget! Il est impossible de faire des courses au supermarché pour moins de douze personnes vu la taille des produits!

Mexique

Choper la grippe et faire une complication pulmonaire pour Van qui l’a contrainte au repos forcé une semaine, sinon, comme au Pérou, tout s’est déroulé à merveille!

Les bobos

Mis à part l’infection pulmonaire de Van qui a nécessité une antibiothérapie (pas de panique, tout est rentré dans l’ordre depuis!), et une petite tourista au Chili, nous sommes restés en bonne santé!

Nous sommes assez étonnés par la solidité de notre estomac car nous mangeons de tout sans que notre digestion en soit chamboulée. Evidemment nous évitons l’eau du robinet comme la peste mais pour le reste, nous ne nous privons de rien et nous fions plutôt à notre instinct (propreté, chaîne du froid respectée, etc) avant de consommer des aliments. Le fait de souvent cuisiner nous-même aide à avoir un contrôle sur la nourriture ingurgitée et nous sommes persuadés que peu à peu, le corps s’habitue à une hygiène moins irréprochable. Les kilos de ceviche, à base de poisson cru, que nous avons mangés ne nous ont pas refilé le moindre mal de ventre!

Sinon il y a les petits bobos habituels qui auraient pu nous arriver n’importe où comme des coups de soleil, des maux de tête (surtout en altitude), des ecchymoses, des courbatures, des piqûres d’insectes, mal des transports (un comble pour des voyageurs!) etc. Rien de bien grave et surtout rien qui ne nous empêche de poursuivre nos aventures.

Voilà, nous avons fini avec la partie négative de notre voyage et finalement, ce n’est pas vraiment significatif. Nous avons toujours trouvé une solution où une alternative. D’ailleurs, nous allons faire un récapitulatif de tout ce que nous n’avions pas prévu!

Ça, ce n’était pas du tout au programme!

L’Uruguay

C’est un pays dont nous soupçonnions tout juste l’existence et savions à peine le placer sur une carte! Nous y avons fait le détour par hasard car il nous restait du temps avant un engagement pris en Patagonie argentine. Nous y avons visité deux villes vraiment sympas (Colonia del Sacramento et Montevideo) et avons rencontrés des gens vraiment chaleureux, toujours prêts à partager un maté, dont ils ont toujours les ingrédients à portée de main!

Arica

C’est une petite ville à l’extrême nord du Chili que nous avons rejointe afin de fuir la météo catastrophique de Bolivie et ce fut une surprise extraordinaire! La ville est agréable bordée par une superbe plage et dominée par les hauts volcans du désert d’Atacama.

Arequipa

Cette étape fait partie du plan B que nous avons élaboré après avoir quitté la Bolivie. C’est une très jolie ville coloniale dominée par différents volcans que nous n’avons pas vus à cause de la météo trop moche.

Le carnaval de Cuzco

Nous n’avions aucune idée que nous étions en plein carnaval et nous avons débarqué en pleine fête haute en couleur! Vraiment sympa!

Notre volontariat dans un hostal en Equateur

Nous n’avions pas prévu de faire du volontariat en Equateur car le coût de la vie est assez raisonnable. C’est le propriétaire de l’établissement qui nous a contacté via la plateforme internet HelpX. Comme le coin avait l’air sympa, nous avons accepté. Finalement, nous y sommes restés six semaines et ce fut une de nos meilleures expérience de volontariat!

Utiliser la totalité de la durée de notre visa en Equateur

L’Equateur est un petit pays qui se traverse facilement en trois ou quatres semaines. Mais voilà, nous avons accepté un volontariat que nous n’avions pas prévu. En plus, nous avons eu un réel coup de foudre pour le pays que nous avons décidé d’en profiter au maximum! D’ailleurs, nous avons décollé de l’aéroport de Guayaquil juste trente minutes avant l’expiration de notre autorisation de séjour!

Ciudad del Carmen

Le bus que nous voulions prendre de Campeche à Palenque étant complet, nous avons dû trouver un itinéraire bis. Nous avons donc fait étape à Ciudad del Carmen, une petite ville vraiment belle au bord du Golfe du Mexique, agréable à vivre et surtout sans touristes! Et cerise sur le gâteau, au coucher du soleil, les dauphins viennent se faire observer directement depuis le Malécon!

Morale de l’histoire

Si le plan A ne fonctionne pas, il existe encore 25 lettres dans l’alphabet! Chaque fois que nous avons dû changer nos projets ou qu’une opportunité s’est ouverte à nous, nous sommes tombés sur quelque-chose d’incroyable! Nous avons décidé que pour l’Asie, nous nous laisserons encore plus porter par le destin car, pour l’instant, ça nous réussit plutôt bien!

Nos coups de coeur

Le but du voyage est quand même de se faire plaisir et de voir, sentir, rencontrer, manger, etc des choses ou des gens extraordinaires, et nous n’avons pas été déçus!

Les paysages

L’attrait principal du continent américain c’est la beauté des paysages! Montagnes, côtes, forêt tropicale, désert, etc, il y en a pour tous les goûts

Brésil
  • les montagnes et pains de sucre à Rio visible de chaque endroit de la ville ainsi que la végétation tropicale.
  • Les chutes d’Iguaçu
Uruguay

Les paysages en Uruguay sont plutôt plats et inintéressants.

Argentine

La pampa argentine est désespéramment plate et monotone sinon l’Argentine possède des paysages extraordinaires!

  • Les chutes d’Iguazu, encore plus impressionnantes que du côté brésilien et la forêt tropicale qui les entoure.
  • La péninsule Valdès avec ses côtes de calcaire découpées et ses dépressions salines.
  • Les montagnes qui entourent la ville de Salta couverte de végétation luxuriante.
  • Les Quebradas avec leur roche rouge sculptée par des années d’érosion
  • Le Nord-Ouest Andin en général
Bolivie

Malheureusement, nous ne sommes pas restés longtemps en Bolivie, mais les quelques jours que nous y sommes restés nous ont enchantés pour la beauté des paysages!

  • Les montagnes rouges autour de Tupiza qui contraste avec la végétation bien verte
  • Le Salar d’Uyuni. Nous y avons été pendant la saison des pluies et le salar était inondé provoquant un effet miroir extraordinaire. Le coucher de soleil donnait des reflets incroyables!
  • Les volcans dans le désert en direction du Chili
Pérou

A part à Cuzco où tout est très vert, le paysage péruvien du côté Pacifique est très désertique.

  • Les montagnes entourant Cuzco et leur incroyable végétation à plus de 4000 mètres d’altitude!
  • Les dunes de Huacachina même si le côté trop touristique de l’endroit empêche de les admirer pleinement
  • La péninsule de Paracas, où le désert rencontre l’océan
  • Les incroyables falaises de Miraflores à Lima
  • Les mangroves à Tumbes
Equateur

L’Equateur est un petit pays mais possède une variété de paysages incroyables!

  • Les montagnes verdoyantes de Baños
  • La végétation luxuriante de l’Amazonie équatorienne
  • Le paysage andin entourant Quito
  • Les Galapagos, hors catégorie tellement c’est incroyable!
  • Les falaises de calcaires se jetant dans l’océan

Etats-Unis

Les Etats-Unis sont connus pour leurs paysages mais comme nous n’y avons fait qu’un passage express, nous n’avons vu que très peu de choses

  • Les Everglades, un paradis de biodiversité
  • Les mangroves dans les Keys où ce n’était pas trop urbanisé
Mexique

Notre coup de cœur pour le Mexique en matière de paysage est sans hésitation le Chiapas. C’est aussi l’état le moins urbanisé, ceci explique cela…

  • La mer des Caraïbes, malgré la présence gênante des sargasses
  • Le Golfe du Mexique à Ciudad del Carmen d’une couleur incroyable!
  • Les cascades dans la Vallée de Bascan
  • Les récifs de Cozumel

Les villes

L’Amérique latine est connue pour ses villes coloniales construites lors de la conquête espagnole. Nous avons été impressionnés par cette architecture baroque, souvent colorée et très harmonieuse.

Brésil
  • Rio de Janeiroil y a un petit centre historique portugais mais le plus impressionnant reste le paysage naturel de montagnes ainsi que les plages en pleine ville.
Uruguay
  • Colonia del Sacramentoune ville qui a été à la fois portugaise et espagnole avec un charme tout méditerranéen.
  • Montevideoune douceur de vivre au bord du Rio de la Plata avec quelques vestiges de l’époque espagnole.
Argentine

L’Argentine est plus connue pour ses paysages que pour ses villes mais il en existe deux qui, pour nous, valent le détour.

  • Buenos AiresNous nous attendons à une immense ville sans âme, nous avons découvert différents quartiers très sympas. Il faut préciser que nous y étions pour le Nouvel An et la ville était très calme, sans trafic,  et vidée de ses habitants.
  • SaltaC’est le plus grand centre colonial en Argentine et c’est vraiment charmant. Un autre avantage de Salta, c’est la nature environnante et les immenses montagnes rouges du Nord-Ouest Andin ne sont pas très loin.
Bolivie

Malheureusement, nous avons quitté le pays avant d’avoir pu visiter les villes qui valent le détour.

Chili
  • Aricace n’était pas du tout prévu au programme mais Arica nous a surpris, notamment par son front de mer vraiment sympa!
Pérou

Le Pérou est le paradis des villes coloniales!

  • ArequipaElle n’était pas prévue au programme vu qu’elle fait partie de notre itinéraire de remplacement après avoir quitté la Bolivie. Ce fut une belle surprise, la cathédrale est impressionnante et le centre historique très bien conservé.
  • CuzcoSûrement une des plus belles villes d’Amérique du Sud! L’architecture est unique avec le mélange inca/espagnol et les montagnes verdoyantes alentours donnent à la ville un cachet unique!
  • Limala capitale péruvienne possède également un centre colonial superbement conservé. Une bonne surprise car nous nous attendions vraiment à une mégapole sans âme.
  • TrujilloUn peu plus modeste que les autres villes mais vaut le détour.
Equateur
  • CuencaUne jolie petite ville coloniale en altitude. Malheureusement, lors de notre passage, une bonne partie du centre historique était en travaux de restauration.
  • QuitoMagnifique avec ses petites ruelles en pente, dommage que le climat soit capricieux.
  • GuayaquilCe n’est pas du tout une ville coloniale. Guayaquil est une ville moderne et dynamique mais que nous avons apprécié quand même. La promenade sur le  malécon est vraiment agréable et le quartier de la Peña est vraiment joli.
Etats-Unis

Tout le monde sait que toutes les villes américaines se ressemblent avec leur skyline de gratte-ciels, néanmoins, il y en a une qui sort un peu du lot.

  • La Nouvelle-Orléansnous avons adoré le Vieux Carré avec son charme un peu suranné et son ambiance jazzy.
Mexique

Le Mexique possède également beaucoup de villes coloniales, souvent à peu de distance les unes des autres

  • ValladolidUne jolie petite ville de province bien calme mais avec un joli centre historique coloré
  • MéridaUne quantité astronomique de bâtiments coloniaux mais un trafic un peu trop infernal pour bien en profiter.
  • CampecheNotre coup de cœur mexicain! C’est une des seules villes fortifiées de toutes les Amériques.
  • Ciudad del CarmenUne étape pas prévue mais nous nous sommes pris une baffe tellement c’est joli!
  • San Cristobal de las CasasUne jolie ville coloniale de montagne avec ses ruelles en pentes, malheureusement trop touristique.

Les plages

Ce n’est pas le continent le plus connu pour la playa mais nous avons quand même trouvé quelques bijoux!

Brésil

  • Les plages d’Ipanema et de Copacabana à Rio, incroyable des plages d’une telle beauté en pleine ville!
Uruguay
  • Une petite plage qui borde le Rio de la Plata, plus propice aux asados qu’à la bagnade mais jolie quand même.
Argentine

Malgré ses 5000 kilomètres de côtes, l’Argentine n’est pas réputée pour ses plages

  • Puerto MadrynSoyons honnêtes, ce n’est pas la plus belle plage du monde, loin de là et le climat n’est pas top mais c’est une grande plage de sable idéale pour de grandes balades même si nous sommes accompagnés par des méduses géantes échouées.
Chili
  • AricaLa plage est magnifique avec son sable rouge et noir et, avec un peu de chance, il est possible d’y apercevoir des otaries
Pérou

La playa au Pérou n’est pas très agréable à cause du courant de Humboldt mais il y a de beaux specimens.

  • ParacasUn magnifique exemple de la rencontre du désert et de la mer
  • HuanchacoIdéal pour le surf grâce au courant, le lieu est surtout connu pour ses bateaux traditionnels fabriqués avec des roseaux
Equateur

L’Equateur possède un littoral digne de ce nom même si les autres parties du pays lui volent la vedette. Et, bien sûr, les Galapagos sont un vrai paradis!

  • Tortuga Bay : Sur l’ile de Santa Cruz au Galapagos, Tortuga Bay est, à nos yeux, une des plus belles plages du monde! Non seulement, le sable est fin et l’eau est turquoise, mais en plus, il est possible d’y observer une multitude d’animaux marins! Un vrai paradis sur terre!
  • Le littoral équatorien est bordé de falaises de calcaire et les plages, exposées au vents, sont idéales pour le surf
Etats-Unis

Malheureusement, les plages de Floride, sûrement très belles en temps normal, étaient envahies de sargasses. Par contre, à Los Angeles, la plage de Santa Monica est très belle

Mexique

La mer des Caraïbes souffre d’une invasion de sargasses sans précédent. C’est dommage car les plages sont superbes! Seule la côte occidentale de l’île de CozAmbiance balnéaire à Playa del Carmen et Isla Cozumelumel est épargnée par ce fléau.

La gastronomie

Pour être vraiment francs, si vous voulez faire un voyage gastronomique, privilégiez l’Europe du Sud ou l’Asie, car même si quelques plats sortent leur épingle du jeu, il n’y a rien d’extraordinaire. Et si vous n’aimez pas le riz et les haricots rouges, fuyez!!

Brésil

Ce n’est pas que ça soit vraiment mauvais, mais les plats, très roboratifs, ne sont pas du tout adapté au climat tropical du pays!

Uruguay et Argentine

De la viande, de la viande et….. encore de la viande! Oui c’est vrai, la viande de bœuf est la meilleure du monde! Par contre, pour l’accompagnement, c’est fade et très peu varié. L’Argentine est aussi le pays des empanadas, évidemment fourrée à la viande! Heureusement qu’il reste le dulce de leche pour le dessert!

Bolivie

Il faut vraiment aimer la soupe et le poulet. Les plats sont roboratifs mais, vu le climat en Bolivie, c’est totalement justifié.

Pérou

Notre meilleure expérience gastronomique en Amérique du Sud. Il existe plein de spécialités selon les régions et c’est varié : du poulet, du bœuf, du poisson et beaucoup de légumes! La bizarrerie consiste à constamment accompagner les plats de riz ET de pommes de terre! Le plat national est le ceviche, un espèce de cocktail de poisson cru, une vraie tuerie! Nous en avons dé consommé des kilos et des kilos tellement c’est délicieux!

Equateur

La gastronomie varie très peu du Pérou même si elle a tendance à être plus simple. On y retrouve le fameux ceviche mais servi de façon différente. Que ce soit au Pérou ou en Equateur, nous n’avons pas osé manger du cuy, de la viande de cochon d’Inde.

Etats-Unis

Les Etats-Unis ne sont pas réputés pour leur gastronomie et nous pouvons malheureusement confirmer cette réputation. Tout est trop gros, trop gras, trop sucré, trop salé, trop tout, trop beurk! Nous comprenons maintenant parfaitement les problèmes d’obésité dans le pays.

Mexique

En général, c’est plutôt bon même si ce n’est pas très léger. Les sauces sont très importantes dans la cuisine mexicaine mais, attention, elles arrachent vraiment! C’est le premier pays où le riz n’a pas le monopole, il cède sa place au maïs. Le contenu des assiettes est, à l’image du pays, très coloré. Oignons, poivrons et tomates sont le trio gagnant.  Sur Cozumel, il existe plusieurs spécialités de poissons à l’ail et c’est vraiment délicieux!

Les gens

Le plus beau dans les voyages, ce sont les rencontres! Nous avons la chance de pratiquer un bon espagnol, ce qui rend la communication très facile dans les pays hispanophones. En général, les latinos sont quand même moins chaleureux qu’au sud de l’Europe.! Les Equatoriens paraissent froids au premier abord mais c’est juste de la timidité, il faut juste briser la glace, pareil avec les Boliviens qui ont plus un caractère de montagnards. La palme du peuple le plus accueillant et le plus chaleureux revient sans conteste aux Argentins et à leurs voisins uruguayens.

Nous avons eu aussi du plaisir à échanger des idées et anecdotes de voyage avec d’autres baroudeurs venus des quatre coins de la planète.

Et nous dans tout ça?

Rien n’a vraiment changé depuis notre bilan des 6 mois, ça roule pas trop mal. Nous avons gagné en zénitude donc nous nous énervons moins pour des petites conneries. Il y a bien sûr quelques désaccords mais nous trouvons toujours un moyen de les régler. Donc, pour l’instant, l’aventure continue à deux!

Rédiger cette rétrospective nous aura permis de nous replonger dans ce voyage depuis le début et de nous remémorer de super bons moments passer à arpenter le continent américain.

La suite, vous le savez déjà, c’est l’Asie! Nous sommes gonflés à bloc et nous réjouissons de découvrir cette fascinante partie du monde!

Six mois de voyage : notre premier bilan

Six mois! Une demi-année soit 180 jours à arpenter notre belle planète! Bon, pour l’instant nous n’avons parcouru qu’une petite partie de l’Amérique du Sud, c’est vrai. Mais ça mérite bien un petit bilan non?

En chiffres

Pays visités

Sept : Brésil, Uruguay, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Equateur

Distance parcourue

26’727km Vol Genève-Rio puis Iguazu, l’Uruguay, Puerto Madryn, Salta, le sud de la Bolivie, Arica, Arequipa, Cuzco, Lima, Nord du Pérou, Cuenca, Amazonie équatorienne, Quito, Guayaquil, les Galapagos et Puerto Lopez.

Température la plus basse

14 petits degrés sous la pluie à Quito. A 2800 mètres d’altitude, il ne faut pas s’y attendre à mieux.

Température la plus haute

38 degrés sous la canicule du Nouvel An à Buenos Aires

Altitude la plus basse

moins (oui moins!) 35 mètres dans les dépressions salines de la péninsule Valdés en Patagonie argentine.

Altitude la plus haute

4070 mètres au Paso de Sico dans le désert d’Atacama au Chili

Sites UNESCO visités

Douze : Rio, Iguazu, Colonia del Sacramento, ensembles jésuites de Córdoba, péninsule Valdés, Arequipa, Cuzco, Lima, Chan Chan, Cuenca, Quito et le parc national des Galapagos.

Budget

8910,40 CHF (7451,60€) soit 49,50 CHF (41,40€). Nous avons tout juste atteint l’objectif d’être en dessous de 50 CHF par jour! La faute aux Galapagos qui nous ont plombé le budget. Mais notre volontariat à l’hostal jusqu’à fin mai devrait encore nous faire descendre la moyenne.

Les petits bobos

Une gastro chacun à Salta, cadeau d’une hôte néerlandaise, une turista chacun à Arica après avoir passé par la Bolivie à l’hygiène douteuse, un rhume chacun à Córdoba pour Van et à Lima pour Fabien (merci la clim!) sinon les petits bobos usuels : coups de soleil, hématomes, cloques, piqûres d’insectes, courbatures,… Rien de très grave et  ça n’a jamais duré plus de 48 heures. (On touche du bois…)

Couchers de soleil

Un chaque soir sur la côte Pacifique et un magnifique au Salar d’Uyuni

Bébêtes dangereuses rencontrées

Un scorpion et un serpent à Salta, deux scorpions sur San Cristobal, un scorpion dans notre hostal à Puerto Lopez, au bar! Sinon que des bestioles sympas!

Record de temps passé à la frontière

Trois heures et quarante-cinq minutes à la frontière boliviano-chilienne, les douaniers chiliens faisant preuve d’excès de zèle. Mais après avoir rencontré d’autres voyageurs contents de n’avoir attendu « que » six heures à la frontière colombienne, nous relativisons un peu.

Matériel remplacé

Une pince à cheveux, une maillot de bain pour Fab, une paire de tongs chacun, une paire de chaussures de trek pour Van (par chance, elles ont lâché à Lima et pas en pleine nature, ce fut facile de trouver un magasin de sport), quatre câbles pour chargeurs et une paire de lunettes de soleil pour Fab

Nombre de volontariats

Cinq. Entretien d’une chakra à Colonia del Sacramento, « faiseurs d’ordre » dans une résidence étudiante de Cordoba, récolte de lavande vers Puerto Madryn, réceptionnistes à Salta, réceptionnistes vers Puerto Lopez.

Photos

Nous ne savons pas le nombre exact mais il y en a pour plus de 8Go sans compter les photos prises avec nos smartphones respectifs.

Quantité de riz ingurgitée

Trop! Surtout que ce n’est pas le bon riz parfumé comme il y a en Asie!

Tremblements de terre

Deux : un à Quito avec deux répliques, un à Puerto Lopez avec une réplique, les deux pendant la nuit. Pas de panique, c’était très léger, juste de quoi faire bouger et grincer le lit. (nous vous assurons que c’est bien à cause du tremblement de terre!)

Trajet le plus long

24 heures de bus entre Buenos Aires et Puerto Madryn dans la pampa monotone du centre de l’Argentine.

Nombre de jours de froid

Un à Uyuni, un à Quito, deux ou trois à Puerto Madryn avec le vent du sud-ouest. Par froid, nous entendons des températures comprises entre 14 et 20 degrés. Pour nous qui cherchions la chaleur, nous avons été plutôt comblés de ce côté-là.

Poids de nos sacs

Douze kilos. Ça n’a pas trop varié depuis notre départ. Il ne nous manquait rien et nous n’avions rien en trop non plus!

Nombre de fois où nous avons regretté d’être partis

ZERO!!!!!!

Nos coups de coeur

Pays préféré

L’Equateur, sans hésiter! Ce fut un véritable coup de cœur! Notamment grâce à sa grande diversité sur un territoire assez petit (la moitié de la France environ) D’ailleurs nous y resterons jusqu’à l’expiration de notre autorisation de séjour. A noter que les Galapagos ne sont pour rien dans ce classement, l’Equateur était déjà notre pays préféré avant notre séjour sur les îles.

La plus belle ville

Difficile à dire. Toutes les villes coloniales sont magnifiques, sans exception. Mention spéciale pour Salta où nous avons vécu un mois, qui est magnifique, et où nous nous y sentions bien.

Le truc de ouf de la mort qui tue qui déchire sa race

Les Galapagos, rien d’autre à ajouter.

La plus belle plage

Tortuga Bay sur l’île de Santa Cruz, sans aucune hésitation. C’est vrai que nous n’avons pas vraiment été à la playa depuis notre départ.

Activité préférée

L’observation des animaux… et l’apéro!

Meilleures gastronomies

L’Amérique du Sud n’est pas un paradis gastronomique comme l’Europe du Sud ou l’Asie. Nous aimons bien les ceviches du Pérou ou de l’Equateur sinon il n’y a rien de bien transcendant. Pour les viandards, l’Argentine est un vrai paradis.

Plat préféré

Le ceviche, nous en avons d’ailleurs mangé des kilos! Qu’il soit chilien, péruvien ou équatorien, peu importe, nous les aimons tous!

La meilleure douceur

Le dulce de leche

Plus beau coucher de soleil

Un coucher de soleil c’est beau par définition mais celui sur le Salar d’Uyuni était juste extraordinaire

Le meilleur café

En Equateur.

Le meilleur pinard

Entre Chili et Argentine, notre cœur balance sauf pour le Malbec que Van trouve trop acide. Mais il y a plein d’autres cépages digne d’intérêt dans ces deux pays.

Les gens les plus chaleureux

Les Argentins et les Urugayens, ils ont éxactement la même mentalité

Le plus bel accent

Le Rioplatense parlé en Argentine et Uruguay. Il faut s’habituer aux « ch » et aux « vos » mais c’est super mélodieux.

A gauche : Salar de Uyuni, Bolivie, à droite : réserve de Paracas, Pérou

Nous en rigolons encore (ou pas…)

  • Récolter de la lavande chez des bobo-écolos un peu bizarres au milieu de la pampa en Argentine.
  • La galère pour tout ce qui concerne l’argent en Argentine (quoique non, nous ne rigolons toujours pas à ce sujet)
  • Expliquer aux Argentins sidérés que non, nous n’aimons ni le maté, ni le Fernet Branca, et encore moins mélangé à du coca!
  • Devoir partager sa salle de bain avec un Brésilien qui passe sa journée dans la douche et possède 25 produits de beauté! (Au moins, il n’y a pas de problème d’hygiène!)
  • Une compagne de dortoir qui parle dans son sommeil. Bon, nous n’avons rien compris, c’était en néerlandais!
  • Expliquer à des backpackers dans une cuisine d’un hostal que, non, on ne coupe pas les spaghettis en deux avant de les mettre dans l’eau de cuisson.
  • Notre prestation d’acteurs digne des Oscars pour pouvoir embarquer sur le vol pour les Galapagos.
  • Les 3h45 d’attente à la douane chilienne, paumés au milieu de nulle part à 3700 mètres d’altitude.
  • Une otarie mâle de 250 kilos qui n’était pas disposée à nous laisser passer et qui était à deux doigts de nous charger.
  • Dormir chez une hôtesse beaucoup trop empressée qui nous traitait comme des ados.
  • Quand la seule chose bon marché au Brésil est la caïpirinha.
  • De vouloir désespéramment des montagnes dans la pampa toute plate en Argentine et une fois que nous y sommes, vouloir à tout prix redescendre sur la côte car l’altitude ça craint, puis après avoir vécu plus de trente ans dans les Alpes, nous voulons voir autre chose.
  • Tomber par hasard sur la TVE et ne rien comprendre, car après une bonne immersion en Amérique du Sud, le castillan d’Espagne ressemble fortement à du chti.
  • Transpirer sous le brouillard à Lima.
  • Dormir comme des bébés dans un bus de nuit pour La Quiaca et se réveiller dans un bus déjà vide et se prendre les 3400 mètres d’altitude dans la tronche au réveil.
  • Passer la nuit dans un bus entre Cuzco et Lima à avoir le mal des transport et à avoir les bruitages de la personne derrière toi qui vomit durant presque tout le voyage. Heureusement, elle avait prévu des sacs à vomi, mais en sortant du bus, tu t’aperçois que les sacs étaient transparents.
  • A Guayaquil, se faire réveiller par des coups tapés à la fenêtre et s’apercevoir que c’est un magnifique oiseau tropical qui tape du bec contre vitre.

Ce que nous avons appris

Ce que nous aimons particulièrement dans le voyage, c’est qu’il a toujours quelque-chose à apprendre, de quoi nourrir notre soif insatiable de connaissances.

L’Espagnol

Pas Fabien car il est bilingue depuis sa tendre enfance mais Van, qui connaissait trois mots et demi en castillan avant son départ, commence à pouvoir aligner quelques phrases simples. On lui dit d’ailleurs souvent qu’elle a un accent argentin!

La lenteur

Passer des heures en transports publics, avoir quatre heures de retard à l’aéroport, se traîner sur des routes de montagnes, etc nous ont appris à avoir un rapport très relatif au temps. Et finalement, c’est très bien comme ça. Nous ne regardons presque jamais l’heure qu’il est et ce que nous n’avons pas pu faire aujourd’hui, ben nous le ferons demain! Du coup, fini les coups de stress, nous sommes plus zens que jamais.

Ne pas s’entêter si ça ne fonctionne pas comme on veut

Parfois, il a fallu changer nos plans. Ça a généré pas mal de débats entre nous (mais nous adorons ça!), mais finalement, nous avons toujours trouvé une solution. Et parfois, comme à Arica, les plans B s’avèrent être de très bonnes surprises.

Apprécier les toutes petites choses de la vie

Quelquefois, juste avoir de l’eau chaude et de l’électricité , une vraie tasse en porcelaine pour le thé nous fait notre journée, car non, ce n’est pas partout la norme! Puis que sont les biens matériels comparés à un sourire ou un coucher de soleil?

Les horaires réguliers

Nous qui travaillions en horaires irréguliers nous étions constamment en plein jet lag. Maintenant nous nous levons, couchons et mangeons, en général, à la même heure, juste en écoutant notre corps. Ça a eu pas mal d’incidence sur notre organisme comme beaucoup de fatigue en moins, malgré un voyage qui n’est pas de tout repos.

Nous écouter

Fatigués? Nous faisons en sorte de nous reposer. Faim? Nous allons manger. Pour tout nous fonctionnons par rapport à ce que nous dit notre corps et notre instinct. Et ça marche, nous n’avons jamais été autant en accord avec nous même et en bonne santé!

Relativiser

Tout ne se passe pas toujours comme prévu, c’est normal et c’est la vie. Nous ne nous énervons plus pour ça et essayons de chercher des solutions.  D’ailleurs, pas prévu ne veut pas dire grave ou mauvais.

Le surf

C’est facile, on se met à plat ventre sur la planche, on attend la vague et on saute à pieds joints pour surfer. Il n’y a plus qu’à mettre tout ça en pratique!

Communiquer

Entre nous surtout, même sîl y a encore un potentiel d’amélioration sur ce sujet. Non, l’autre ne lit pas dans nos pensées et il faut parler pour exprimer ce que nous ressentons. Nous avons très bien appris à le faire, les longues heures de transport, d’attente ou de marche aidant, et nous avons évité pas mal de disputes grâce à cela.

A gauche : falaises de Miraflores, Lima, Pérou, à droite : Reserva Costera, Buenos Aires, Argentine

Nos ressentis

Ce qui nous manque de la Suisse

Absolument rien, surtout depuis que nous avons accès au chocolat équatorien! Il n’est pas aussi bon que le nôtre, mais pas assez mauvais pour nous refiler le mal du pays.

Ce qui nous manque en général

L’Asie et sa gastronomie, mais c’est prévu pour le mois d’août! (#spoiler)

Ce qui nous importe pour notre avenir

Peu importe l’endroit où nous vivrons, pourvu qu’il y ait la mer, de la chaleur et du soleil. Nous savons aussi que jamais nous ne pourrons revenir à une vie de stress comme avant. Un petit job à distance dans un endroit idyllique serait assez la panacée pour nous.

Nous nous attendions à :

Galérer beaucoup plus. Il faut dire qu’en Amérique du Sud, tout est très facile. Ça parle espagnol, une langue relativement accessible, et ça fait partie du monde occidental donc, à part quelques petits détails, il n’y a aucun choc culturel. Ce sera peut-être une autre paire de manche sur d’autres continents.

Nous positivons

Non nous ne vivons pas dans le monde parfait des Bisounours et notre voyage a connu quelques petits couacs. Mais avec le rêve éveillé que nous vivons depuis six mois, le négatif est tellement insignifiant qu’il finit par s’estomper pour disparaître complètement de nos souvenirs. Et pourquoi s’attarder sur les petits tracas quand la partie positive concerne plus de 95% de notre voyage?

Et notre couple dans tout ça?

Nous sommes passés du « nous ne nous voyons jamais  » à « nous sommes 24h/24 ensemble » et il a fallu s’adapter. Mais nous sommes assez fiers de nous, notre couple ne fonctionne pas trop mal.  Nous nous laissons de l’espace personnel et des moments chacun pour soi, parfois juste dix minutes c’est suffisant mais c’est important. Nous avons appris à bien communiquer entre nous. Lorsqu’il y a un problème, (en général, pas seulement entre nous), nous enfilons nos baskets et nous partons marcher dans la nature pour discuter. C’est notre meilleure thérapie! Et bien sûr, l’humour reste notre meilleur allié!

SPOILER ALERT!!

Vous mourez sûrement d’envie d’en savoir plus sur la suite de notre voyage. Ce qui est sûr, c’est que nous restons à Puerto Lopez pour finir notre volontariat jusqu’au 30 mai. Ensuite, il nous restera presque trois semaines pour découvrir la côte équatorienne jusqu’à l’expiration de notre visa.

Nous avons passé des heures à débattre sur l’orientation que nous voulions donner à la suite de notre périple. Nous devions prendre en compte les éléments suivants :

  • Nous ne voulions plus passer par les Andes, Fabien souffrant du mal aigu des montagnes, l’acclimatation est chaque fois un calvaire pour lui. En plus, réitérer l’expérience des chauffeurs kamikazes ne nous emballait pas vraiment.
  • Il nous fallait de toute façon prendre un vol, ce n’est pas possible de passer de la Colombie au Panama par voie terrestre.
  • Depuis Guayaquil, les vols pour Bogota, Cartagena ou Panama sont bien plus chers que les vols pour les Etats-Unis.
  • Après six mois, nous voulions voir autre chose que l’Amérique du Sud
  • La saison des pluies va commencer en Amérique Centrale
  • Rejoindre l’Asie commence vraiment à nous démanger

Après avoir pris en compte toutes ces considérations, nous avons décidé de prendre un vol Guayaquil – Fort Lauderdale, ce sera le 16 juin. Ensuite, nous aurons deux mois pour traverser le sud des Etats-Unis avec une très probable incursion au Mexique. L’itinéraire est encore à définir. Tout se fera à la dernière minute, comme d’habitude. Le 16 août, nous embarquerons à Los Angeles dans l’avion qui nous fera traverser le Pacifique et changer de continent. Nous partirons à la découverte de l’Asie!